lyzdekiel Quand tu dis opium tu fais référence à la lamaline ?
De nombreux antalgiques et anti-inflammatoires sont compatibles.
Tu souffres de neuroalgodystrophie ?
Pour les corticoïdes :
Citation :
Allaitement
Par voie orale ou intraveineuse :
On préférera la prednisone (Cortancyl®), la prednisolone (Solupred®) ou la méthylprednisolone (Solumédrol®).
A des doses ≤ 60 mg / j : l’allaitement est possible.
A des doses > 60 mg / j pendant une durée courte (<1 semaine) : l’allaitement est possible.
A des doses > 60 mg / j pendant une durée supérieure à une semaine ou après une injection IV de méthylprednisolone : l’allaitement est possible et il est préférable d’attendre si possible environ 4 heures entre la prise du traitement et la tétée.
Par voie intramusculaire :
Il n’existe qu’une seule spécialité, qui est indiquée dans la rhinite allergique saisonnière (triamcinolone).
Dans ce contexte, on préférera un corticoïde par voie nasale ou orale.
Par voie locale (inhalée, cutanée, articulaire, ophtalmique, nasale, auriculaire, rectale et intra-articulaire) :
l’utilisation des corticoïdes par voie locale (quelle que soit la molécule) est possible en raison d’un passage systémique faible.
Par voie cutanée :
On évitera le contact prolongé de l’enfant avec la zone de peau traitée chez la mère.
En cas d’utilisation sur les seins, on nettoiera la peau avant chaque tétée.
Pour les AINS :
Citation :
Allaitement
Par voie orale ou intraveineuse :
On préférera la prednisone (Cortancyl®), la prednisolone (Solupred®) ou la méthylprednisolone (Solumédrol®).
A des doses ≤ 60 mg / j : l’allaitement est possible.
A des doses > 60 mg / j pendant une durée courte (<1 semaine) : l’allaitement est possible.
A des doses > 60 mg / j pendant une durée supérieure à une semaine ou après une injection IV de méthylprednisolone : l’allaitement est possible et il est préférable d’attendre si possible environ 4 heures entre la prise du traitement et la tétée.
Par voie intramusculaire :
Il n’existe qu’une seule spécialité, qui est indiquée dans la rhinite allergique saisonnière (triamcinolone).
Dans ce contexte, on préférera un corticoïde par voie nasale ou orale.
Par voie locale (inhalée, cutanée, articulaire, ophtalmique, nasale, auriculaire, rectale et intra-articulaire) :
l’utilisation des corticoïdes par voie locale (quelle que soit la molécule) est possible en raison d’un passage systémique faible.
Par voie cutanée :
On évitera le contact prolongé de l’enfant avec la zone de peau traitée chez la mère.
En cas d’utilisation sur les seins, on nettoiera la peau avant chaque tétée.
Pour les antalgiques : (je sais que le laroxyl est souvent utilisé pour soulager les neuroalgodystrophies par exemple):
Citation :
- DOULEUR ET INFLAMMATION
Selon la nature et l’intensité de la douleur :
- L’utilisation du TENS est possible chez une femme qui allaite (cliquez ici).
- Parmi les médicaments, on choisira si possible en 1ère intention un antalgique de palier 1 ou un corticoïde, avant d’envisager l’utilisation d’un antalgique de palier 2 ou 3.
Antalgiques non opiacés et AINS (palier 1)
On peut choisir l’une des molécules suivantes en cours d’allaitement :
Le paracétamol (cliquez ici).
L’ibuprofène (cliquez ici).
Le kétoprofène (cliquez ici).
Le flurbiprofène (cliquez ici).
Le diclofénac (cliquez ici).
Le célécoxib (cliquez ici).
L’aspirine en prise unique (cliquez ici).
Antalgiques opiacés faibles (palier 2), si un palier 1 ne convient pas (cf. ci-dessus)
Tramadol :
Dans les 4 premiers jours qui suivent l’accouchement l’utilisation du tramadol par voie orale est possible chez une femme qui allaite.
Au-delà de cette période, un traitement par tramadol peut être envisagé en cours d’allaitement à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible.
Codéine :
Dans les 2 premières semaines qui suivent l’accouchement il est préférable de ne pas utiliser la codéine.
Au-delà des 2 premières semaines qui suivent l’accouchement un traitement par codéine est envisageable à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance maternelle (sédation, nausées …), la codéine sera diminuée, voire arrêtée.
Antalgiques opioïdes mixtes ou forts (palier 3)
Dans les 3 jours qui suivent l’accouchement :
L’utilisation de la nalbuphine ou de la morphine est possible.
Au-delà de ces 3 jours, si un traitement par un antalgique de palier 3 est nécessaire :
L’allaitement sera suspendu.
Corticoïdes
Les corticoïdes peuvent être utilisés chez la femme allaitante quelles que soient leurs voies d’administration et leurs posologies (cliquez ici).
2 - DOULEURS NEUROPATHIQUES
L’utilisation du TENS est possible chez une femme qui allaite (cliquez ici).
Les molécules suivantes sont utilisables pour traiter les douleurs neuropathiques en cours d’allaitement (par ordre alphabétique) :
L’ amitriptyline (Laroxyl®) (cliquez ici).
La clomipramine (Anafranil®) (cliquez ici).
La duloxétine (Cymbalata®) (cliquez ici).
La gabapentine (Neurontin®) (cliquez ici).
L’ imipramine (Tofranil®) (cliquez ici).
La lidocaïne en emplâtre (Versatis®) (cliquez ici).
Donc n'hésite pas à aller chez ton médecin pour trouver un traitement compatible en lui parlant du crat (centre de référence des agents tératogènes , c'est l'hôpital trousseau) et elactancia qui est souvent plus complet et qui est la référence internationale en matière de traitement et allaitement. On PEUT allaiter et être soignée correctement.
Il ne faut surtout pas se fier au vidal et aux notices de médicaments pour la compatibilité grossesse et allaitement.