Au risque de me faire taper sur les doigts, tenter cette opération, c'était déjà énorme. Mais le faire sans avoir les moyens, c'est de la folie. Les soins sont loin d'être finis, et le pauvre Wellington n'est pas prêt de descendre de son hamac. C'est un acharnement thérapeutique pur et simple, qui peut être nocif pour le cheval.
Oui, peut être qu'il a la rage de vaincre, mais au bout de deux mois de suspension en l'air, sans bouger, sans copains, sans galoper dans son pré, aura t'il toujours le moral ? Et si la fracture ne se résorbe pas, et si ils n'arrivent pas à le sauver?
Je sais qu'avec des "et si", on peut refaire le monde, mais il y a tellement de raisons d'en trouver dans cette histoire...
C'est triste, c'est émouvant, et on ne peut pas s'empêcher de se demander ce que nous on aurait fait à la place de cette cavalière... Moi mon choix est fait, ça aurait été la libération pour qu'il aille galoper dans les nuages...
Beaucoup de témoignages peuvent montrer qu'avec du courage, on peut sauver son animal. Mais à quel prix ? Au prix de se ruiner, de rendre le cheval malheureux ? Au prix de son propre bonheur en ne regardant pas celui de son compagnon ?
J'espère de tout cœur que ce pauvre cheval va s'en remettre, mais il ne se rend pas compte dans son cerveau d'animal, que rien n'est terminé et qu'il n'a pas fini d'en baver...
(par contre, ce qui n'est pas normal, c'est de tenter l'opération sans en avoir les moyens, et faire des appels aux dons. J'ai lu plus haut dans le "débat" que quand les donateurs auront trouvés une histoire plus "croustillante", ils changeront de cible. C'est tout à fait vrai. Qu'elle ne compte pas trop sur Jooky ou sur l'appel aux dons pour payer la note, mais plutôt sur un emprunt...)
Bonne chance Wellington, je te souhaite tout le courage du monde