|  | Après, il y a aussi un autre point de vue, j'ai lu cette semaine "Sommes nous cruels avec les chevaux" de Marthe Kiley-Worthington et Maria Franchini. 5Livre que je recommande d'ailleurs car je l'ai trouvé très intéressant)
Les auteures expliquaient (et c'est un point de vue auquel je me rallie) que l'euthanasie pouvait etre préférable a l'abandon au fond d'un pré (par exemple), que la souffrance morale, bien que les besoins vitaux soient comblés, pouvait dépasser la souffrance physique et qu'il valait peut etre mieux, selon elles bien sur, faire mourrir physiquement un cheval plutôt que de lui infliger une souffrance mentale.
Dans la cas de ce cheval, la question de souffrance morale due a l'acharnement a coups de de médicaments et de réclusion dans un box sans espoir de vivre a nouveau "normalement et librement" peut peut etre se poser. |
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Oo
C'est vrai qu'avant, y a aucune autre solution.
Vendre, confier, changer la situation d'un cheval qui souffre de solitude ou de manque de soins... Mais croire qu'un cheval peut souffrir moralement d'un abandon à partir du moment ou il à soins et potes, je trouve ça d'un prétentieux sans borne.
Ou alors, j'ai mal compris le concept, mais je suis choqué de voir que certaines personnes puissent penser que l'être humain est essentiel au cheval.
Et puis... Si on suit cette théorie, alors, on se doit de flinguer tout les dépressifs et laisser les suicidaire se finir parce que "ils souffre trop moralement, c'est mieux pour eux de mourir "? Oo
Je comprend peut-être mal et très franchement, j'espère parce que là, je suis sur les fesses quoi...
Pour l'auteur du poste, je peux également la comprendre.
Fin, une tendinite, c'est pas de l'arthrose, c'est pas une colique, c'est pas quelque chose de complétement incurable qui voue l'animal à souffrir toute sa vie.
Y a souffrance et souffrance aussi... Celle qui est constante, invivable et celle que l'on peut supporter, soulager et faire disparaitre, celle de la tendinite le sont pour moi, sauf cas extrême...
Ça se soigne, certes, c'est long, mais ça se soigne. Après, certes, ça réduit l'activité d'un cheval, mais ça va pas l'empêcher de vivre sans souffrance.
C'est pas parce qu'une maladie va nécessiter des mois voir des années de soins qu'il faut directe donner la mort, si la vie est possible, même si le cheval n'est plus montable, autant la préserver tant que la souffrance est absente.
Très franchement, j'espère qu'il y avait une autre raison, que tout avait vraiment été envisagé, niveau soins, solutions de financement ect, parce que si la proprio était en larme à l'idée d'endormir son cheval, si un jour elle prend conscience que son cheval aurait pu vivre même au prix de petits sacrifices, financier et pratique, elle va s'en vouloir toute sa vie.
Personnellement, j'ai du prendre la décision d'endormir mon vieux de 35 ans plein d'arthrose. Quand j'ai pris cette décision, nous avions trouvé de quoi le soulager et faire disparaitre ses souffrances. Les soins à vie ne m'aurait posé aucun soucis, à lui non plus, c'était des piqure régulières mais pas journalière qui lui permettait de vivre normalement, au prés, avec les potes.
Seulement voilà, il gardait certaines difficultés et n'aurait jamais passé l'hiver, il aurait énormément souffert.
En l'endormant, je lui est certainement épargné quelques semaines d'agonie. Malgré un traitement possible, j'ai refusé de m'acharner... Pourquoi ? Quelques mois en sa compagnie pour mon propre plaisir... Ca aurait été égoïste.
J'ai beau savoir tout ça, tout les soirs, en m'endormant, je me demande si j'ai pris la bonne décision, je me demande si avec les dits soins, il n'aurait pas pu passer tranquillement un hiver de plus. Ces questions vont me bouffer encore un moment...
Certes, choisir cette solution peut parfois être une grande preuve d'amour, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une vie à laquelle on choisit de mettre fin sans jamais être certain que se soit vraiment le bon choix...C'est peut-être qu'un animal pour certain, mais ça reste une grande responsabilité.
Faut pouvoir vivre avec et c'est pas facile tous les jours.
Pour l'auteur : tu n'a rien à te reprocher, tu n'es pas proprio, tu n'avais malheureusement pas ton mot à dire ><