Bonjour à toutes et à tous
Je m'étais abstenu, le temps de voir un peu ce qui se dirait... Dommage que parfois, le débat devienne houleux.
Voici mes observations
(je ne suis pas là pour juger ou critiquer... Chacun vis sa vie, avec sa conscience).
Il y a peu (je parle d'une échelle de temps de l'homme moderne) des découvertes ont été faites...
- Il n'est pas bon pour l'homme de vivre H24 dans un appartement de 50m² (ou plus, ou moins). On recommande donc une activité sportive plusieurs fois par semaine (voir tous les jours) et des activités de pleines air (les deux pouvant être cumulées).
- On a découvert (mais là, c'est la "bouche et/ou l'estomac" qui parle) que les animaux de fermes "libres" et les animaux de fermes "en batteries" présentés des différences comportementale, de santé (et de "saveurs"). Il est donc reconnu par beaucoup, que pour la santé "morale" et "physique" des animaux de basse-cour, qu'il vaut mieux des animaux élevés à l'ancienne, en extérieur, plutôt que des animaux élevés en batterie qui finissent par se montrer agressif envers leur congénère, prennent des tocs, perdent plumages et poils.... Bref le confinement ne semble pas plus convenir à nos voisins les animaux qu'à nous-même.
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Pour ce qui est de l'homme, à partir d'un certain âge, il est noté des différences importantes sur le physique et la mobilité ainsi que la "non dépendance" aux autres, entre les gens de la campagne et ceux de la ville.
(attention, on ne dit pas que les gens de la campagne, avec l'âge, n'ont pas de problème de santé dû à cet âge... Mais simplement, qu'ils sont beaucoup moins "dépendant" (physiquement) des autres... Ils sont plus alertes.)
Les jeunes poussent aujourd'hui, leurs aînés (ées) à "sortir", changer d'alimentation, prendre l'air... Espérant ainsi les préserver le plus longtemps possible et les voir vivres une vie de retraité paisible, plutôt que de les voir "avachis" dans un fauteuil, incapable de faire une petite ballade avec leurs arrière petits enfants.
Pourtant, (pour la génération actuel) certaines personnes d'un âge certain, ne voit pas ce que cela leur apporte de plus... Ils n'ont qu'une envie lors de ces fameuses ballades "de santé" de rentrer bien vite pour se mettre dans leur fauteuil et lire le journal (ou regarder la télé)... Après tout, ils ont toujours vécus comme ça... Et la preuve ils sont encore là.
Conclusion :
C'est plus une question d'habitude là, qu'une question de santé... Comme expliquer à quelqu'un, que ce qu'on ne disait pas "mauvais" avant, et aujourd'hui mauvais.
Tout comme on dit que fumer tue... Alors que pendant des dizaines d'années, la solde (salaire ou paie) d'un soldat, se composer en partie de "cartouches de cigarettes".
Avec beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de patience et de douceur... Car en plus, le mental des personnes "recluse" et "enfermée" et beaucoup "chatouilleux" que celui des personnes qui "respirent" et se "détendent" au bon air
(faut cul cette réponse, car en fait, à la deuxième catégorie, ben on ne dit rien, puisqu'ils font ce qu'il faut )
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Mais revenons à nos "moutons" (heu pardon "équidés"
L'homme d'aujourd'hui, découvre ou redécouvre, qu'il ne peut vivre bien et vieillir avec la pêche, s'il se "cantonne" dans son 50m². Ne sortant que pour se rendre sur son lieu de travail et de temps en temps, dire bonjour à Tonton et Taty (dans leur 50m²
).
Pourtant, depuis l'apparition des "tours d'habitations" il vivait comme ça.. (métro, boulot, dodo et pic-nic sur la pelouse du bas le dimanche).
Pendant des années, l'équidé à fait partie "intégrante" de la vie de "famille"... Utile
(pour ne pas dire nécessaire, voir obligatoire, suivant le lieu de résidence de ses "maitres") pour faire les courses, pour le transport de marchandise, déplacement sur de longues distances, et autres.
Si l'on regarde l'historique de vie des équidés, le cheval de campagne (plus souvent choisis pour ses qualité robuste = il fallait qu'il soit "multi usage") n'en vieillissait pas moins, beaucoup mieux que le cheval de ville (van taxi, ou tracteurs sur longue distance)... Les animaux de la campagne, une fois la journée terminée, allée au pré (suivant le temps) le plus souvent, alors que celui de "ville" finissait dans un "boxe".
Faut-il croire, que pour les équidés (comme pour les animaux d'élevages "boucherie") aussi, la vie de "reclus" n'est pas la meilleur qui soit ?
(je vous laisse à vos analyses et réflexions, je l'ai dis, je ne suis pas là pour juger ou critiquer, juste "observer". )
Je croise parfois des "propriétaires" qui me font remarquer, qu'après quelques heures (voir parfois minutes) au pré, leur compagnon se rapproche de la barrière et attendent.... De leur analyse (je parle des proprios) leur "compagnon" veut retourné au boxe
J'observe alors les faits suivants :
- leur compagnon sent leur odeur (je parle de celle du "maitre) et surtout le vois... = pour moi, il vient vite fait pour avoir la caresse et/ou friandise habituelle ou il s'est que le moment de rentrer au boxe, c'est aussi (souvent) le moment de la distribution du complément alimentaire et du foin qui arrive... Alors oui, il veut rentrer.
- leur compagnon à vécu plus de 10 ans, en pension "boxe"... Et du jour au lendemain on le met au pré ou paddock presque toute la journée... L'équidé est bien plus rassuré dans un environnement qu'il connait, avec les odeurs auxquels il est habitué... Alors l'odeur d'amoniaque (
même si peu perceptible, car boxe bien entretenu) lui manque, le foin à volonté dans le boxe, alors qu'au pré (suivant la saison) il faut qu'il se débrouille avec l'herbe bien verte... lui manque. Pour celui qui a vécu en boxe dans une pension ou un club, une bonne partie de sa vie (et qui n'a connu que cela) ce qui lui manque, ce sont les allés retours des cavaliers, l'attention des uns et des autres... celui-ci par une caresse, une carotte... Au pré... Ben il n'a pas tout ça.
Si de fait, il n'a jamais connu la vie de proximité avec ses compagnons que "séparé" par les proies des boxes et que du jour au lendemain il se retrouve en groupe, ou il faut qu'il apprenne à tenir sa place, que le contact lui impose des coûts de dents, des coût de sabots... Alors oui, il est pressé de rentrer là ou il a toujours vécu et se sent en sécurité...
Qui l'en blâmerait ? Surement pas moi.
N'oublions pas celui qui à vécu en boxe, et qui malgré le manque de contact "physique" avec ses congénères (n'oublions pas que le cheval est un animal grégaire) était rassuré par la présence du voisin qui mastique son foin, l'autre qui tape dans la porte... Lui aussi, qui henni pour avoir une caresse du cavalier qui passe par là... Et que du jour au lendemain ou met "seul" dans un grand pré ou il n'a jamais vécu, ne sait pas quoi faire... Lui aussi est pressé de revenir là ou il se sent "entouré" et en "sécurité".
Tout comme pour l'homme... Il y a les "acquis" de la vie de tous les jours, qui sont là... Il y a les habitudes (bonnes ou mauvaises) qui sont là, bien établis et il est difficile de changer (surtout si on a un âge certain et que l'on a vécu comme cela durant des années).
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Ce que j'ai observé dans ma courte vie.
J'ai eu la chance, durant quelques mois (enfin presque 4 ans) de vivre à la campagne, sur un grand terrain.. Ma chienne vivait en liberté... (pourtant, n'a connu la campagne qu'à l'âge de 7 mois = né en appartement, dans un cagibit).... Même lorsqu'il pleut, elle préférait resté dehors sous le porche, plutôt que de me rejoindre ou rentrer dans son chenil.
La vie à fait que ce logement a été vendu par son propriétaire (comme j'ai connu des revers de fortunes = qui n'a pas connu, ne juge pas) pour le moment, je suis entre deux adresses "en ville"... Ma chienne à changé... Son poil beaucoup moins beau (pourtant j'ai plus de temps pour la brosser) sa regard moins vif... Elle traine les pattes... Regarde les oiseaux ('après qui elle courait à la campagne) et se couche en soupirant.
Du point de vue analyse humaine je peu dire, sans trop me tromper, qu'elle s'ennuie à "mourir"... Mais ce qu'il y a dans sa tête, reste un mystère... Elle est toujours super heureuse du temps que je lui consacre, "me souris" à sa façon (oreilles droites, queue qui remue)... Mais le reste du temps
Se souvient-elle des moments ou elle courrait en liberté sur ce terrain courant après ce couple d'hirondelle qui revenait chaque année pour retrouver leur nid... De cet autre oiseau (surement non migrateur) et qui vivait dans ce grand pain... Piquant vers elle...... pour s'envoler au moment ou il faisait mine de le choper ???
Ou tout simplement, le manque d'espace l'empêchant de courir après cet oiseau, la pousse à tout simplement renoncer avec un soupir ?
Je ne peu pas lire ce qui se passe dans sa tête, je ne peu savoir laquelle de ses deux analyses et la bonne... Mais une chose est sur, "il y a un manque" quelque part.
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Pour avoir vu se magnifique Frison de 4 ans, que l'on a sortis du "groupe" ou il vivait (au pré) et le placer en boxe, pour le débourrer .. L'avoir vu les premiers jours, sauter dans tous les sens (possible) dans son boxe, essayer de sauter la porte... Hennir des heures pour appeler les autres chevaux...
L'avoir observé pendant ses "détentes" au paddock, le regard porter sur le loin, oreilles droit devant, hennir et attendre un retour à son appel...... Je peu vous dire, que ce cheval, n'aime pas le boxe.
Pourtant, au bout d'un temps (qui m'a paru une éternité) il s'est calmé... Mangé son foin avec gourmandise... Comme les autres, à l'heure de la distribution des rations journalières, il soufflait, tapait du pied dans la porte... Sortait la tête, le regard tourné vers la personne qui distribuait la nourriture.
Mais malgré cela, pendant des semaines encore... Au paddok, son regard se porté toujours au loin, ses "cris" étaient toujours aussi fort.
Parce que dans cet espace de "liberté" (restrainte) l'homme le travailler, il a fini par changé... Mais son regard aussi à changé..
Au bout d'une année, il était comme les autres.... Lui aussi après quelques heures (voir minutes) au paddok, demandait à rentrer...
J'ai gardé quelques part, dans un coin de mon cerveau, le souvenir de ce "poulain" à la robe si brillante, gambadant, sautant... Fière, heureux... Courant dans le vent, libre (même si dans une simple pâture)
S'il m'a marqué, c'est que c'est le cheval (je parle de la race) de mes rêves... Mais j'avais déjà observé cela avec d'autres chevaux.
Mais j'ai pu observé aussi, la différence, avec ces poulains, que rentrent les soirs froids, avec la mère au boxe... Qui par habitude le font "tout simplement" par ce que "maman" le fait.
Biensûr en liberté, dans le pré avec maman et les autres, il gambadait, sautait.... heureux et fière.
Biensûr lorsque l'homme l'a sevré et séparé de sa mère, il a hénni de toutes ses forces pour l'appeler à lui... Mais il n'a jamais cherché à "sauté la porte du boxe".. Déjà, il savait que c'était l'heure de la distribution de nourriture, déjà il savait que le paddok c'était pour la détente et/ou le travail.
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Mes observations m'ont conduites à ses réflexions (peut-être stupides) je vous laisse aux votre (je ne juge pas, je ne critique pas, juste j'observe).
Un cheval qui aura connu la vie de troupeau... Sera heureux de la retrouver les premiers mois de son débourrage, et vivra heureux entre le travail et sa vie au pré.
Un cheval qui aura connu très jeune, le boxe, le paddok... vivra "heureux" conforté dans ses habitudes... il pourra passé toute sa vie comme cela. Par ce qu'il n'a rien connu d'autre et que pour lui "c'est normal".
Un cheval qui aura connu le pré pendant les premières années de sa vie, finira pas vivre au boxe, par ce que l'homme le lui impose... Par ce que l'homme lui "impose" ce mode de vie et que "les voisins" (les autres équidés) vivent comme lui.
Nous ne saurons jamais ce qui se passe dans leurs têtes.. Nous pouvons juste dire que l'habitude (de vie ou imposer) fini par prendre le dessus (et c'est vrai aussi pour l'homme).
Est ce bon ou mauvais ?
Personne ne détient la réponse !
Aujourd'hui, les grands espaces libres ou les troupeaux vivaient "libres" on n'en trouve plus (ou vraiment très peu)...Aujourd'hui, l'homme "impose" partout sa dominance et sa façon de voir les choses... Il ne parle pas "animal", il ne réfléchis pas "animal"... Il parle "finance, confort" et impose ses règles, lois et barrières.
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Par ce qu'il à imposé sa façon d'être, sa façon de voir la vie et les choses.
Les "impératifs" font qu'il sera impossible (matériellement) à beaucoup d'offrir l'espace que d'aucun dira "nécessaire" au bonheur d'un cheval. Dans les grandes villes, ou proches de ses villes, il est rare d'avoir du terrain pour mettre les chevaux ailleurs qu'en boxe, une fois le "travail" fini.
D'autres auront la chance de vivre là ou il y a de l'espace et surtout de pouvoir "se payer" (en achetant ou louant) ses espaces.
Ses chevaux vivent pourtant... Sont-ils heureux de cette vie ? Personne ne peut le dire, par ce que l'homme ne parle pas "cheval" par ce que l'homme ne peut lire dans l'esprit des autres.
Pourtant ce qui m'a attiré mon attention sur le cheval, ce qui m'a toujours fasciné.. (et je ne suis surement pas la seule). Ce sont ces chevaux au prés, gambadant librement, jouant à se poursuivre, s'arrêtant pour se gratter mutuellement ses endroits qu'ils ne peuvent atteindre seul... Ce sont ses troupeaux de chevaux sauvages dans les émissions de télé, ce sont ses troupeaux dans les westerns.......
D'un autre côté, par ce que je suis attiré, fasciné par ces magnifiques animaux, grands, costauds... C'est aussi cela qui fait que depuis toute petite je rêve dans avoir un à moi... De le brosser, de le monter (un peu aussi)... De l'avoir là à porter de mains.
C'est un peu "égoiste" de ma part... Car ce faisant, pour mes besoins personnels (et qui n'ont plus rien à voir avec celles du passé = aujourd'hui on a la voiture, le tracteur, le bus...) Je suis prête à "enclaver" cet animal... Ce magnifique animal, dont les galops "libres et sauvages" m'ont fait rêver......
Bonne journée à tous