| | (les PSAr ont la meilleure réputation dans ce domaine je crois) |
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C'est plus que ça, bien au-delà qu'une question de réputation!
Un bon cheval d'endurance a des spécificités physiques qui le prédisposent à exceller sur cet effort de longue durée.
Or, les PSA "cumulent" (naturellement et par sélection génétique) un certain nombre de ces atouts. Après, évidemment, il y a les qualités propres à un individu.
Mais, disons qu'avec un PSA ou avec un apport arabe dans les origines, tu es dans une configuration générale de prédisposition à faire des résultats en endurance.
http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1648
p.35 du pdf, numéroté 27 dans le document lui-même (puisque les premières pages ne sont pas numérotées dans la version papier).
Quelques extraits choisis pour mieux comprendre ce que je veux dire :
Les chevaux d’endurance sont des petits chevaux comparés aux autres disciplines. Ils
mesureraient entre 1,40 et 1,55 m selon l’ouvrage de LOVING (66). Une étude de
METAYER et al. (73) réalisée sur 31 chevaux d’endurance et 8 chevaux non-qualifiés, a
montré que le cheval d’endurance était en effet un petit modèle, mesurant 1,52m en moyenne.
Le cheval d’endurance doit donc être petit afin de limiter le travail pour se déplacer mais pas
trop afin de ne pas avoir de trop petites foulées et de rester suffisamment porteur (2, 66, 73).
Plus un cheval est petit, plus sa surface corporelle sera relativement grande et donc plus cela
favorisera les mécanismes de thermorégulation (2, 47, 66, 68, 73).
La peau et la couleur de robe interviennent dans les mécanismes de thermorégulation. La peau
intervient dans l’isolation et la perte de chaleur par évaporation. La quantité de glandes
sudoripares peut varier d’une espèce à une autre et au sein d’une espèce. Ainsi, les chevaux
nordiques adaptés au froid ont moins de glandes sudoripares et sont donc moins capable
d’évacuer la chaleur produite pendant un effort sans une période d’acclimatation (61). Ce
phénomène s’observe aussi lorsque l’on compare le nombre de glandes sudoripares plus élevé
chez les zébus que chez les vaches européennes (41)
Les chevaux de sang sont réputés avoir une peau plus fine avec des vaisseaux sanguins très
apparents comme c’est le cas chez le pur-sang arabe (2, 36, 61, 66). Cela favorise ainsi les
transferts caloriques vers l’extérieur au cours de l’effort et diminue le temps de
refroidissement.
Il est préférable que le dos soit court. En effet un dos court est réputé comme étant un dos
solide (2, 36, 66, 73, 94). De plus, les chevaux avec un dos plus long ont des foulées plus
longues et moins fréquentes ce qui augmente le travail énergétique à fournir pour un effort
d’endurance (73). Le pur-sang arabe a un dos plus court car il ne possèderait que 17 vertèbres
dorsales et 5 vertèbres lombaires contre respectivement 18 et 6 pour les autres races (36).
Il est préférable que le garrot soit saillant, sans excès pour éviter les plaies dues au
harnachement. En effet, plus le garrot est saillant, plus les processus épineux sont hauts ce qui
permet aux muscles du dos durant l’extension ou de l’encolure durant la flexion d’exercer des
bras de levier plus efficaces.
Etc, etc...