Programme de travail d'un 4 ans

Que fait-il pour le moment? est-il bien sur le plat?
Pourquoi est-il au boxe la nuit, même en été?

Pour un 4 ans, monte 1 a 2 fois par semaine ( petite seance ) pour l'instant que du plat et de la balade, avec des barres au sol, cavaletti, saut de puce, .. A 5 ans voir plus commence a vraiment sauter ( si il est pret )

c'est ma petite soeur qui le monte donc pour l'instant

elle travail
- sur des cercles : engagement du posterieur, incurvation
-sur des lignes droites: la rectitude

-avoir un cheval qui tend son dos et qui vient chercher le contact sur le mors

en saut : petite hauteur 30cm
arriver calmement sur les barres

ensuite mes chevaux sont rentrés la nuit car nous avons régulièrement des individus qui rentre dans nos pré sans y etre invités par mesure de sécurité

ps: le poney connaissait deja les épaules en dedans, deplacements lateraux, ... quand on l'a eu

Moi je suis à 2-3 séances ne dépassant pas 40 minutes. Sinon, pas mal de travail à pied ! :D

netincelle a écrit le 31/07/2013 à 22h57: ensuite mes chevaux sont rentrés la nuit car nous avons régulièrement des individus qui rentre dans nos pré sans y etre invités par mesure de sécurité

Ils ont du culot ces gens là!

alexiacheval a écrit le 31/07/2013 à 22h54: Pour un 4 ans, monte 1 a 2 fois par semaine ( petite seance ) pour l'instant que du plat et de la balade, avec des barres au sol, cavaletti, saut de puce, .. A 5 ans voir plus commence a vraiment sauter ( si il est pret )

Tu conseils de faire faire des sauts de puce à un cheval de 4 ans visiblement peu travaillé ?

T'es au courant que c'est n'importe quoi ? Quand on ne sait pas on évite de donner des conseils qui peuvent nuire à la santé physique du cheval.

Un saut de puce est beaucoup plus dur physiquement pour un cheval qu'un obstacle isolé.
Un saut de puce nécessite déjà un certain capital musculaire.

J'ai eu ma jument quand elle avait 4 ans. Elle travaillait 4 fois par semaine ! Deux ou trois séances montée, et une ou deux séances de longe.
A la monte, sur le plat, on travaillait sur les cercles : agrandir, rétrécir, précision du tracés, etc... Et aussi sur des doublés, le but étant qu'elle arrive à bien marché droit. Puis beaucoup de travail de transitions, et de variation d'allure. Quand elle a été un peu plus avancée dans son travail, on a attaqué la décontraction et la cession de nuque, puis la mise en place. Tout ceci en 1 an.
A l'obstacle, je faisais beaucoup de cavalettis, pour vraiment qu'elle apprenne à gérer ses abords et ses foulées.
Et en longe, travail en extension d'encolure, la tête en bas, et variation de cercle, beaucoup de transitions.

Et voilà, maintenant la ponette en question a 5 ans et elle bosse vraiment bien à mon sens
Le principal, c'est de varier les exercices pour que ton cheval entre pas dans une routine, et qu'il s'ennuie pas...

urbanlegend a écrit le 31/07/2013 à 23h37: Tu conseils de faire faire des sauts de puce à un cheval de 4 ans visiblement peu travaillé ? T'es au courant que c'est n'importe quoi ? Quand on ne sait pas on évite de donner des conseils qui peuvent nuire à la santé physique du cheval. Un saut de puce est beaucoup plus dur physiquement pour un cheval qu'un obstacle isolé. Un saut de puce nécessite déjà un certain capital musculaire.

Oups, oui pardon je me suis trompée

bonjour,

pour un 4 ans qui commence le travail, on cherche le calme, la décontraction et un cheval qui se porte en avant de lui même.

pour construire la musculature, il faut un minimum de 3 séances par semaine quelque soit l'âge du cheval.
à 4 ans, on peut aller jusqu'à 4 séances par semaine; mais pas plus, et à condition de ne pas travailler en carrière à chaque fois.

donc globalement, au moins une séance en extérieur. on cherche un cheval calme et confiant; qui avance sans stress et sans précipitation. le choix des allures se fait selon le terrain, le niveau du cavalier et le calme que l'on peut obtenir.

ensuite, le travail à pied est toujours bénéfique, donc soit une séance dédiée par semaine, soit une petite détente en liberté ou en longe dans le calme (et oui encore) avant chaque séance.

pour le travail en carrière : des séances courtes, bien construites, sans en demander trop.
on s'attachera à chercher la décontraction, en travaillant sur de grandes courbes, des variations d'allures légères et des transitions en équilibre.

le travail à l'obstacle peut soit faire l'objet d'une séance particulière, soit s'intégrer aux séances de plat.
des parcours sur des barres au sol, puis des cavaletti, des lignes avec des contrats de foulées simples et plutôt en allant, des séances en liberté avec obstacle ou barre de réglage; les possibilités sont nombreuses.

normalement l'idée c'est que, fin de 4 ans :

le physique du cheval soit construit pour l'aider à porter son cavalier sans se faire mal et supporter le travail monté sans courbatures.

le cheval se déplace aux trois allures dans la décontraction, et sur un contact stable, aussi bien en carrière qu'en extérieur.

le cheval enchaine dans le calme des parcours simples avec des lignes faciles, le tout sur un contact moelleux et en étant attentif aux demandes de son cavalier.



pour résumer :
- au moins une séance dehors
- au moins une séance à pied
- deux séances en carrière max incluant plat et obstacle.


tout cela suppose un cavalier confirmé ou au moins bien encadré.

merci pour vos conseils

donc si j'organise mon programme de cette facon est ce que ca le fait :

par exemple :

lundi : longe
mardi: monté
mercredi: repos
jeudi : trotting en exterieur
vendredi: monté
samedi : repos
dimanche: repos

qu'en pensez vous ?

netincelle a écrit le 01/08/2013 à 13h56: merci pour vos conseils donc si j'organise mon programme de cette facon est ce que ca le fait : par exemple : lundi : longe mardi: monté mercredi: repos jeudi : trotting en exterieur vendredi: monté samedi : repos dimanche: repos qu'en pensez vous ?

Je trouve ca très bien, pas trop, pas trop peu.
Juste, tu pourrais inclure une séance de travail à pieds, tranquillement au pas (travailler par exemple, ce que tu compte faire monté le lendemain), le jeudi, et décaler ton trotting de manière à ce qu'il soit entre deux jours de repos si tu fais un bon trotting bien actif, ou sinon, après ou avant une séance de travail à pieds si c'est de la balade tranquille, j'éviterai quand même de monter 2 jours de suite pour ma part.

twenty20 a écrit le 01/08/2013 à 15h39: Je trouve ca très bien, pas trop, pas trop peu. Juste, tu pourrais inclure une séance de travail à pieds, tranquillement au pas (travailler par exemple, ce que tu compte faire monté le lendemain), le jeudi, et décaler ton trotting de manière à ce qu'il soit entre deux jours de repos si tu fais un bon trotting bien actif, ou sinon, après ou avant une séance de travail à pieds si c'est de la balade tranquille, j'éviterai quand même de monter 2 jours de suite pour ma part.

au contraire, je trouve son planning équilibré : deux cessions de deux jours de travail, avec à chaque fois une séance simple (longe ou trotting) puis une séance de travail.

le premier jour permet de remettre gentiment les codes en place si besoin et de mettre le cheval dans le travail; le deuxième jour, le cheval est normalement plus disponible, ce qui permet de travailler et de progresser facilement.

le trotting et le travail en longe ou liberté sont là pour que le cheval (je devrais dire poney dans le cas qui nous intéresse, pardon!) bouge le plus librement possible dans le bon sens.
c'est plus facile au début dehors ou sans le poids du cavaliers.

bellisimo a écrit le 01/08/2013 à 15h52: au contraire, je trouve son planning équilibré : deux cessions de deux jours de travail, avec à chaque fois une séance simple (longe ou trotting) puis une séance de travail. le premier jour permet de remettre gentiment les codes en place si besoin et de mettre le cheval dans le travail; le deuxième jour, le cheval est normalement plus disponible, ce qui permet de travailler et de progresser facilement. le trotting et le travail en longe ou liberté sont là pour que le cheval (je devrais dire poney dans le cas qui nous intéresse, pardon!) bouge le plus librement possible dans le bon sens. c'est plus facile au début dehors ou sans le poids du cavaliers.

Je suis du même point de vue, c'est pour cela que je conseillait une séance de travail à pieds juste avant la deuxième séance montée : longe (remettre le cheval "aux ordres") + travail monté le lendemain sur ce qui a été vu la veille, ou quelque chose de nouveau, repos, travail à pieds pour travailler certains points en particulier, ou apprendre un nouvel exercice + travail monté le lendemain. Et le trotting, que je considère comme assez physique, plus éloigné, après une journée de repos, ainsi ca évite aussi que le cheval soit monté 2 jours de suite, bosser 2 jours de suite oui, mais monter 2 jours de suite, pour moi ce n'est pas le top.

twenty20 a écrit le 01/08/2013 à 15h58: Je suis du même point de vue, c'est pour cela que je conseillait une séance de travail à pieds juste avant la deuxième séance montée : longe (remettre le cheval "aux ordres") + travail monté le lendemain sur ce qui a été vu la veille, ou quelque chose de nouveau, repos, travail à pieds pour travailler certains points en particulier, ou apprendre un nouvel exercice + travail monté le lendemain. Et le trotting, que je considère comme assez physique, plus éloigné, après une journée de repos, ainsi ca évite aussi que le cheval soit monté 2 jours de suite, bosser 2 jours de suite oui, mais monter 2 jours de suite, pour moi ce n'est pas le top.

monter deux jour de suite n'est pas un problème à mon avis; mais je pense qu'en réalité on ne met pas forcément la même chose sous le mot trotting.

pour moi, une séance ne doit jamais (et spécialement avec les jeunes chevaux) être dure physiquement.
on doit toujours rester en dessous des capacités du cheval, ça permet de ne pas entamer sa confiance. d'autre part, d'un point de vue plus sportif/physiologique, on commence toujours à construire un physique (c'est à dire musculature + cardio) sur du long et lent.

on aura à coeur de ne pas émousser l'envie du cheval, et donc de toujours le rentrer "frais" au début. la mise à l'effort se fait sur un physique nettement plus construit. les 4 ans restent des bébés.

c'est Pradier, par exemple, qui a toute une méthode pour construire le physique d'un cheval de complet en ne travaillant pratiquement qu'au pas en extérieur. le travail d'endurance ou de résistance se faisant en fonction de la pente. (je peux trouver la référence, si ça intéresse quelqu'un)

La référence m'intéresserait beaucoup si c'est possible!

azuth a écrit le 01/08/2013 à 19h06: La référence m'intéresserait beaucoup si c'est possible!

pareil!