Bonjour tout le monde, que de messages
Bonne chance avec les soucis de santé.
A tout ceux qui me demandent, Titanium va bien. Hier soir, je l'ai monté, mais la commissure de sa lèvre gauche semblait à nouveau irritée. Ca ne va pas, il n'aura plus de mors dans la bouche jusqu'à guérison
totale, point barre. J'ai été stupide de vouloir le remonter.

Bon, il n'était pas trop irrité non plus car il a accepté la crème sans broncher, mais bon. Du coup je vais m'acheter un caveçon, des longues rênes, et faire quelques essais intéressants en attendant.
Sinon ça va avec mon instructeur, c'est juste qu'il est très, très brut de décoffrage, et il dira beaucoup de choses sans ambages. Que voulez-vous, il est vosgien, et donc mi-homme, mi-sapin (blague d'alsacien).
Concernant les crises d'angoisse.
Je suis spasmophile (et plus précisément tétanique). A l'origine de ça, un certain nombre d'évènements traumatiques familiaux qui ont pris place durant la fin de mon enfance et l'adolescence. Les troubles ont commencé vers 17 ans, et j'ai suivi psychothérapie à 20 ans. Avec succès, car de plusieurs crises par semaine je suis passée à une à deux par an.
J'ai ensuite eu d'autres soucis qui ont aussi laissé un traumatisme (harcèlement sexuel au travail entre autres). Chassez le naturel, il revient au galop ... J'ai cependant une meilleure maîtrise de la chose et je fais une vraie crise tous les six mois grand maximum. Par contre, les attaques de panique/crises d'angoisse m'arrivent bien plus souvent, c'est une manifestation "soft" du trouble.
Bon, quoi c'est qu'on fait quand ça vous arrive ?
- Voir venir la crise de loin. Plus tôt on se rend compte qu'on est en train d'avoir une attaque de panique et plus simple c'est de la faire partir. Samedi, je n'ai pas vu venir parce que je pensais être fatiguée d'avoir fait de la peinture toutes la journée. Erreuuuuur.
- Maîtriser sa respiration. Quand je fais une attaque, très souvent je ne me rends pas compte que je respire très vite et très superficiellement. Du coup je suis en train de donner beaucoup, beaucoup trop d'oxygène à mon corps. (Et un muscle qui reçoit plein d'oxygène, c'est prêt à faire un très gros effort

). Donc se poser, et respirer bien profondément, voire prendre un sac papier ou plastique pour forcer une respiration longue, profonde et lente quand c'est trop avancé.
- Se rappeler que c'est une réaction totalement mécanique et disproportionnée par rapport à nos soucis, quels qu'ils soient. Ce n'est pas parce que, par exemple, j'ai des soucis d'argent (c'est pas le cas), que je suis entrain d'être littéralement poursuivi par un prédateur. C'est pourtant comme ça que réagit mon corps. Donc se dire qu'on est "juste" en train de stresser permet d'atténuer la profondeur de l'angoisse.
Et parfois, ben ça ne marche juste pas, donc pour le reste, il y a Mastercard : j'ai un sédatif léger (Stresam) à prendre si malgré tous mes efforts ça ne le fait pas. A savoir que le simple fait d'avoir la boîte dans mon sac est sécurisant et aide à éviter les attaques de panique. On m'a prescrit une boîte à 17 ans, à 22 je l'ai jetée car périmée, sans en avoir utilisé le quart. J'ai la chance d'être très très réactive aux sédatifs donc celui là me tranquilise/shoote (c'est fonction du moment) pour bien quatre heures. Je sais que ça va marcher donc ça me rassure d'avoir la boîte.
Après, tout ce qui touche aux troubles psychologiques est totalement individuel, mais moi c'est comme ça que je me dépatouille pour l'instant, et vu l'engin que je suis, c'est pas trop mal.