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Bon je me lance : la technique de PE de tailler en biais à la ligne blanche me semble excessive (parage hygiénique) ; peux-tu me dire si j'ai raison de ne pas appliquer ça ? Cela dit, ma pareuse fait un biais mais pas aussi prononcé... |
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ça dépend du pied!
C'est vrai que cette technique est hyper simpliste... et peut paraître Barbare quand on a sous les yeux tous les jours des pieds atrophiés....
Pour un VRAI pied, ce ne sera pas un problème et permettra d'être tranquille pendant 3/4/6/8 semaines... suivant la stimulation, l'usure et la vitesse de pousse.
Pour un cheval de boucherie par exemple... qui ne reçoit qu'un parage par an en moyenne, c'est une bonne solution.
Pour un cheval qui vit en estive... idem.
Pour un poney qui tond la pelouse...idem.
Pour un SF de 15 ans que tu viens de déferrer... ce sera le mettre mal à l'aise.
Pour aller bosser tous les jours ... pareil... et ça ne favorise pas une stimulation harmonieuse.
Faut bien comprendre que l'arche interne est composé des structures internes en interaction avec les structures externe.
Ceux qui pense cette technique barbare sont resté à la paroi porteuse.
OR, la paroi porteuse ne tient pas la route.
Le cheval marche sur son pied, protégé par sa sole et ses structures caudal.
Comme tous les mammifères.
Sa vitesse d'évolution lui a imposé de protéger ses structures par une coque de protection légère... qui participe à l'emmagasinage de l'énergie cinétique. (meilleur rendement)
Aucune structure ne doit être SUR sollicité.
Pas plus la sole que la paroi ou la fourchette... Mais il se trouve que la sole et la fourchette sont des structure de support plus importante que la paroi.
J'ai remarqué qu'en chanfreinant jusqu’à la ligne blanche, on sollicitait la sole périphérique, qui pouvait ainsi reprendre de l'épaisseur.
On peut donc (quitte à mettre des semelles) stimuler une structure pour qu'elle retrouve son niveau de performance optimal.
On parle quand même bien de sole périphérique (autour de P3) et pas de sole primaire (sous P3)...
L'appuie sur la sole primaire informe le cheval que ça ne va pas. Logique, les efforts se transmettant directement à l'os.
Tu remarques que la sole périphérique est bien la zone de support "autour" de P3 !
Les barres doivent s’arrêter avant d'être sous le naviculaire...
Le sabot n'est qu'une coque renferment un système hydraulique très performant, avec un coussinet amortisseur qui vient servir de butée (comme un silent bloc) en phase de mise en charge, lors de la descente de P1/P2.
Tout est prévu pour que l'os soit protégé et l'énergie utilisé pour la croissance, puis l’excédent dissipé sous forme de chaleur dans le membre par la biais du sang.
P3, grâce à une pince courte, peut gérer l'énergie de la phase de bascule pour transmettre l'énergie musculaire dans le sol.
Bref. Tout cela est super bien huilé!