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Sommes nous cruels avec les chevaux?
Posté le 21/01/2009 à 12h43
mpf
Posté le 21/01/2009 à 12h43
Je suis l'auteur de ce livre et tombe par hasard sur votre forum.
très concernée par le bien-être du cheval, je tiens à préciser les points suivants :
1. le cheval, originaire des steppes d'Asie Centrale, craint la chaleur et les insectes et NON le froid.
2. les gènes du cheval domestique actuel n'ont pas été modifiés. 5000 ans ne sont pas suffisants pour une modification génétique NATURELLE d'une espèce. seule la morphologie a été modifiée par la sélection humaine.
3. si les conditions de vie sont convenables, un cheval n'a pas besoin d'être ni tondu, ni couvert.
4. si le cheval tremble dans le box par grand froid, c'est qu'il ne peut pas bouger pour se rechauffer.
4. un pré sans abri (surtout s'il n'est pas très vaste) pour un cheval qui n'est pas né dehors, est un acte de crauuté. l'animal doit pouvoir disposer d'un endroit abrité.
5. la tonte est un acte contre nature. il suffit de se procurer une chemise séchante après le travail. le prétexte du manque de temps n'est pas acceptable. quand on n'a pas le temps, on n'est pas obligé d'avoir un cheval. si on n'a pas d'eau, on ne peut pas faire du café.
mais les actes de "cruaté involontaires à l'égard du cheval ne se limitent pas à la tonte et aux couvertures.
le coeur du problème est que l'on peut avoir un cheval sans aucune formation.
je vous invite à consulter la nouvelle loi suisse sur la protection animale.
enfin le cheval a fait l'objet, lui aussi, de normes adéquates dont la formation des propriétaires en est la plus importante.
en France, pour l'heure, on peut faire ce que l'on veut avec un cheval.
la tonte, la couverture, le box, les enrênements, les réglements des concours, et j'en passe, ne doivent pas découler d'un "point de vue", mais d'une décision prise EN CONNAISSANCE DE CAUSE.
malheureusement, je constate, en lisant certaines réponses dans ce forum, que tout est basé sur des opinions personnelles. or le cheval comme tous les êtres vivants doit satisfaire ses besoins fondamentaux qui découlent d'un comportement que l'espèce a sélectionné au cours de l'évolution . en contrariant sa nature donc, on va à lencontre de son bien-être.
après... tout est une question de conscience.
Mon conseil est de lire des livres sérieux, basés sur des recherches sérieuses et non d'écouter les sornettes de "dresseurs" divers et variés.
désolée pour la longueur du message, mais je crains que ce sera le premier et le dernier.
je dois cela au cheval à qui l'humanité tout entière doit beaucoup.
Maria Franchini