Coucou,
Nous sommes rentrés hier.
Pour la dernière journée de ski, il a fait magnifique depuis ce matin. Plus froid mais ciel bleu et grand soleil (avec de la top neige vu les quantités qui sont tombées les deux jours d'avant en quasi continu).
C'est cool parce qu'ils ont skié mercredi et jeudi dans de mauvaises conditions. Alors c'était top pour eux de terminer là-dessus.
Ceci dit, ça n'a pas l'air de les arrêter. Marion y va même si la visibilité est nulle, qu'il y a plein de bosses et/ou qu'on ne voit plus les skis sous la neige. A la fin de la journée, elle n'était plus qu'un amas de neige glacée (des glaçons dans les cheveux qui dépassaient entre le casque et le masque, dans la capuche, sur tout le cache-cou, etc.). Je l'ai vue dans une descente faite entièrement de bosses… Elle m'impressionne! Elle, ça l'éclate! Elle skie bien parallèle même dans des conditions pareilles.
Romain a skié avec eux sur la fin de la journée de jeudi aussi. Il adore ça et ne semblait pas freiné par les mauvaises conditions non plus. Il prend les tire-fesses seul et adore skier aussi. Mon mari n'osait pas trop aller sur de vraies pentes parce qu'il avait l'impression qu'il ne gérerait pas suffisamment la direction et/ou la vitesse. Moi j'étais convaincue que ça pourrait le faire. Finalement, le dernier jour de cours a mis tout le monde d'accord puisque, pendant les cours, ils ont pris le télésiège et ont descendu une bonne piste. Romain m'a dit "c'était trop fastoche, suffisait de suivre la madame". Du coup, mon mari l'a refaite avec lui l'après-midi et, de fait, il gère ça super bien mon loulou!
Après avoir fait quelques fois cette piste avec Romain, mon mari est reparti skier avec Marion pour profiter de la dernière belle journée. C'était top pour eux!
Moi je suis restée avec Romain pour qu'il puisse encore faire la piste le long du tapis roulant à la cool. Pareil que deux jours plus tôt: il montait... descendait… montait… Heureusement, il faisait seul; je n'avais rien d'autre à faire que le regarder au soleil. Il ne voulait pas arrêter. Je lui explique qu'on a quelques courses à faire avant de partir et qu'il faudrait donc qu'on songe à rentrer. Il me rétorque "tu vas faire tes courses et tu viens me rechercher ensuite. C'est bon, je me débrouille!". De fait mais… comment te dire, mon lapin!? Bref, on s'est mis d'accord sur un nombre de descentes, il les décomptait à chaque passage et puis… il m'a entubée d'une descente supplémentaire (je l'avais vu venir avec son air de canaille lors de ce qui était censé être le dernier passage).
Marion a évidemment, sans surprise, à nouveau eu la 1ère étoile (déjà eue l'an passé mais réinscrite cette année dans le même cours pour booster sa confiance). Et Romain a décroché son Ourson haut la main également.
Par contre, il m'a fait un de ces sketchs au moment de récupérer la médaille. Impressionné, trop d'émotions ou fatigué? Il a refusé d'aller chercher sa médaille. La monitrice est revenue vers lui en fin de cérémonie, lui a dit quelques mots (vraiment adorable la mono) et m'a donné la médaille en disant qu'il était sûrement impressionné.
Je vous mettrai quelques photos quand je les aurai mises sur le PC.
utterandco euh… comment dire? La carrière, c'était le cadet de mes soucis.

Je savais que je ne ferais pas de vieux os là-bas, que j'allais quitter à moyen terme.
J'ai dû "batailler" un peu pour obtenir des aménagements qui étaient pourtant légers et peu contraignants (90% puis 87,5% sur des formules différentes). Un temps partiel sur le type de poste sur lequel j'étais ne se faisait en principe pas (difficultés d'organisation). Mes managers m'ont dit: "ce n'est pas évident mais on préfère t'avoir à temps partiel que pas du tout". Alors elles mis en avant la confiance qu'elles avaient en moi et mon travail, mon professionnalisme et ont justifié comment elles allaient compenser en termes d'organisation pour faire approuver la demande par le chef de dep' et les RH. Mais je n'ai pas été "mise au placard" (ce qui arrivait généralement quand on voulait un temps partiel en-dessous du grade de manager).
Ceci dit, on trouve quand même des entreprises soucieuses de l'équilibre vie pro / vie familiale. Dans l'entreprise de mon mari, les temps partiels sont plutôt facilement accordés par exemple (ils acceptent aussi l'achat de jours de congés avec le bonus… intéressant fiscalement). Il faut dire que c'est un job qui s'y prête mieux que celui que j'avais. Je crois juste qu'il faut avoir pris un peu d'expérience pour y prétendre.
Mon mari a régulièrement été à temps partiel depuis plusieurs années, au départ sans recours au congé parental car il n'existait pas à 80% à l'époque (donc avenants au contrat à renouveler) puis via le congé parental quand la formule à 80% est apparue il y a quelques années. Ca a probablement ralenti un peu sa montée en grades mais ça ne l'empêche absolument pas de progresser pour autant ni d'avoir de nouvelles opportunités en interne. Là, ça fait une petite année qu'il est repassé à temps plein "pour les besoins du service" (et parce qu'il n'arrivait pas à se décider sur ce qu'il voulait comme formule pour son deuxième congé parental) mais il repasse à 80% à partir de juin.
Il est manager depuis plusieurs années - mais ne l'était pas lors de sa première demande de temps partiel - (et espère encore prendre du galon cette année) et quasiment tous les managers / directeurs avec lesquels il travaille sont à 80%. Je dirais que c'est presque culturel.
C'est comme le congé parental: depuis quelques années, les conditions de ce congé au Lxbg font que presque tous les pères de famille de notre entourage prennent au moins les congés parentaux auxquels ils ont droit (et parfois, restent à temps partiel ensuite), souvent à 80%, plus rarement les autres formules. Ils bénéficieraient presque d'un "daddy bonus" (peut-être pas en entreprise, mais au moins dans leur entourage). C'est considéré comme classe! Limite, ils devraient justifier de ne pas le prendre.
Bref, ça dépend du contexte. Tu verras une fois que tu seras dans l'entreprise si ton job s'y prête, si ça a l'air de faire partie de la culture d'entreprise, le point de vue de tes chefs à ce sujet…
De toute façon, si tu es embauchée pour travailler à temps plein, il est peu probable qu'une demande de temps partiel dans les mois qui suivent soit vue d'un très bon œil. Ca te laisse le temps de prendre la température…
EDIT: oups, j'avais laissé une coquille orth...