mandolyne vous l'exploitez? Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer.
Franchement, je peux comprendre que l'avenir génère de l'angoisse quand on a des contrats précaires. Mais alors, tu fais au moins en sorte de ne pas être ingrat.
L'approche proposée par Camille est sans doute pertinente. Ceci dit, je suis persuadée qu'en pareille situation, je ne pourrais pas m'empêcher de souligner qu'il est gonflé et enjoindre au fiston de se prendre un appartement pour voir si, vraiment, vous l'exploitez (en lui mettant des annonces sous le nez).
Je trouve que ce que tu demandes est un bon compromis. Quand nous sommes sortis des études, mon mari ne voulait pas louer; le temps qu'il trouve un bien à acheter et qu'il signe, on vivait chez sa mère. Elle ne nous demandait pas de loyer. Mais ça tombait sous le sens pour nous de payer les courses (et je faisais toujours à manger pour elle aussi quand je préparais à manger, même si elle ne mangeait rien ou presque rien le soir en rentrant du boulot).
En plus, vous ne lui demandez que quand il travaille, ce qui est confortable. S'il avait un appartement, les charges tomberaient tous les mois quoi qu'il en soit. Et il faudrait bien qu'il se nourrisse a minima, quoi qu'il en soit. Mais j'imagine qu'il ne l'ignore pas.
C'est lui qui avait un rythme à l'envers (addict aux jeux la nuit... Sommeil le jour) et qui ne travaillait pas à cause de ça ? Si oui, il y a déjà un mieux s'il a retrouvé un rythme adapté à une vie sociale plus conforme et qu'il bosse, même si ce sont des CDD.
On connaît quelqu'un, presque 30 ans maintenant, n'a jamais travaillé, pas un jour. Enfermé dans sa piaule mode geek toute la nuit, dodo le jour... Logé, nourri, blanchi depuis toujours... La situation s'est enlisée, la mère a baissé les bras (elle a une petite de l'âge de mon fils qui vient d'être diagnostiquée TSA tiens, comme chez toi finalement).
On doit se sentir si impuissant en tant que parent. Je suis incapable de dire comment je réagirais (je n'imagine pas entretenir quelqu'un à ce point, persuadée aussi que ça ne rend pas service... Mais je n'imagine pas non plus en arriver à le pousser dehors au risque que ça tourne mal). Alors ça me fait flipper des situations comme ça. J'espère ne jamais y être confrontée.
Y aurait-il moyen de solliciter une assistante sociale? Ça rentre dans leur champs de compétences ça, non?