Joyeuse, elle en a une d'office sur le lit chez mes parents (la même que l'amovible que tu aimes bien, mais je crois qu'elle est fixée dans le lit par des vis, donc pas transportable). Mais je n'en ai pas utilisé chez moi, donc pas beaucoup de recul.
Pour ce qui est des déplacements, je ne sais pas si celle-là se fixe facilement sur tous les types de lit (si le rebord est trop large par exemple, ça pourrait ne pas fonctionner... contrairement à d'autres systèmes, comme la fixation sous le matelas). Le matelas au sol, ce n'est pas destiné à rester longtemps en principe. Chez nous, le matelas est resté à peine quelques semaines. Et effectivement, tu ne l'emportes pas en déplacement; à ce moment-là, trouver quelque chose à mettre au sol qui fasse office d'amortisseur, ce n'est généralement pas très compliqué (des coussins, des vêtements, une couverture, etc.). Par contre, si l'enfant a besoin de sa barrière (parce que ça le rassure, parce qu'il se cale toujours contre, etc.) et que tu ne l'as pas ou ne peut pas la fixer, tu es plus ou moins coincé.
Mais bon, à chacun de voir... Moi j'étais plutôt pour à la base... Au final, je trouve pas plus mal d'avoir fait sans. Mais elle n'est tombée que deux fois de mémoire, au tout début, parce que je ne pensais pas à border un minimum le lit. Si elle était tombée encore et encore et qu'on avait dû prolonger l'utilisation du matelas au sol, on aurait certainement reconsidéré la question de la barrière. Pour Romain, on verra... Je pense qu'on partira sur la même formule, et on verra ce que ça donne...
Enfin, je ne dirais pas que c'est absolument mieux sans, ni qu'il en faut absolument une au contraire. Chacun fait comme il le sent selon sa situation. C'était juste ma petite expérience "sans barrière".
Ah et sinon, par rapport à ce que tu redoutes un peu... Même si ma fille est d'un tempérament cool, je me demandais aussi si elle n'allait pas se lever et sortir de son lit à tout va au moment de la mise au lit, au moment où elle essayerait de trouver le sommeil. Mais aucun souci: c'est tout de suite passé comme une lettre à la poste. Faudra bien essayer un jour de toute façon.
Tu lui en as déjà parlé, du grand lit? Elle en dit quoi? Je sais qu'on en avait pas mal parlé avec Marion à l'époque, dans les mois / semaines qui ont précédé...
Ilai, c'est exactement ce que mon homme voulait éviter autant que possible.
Manana, c'est du boulot les mèches qui poussent vite!
Ca me fait penser à la frange de Marion. Une fois elle m'a fait une conjonctivite a priori parce que j'ai trop tardé à lui (faire) recouper. A force de les avoir dans les yeux, et qu'elle se les frotte aussi du coup, ça a dû irriter et créer une petite infection.
J'ai du mal à imaginer ton bébé avec la mèche de cheveux qui tombe jusque sur le nez.

J'imagine en effet que ça doit bien le changer du coup avec la coupe courte maintenant.
Melann, personnellement, je m'attendais à ce que ça soit difficile pour moi, à ce que ça soit sport, à ce que je me sente débordée en devant gérer les deux au début. Je redoutais cela en fait. Et effectivement, ça s'est révélé conforme à mes attentes (bon c'était particulièrement compliqué avec le petit... heureusement, la grande était crème).
On entend souvent que "avec le deuxième, tout est plus simple", ou "quand on sait en gérer un, on sait en gérer deux", ou encore "c'est plus facile de passer de 1 à 2 que de 0 à 1". Bah... Ce n'est pas le cas pour tout le monde en tout cas, car je ne me retrouve pas du tout là-dedans.
Je trouve que c'est difficile d'être tiraillé entre un grand qui n'est pas encore si grand et qui a besoin d'attention (d'autant plus que sa vie vient d'être bouleversée), et à qui il ne faut pas mettre un excès de responsabilités sur les épaules, et un tout petit qui est très demandeur de contact, de présence, de soins, etc., et à qui on voudrait donner autant qu'on a donné au premier.
J'avais en permanence l'impression de ne pas être "au top", de ne pas en faire assez ou pas assez bien, soit avec l'un, soit avec l'autre, voire avec les deux. Je me disais que je faisais aussi bien que je le pouvais, je me répétais que ça ne pourrait jamais être avec un deuxième comme avec un premier parce que le contexte familial est forcément différent, mais j'avais toujours la crainte de ne pas être dans un juste équilibre de ce que je donnais aux deux. J'aurais voulu me dédoubler, en quelque sorte.
Je suis plus apaisée de ce point de vue-là maintenant qu'ils sont un peu plus grands, mais ça n'a pas été simple d'aborder ça sereinement au départ...