tycoyotte difficile à dire. Je n'oserais pas avoir la prétention d'assurer que c'est grâce à moi. C'est peut-être juste le fruit de la "sagesse" qui vient avec le temps.
Mais il est un fait certain: je sais me montrer particulièrement obstinée.
Dans ce type de cas de figure, je ne lâchais jamais l'affaire. Jamais! Hors de question notamment d'aller se coucher sans avoir crevé l'abcès, sans avoir eu une vraie réponse. Je suis d'une endurance sans faille en la matière. Mais je n'use pas de ruses particulières: c'est en mode "gros sabots", la sciante de base niveau expert.
Alors j'imagine qu'à la longue, il a dû intégrer que c'était dans son intérêt aussi de parler plus vite. Certes, on pourrait me reprocher de ne pas avoir été suffisamment respectueuse de son besoin d'intériorité, tout ça, tout ça… mais mes propres besoins devaient également être entendus (et comme ils étaient totalement aux antipodes de l'huître, il n'y avait de toute façon que peu de compromis possible).
Dans le fond, le faire parler, c'était un moyen d'entendre les vrais besoins derrière le mutisme parce que je ne suis pas devin. Alors j'ose espérer qu'il y a trouvé son compte en constatant petit-à-petit que c'était beaucoup plus constructif et agréable en termes de communication et d'épanouissement que la formule mutisme. J'ai quelques raisons de penser que c'est le cas. ;-)
Pour le même prix, je suis consciente que j'aurais pu le faire fuir parce que j'avais tout de la vraie casse-c*uilles de base dans ces moments-là. Ici, la trajectoire est positive (si tant est que tout ceci ait eu une incidence sur l'évolution); peut-être que sur un autre, ça aurait fait des dégâts.
Il y a quand même deux choses à préciser:
- mon mari n'est pas du tout un "ours" de nature dans l'ensemble de sa personnalité. C'est quelqu'un de tendre, sensible, sociable, drôle, etc.
- il ne traîne pas de "casseroles", n'a pas eu un passé difficile et des relations familiales conflictuelles; il est bien dans ses pompes.
Donc ce n'est pas tout à fait le même cas de figure. Et puis, de toute façon, il n'y a pas de recette miracle.
En tout cas, je comprends à quel point cela peut te peiner. J'étais tellement mal et triste quand ça arrivait… C'est si inconfortable…
Alors je t'envoie plein de réconfort et j'espère que tu parviendras à faire sortir ton "ours" de sa caverne.
Et concernant Robin, je te rassure, ça nous arrive à toutes de nous retrouver démunies et de prendre des actions / dire des choses qu'on regrette après coup. Sur le moment, tu agis à chaud en faisant pour un mieux et on ne prend pas toujours les décisions les plus optimales. Ca fait juste de toi quelqu'un d'humain en relation avec un autre humain. C'est ce qui rend la vie plus complexe mais aussi plus belle qu'un algorithme mathématique.
kasugaii merci. Mon doigt va bien. Pas de douleur (sauf si je sollicite directement la zone). Donc je me remets parfaitement bien. Je me suis fait un plus petit pansement aujourd'hui, ce qui me permet de taper nettement plus vite sur le clavier. :-D
C'est vrai que concernant l'écoute des patients, il y a encore malheureusement trop souvent à redire même s'ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier (et qu'une partie de ce constat est probablement imputable aux conditions de travail).
Le médecin était d'un calme olympien mais les deux seules phrases qu'il a prononcées étaient "c'est dans vot' tête Madame" et "vous êtes simplement stressée, Madame".
Rien qui soit susceptible d'aider en pareille situation, au contraire!
Un simple "je sais que ça fait mal, je suis navré" aurait déjà changé la donne. C'est d'ailleurs en substance ce qu'avait fait l'infirmier en s'excusant lors de la première désinfection (ça brûlait!).
Les enfants vont bien, je te remercie. Ils n'ont pas trop compris sur le coup ce qu'il se passait car on n'a pas pris le temps de leur donner trop d'explications. Le voisin nous a dit qu'ils avaient certainement besoin de se rassurer un peu au départ car ils ont posé quelques questions, mais la joie d'être avec les voisins a immédiatement pris le dessus et ils ont trouvé qu'on était de retour un peu trop rapidement.
Quand j'ai eu mes soucis de vésicule, le départ en ambulance avait stressé Marion et elle semblait avoir été vraiment marquée. Mais là, manifestement, pas de stress particulier (pourtant, ils ont bien vu le sang partout dans la cuisine ce soir-là). Ce matin, Marion était à l'étage quand j'ai refait mon pansement. Elle a voulu voir la plaie. Elle a observé avec intérêt mais n'est pas du tout effrayée par ce genre de trucs.
Bref, tout le monde va bien!
As-tu pu prendre contact avec la mairie pour fixer un RDV?
candy_up ah ouiiii, mais si personne n'est positif, ça n'est plus du tout le même cas de figure du coup!
Bon, ça se termine bien du coup!
Ah ben… il en a pris pour son grade (même si j'ai évité les noms d'oiseaux :-p). Les deux infirmiers qui étaient dans le bureau d'accueil attenant à la salle où j'étais soignée ont même ouvert la porte à un moment donné pour voir ce qu'il se passait.
Oooooh, trop bien tes voisins aussi!
Mais tellement triste pour ton chat. C'est horrible comme événement! Il y avait eu une suite à cette histoire vis-à-vis des auteurs?
sweetie mais regarde-moi cette bouille d'amour! Tu ne pouvais évidemment pas lui refuser!
Nouvelle tentative demain matin?
kami04 merci, c'est adorable. Expérience à oublier mais je vais bien. Le soir-même, j'étais KO après toutes ces émotions mais, le lendemain, j'allais déjà bien.
Je valide les idées de Laurie et Sandra!
lololabiscotte haaaan, je vois tellement la scène. J'ai le même à la maison.
Compassion!
elo7 ah ouiiiii, mince, j'avais oublié de te demander comment s'était passée l'intervention. Ca doit donc bien être fait en deux temps? Zut! Désolée pour toi.
C'est quand le retrait du kyste?
elo37 Anuki je ne connaissais pas. Petit poilu, oui, de nom, mais je pense n'avoir jamais lu.
mimosin je te remercie. Esthétiquement parlant, je ne sais pas ce que ça va donner. Mais pour le reste, ça a l'air de rouler! Vivement que les points soient retirés.
Je vais essayer de prendre RDV pour vendredi. On sera à J+7. Je n'ai pas trop envie d'attendre le lundi, soit J+10, parce que j'ai déjà eu la blague de chairs qui adhèrent aux fils à J+8 suite à une autre intervention.