|  | pour avoir essaye l'etriviere triangulée, sur deux chevaux différents, je trouve qu'autant sur le plat, pourquoi pas, autant a l'obstacle elle gêne plus qu'autre chose, notamment au niveau des réceptions.
et ça reste une solution plus ou moins "orthopédique", ça ne corrigera pas vraiment le défaut, ça ne fera que le masquer. il faut savoir être fixe en toutes circonstances, sur tous les chevaux, avec n'importe quel matériel.
et ça, ça ne vient pas avec des aides matérielles qui "bloquent". c'est important de bien dissocier immobilité et fixité, qui sont deux choses bien différentes |
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Pour avoir équipé un quinzaine de cavaliers avec l'étrivière triangulée de CWD ce qui leur a changé la vie sur le plat comme à l'obstacle à l'appel comme à la reception je peux dire qu'elle ne gène en rien ,et ne présente aucun aspect bloquant ou "orthopedique" (dont l'étymologie=l'enfant droit et non pas :prothèse)
Elle est d'ailleurs inspirée du western.
L'étriviere triangulée par l'écartement de ses attaches (2 points) ne "bloque en rien" l'étrier mais pendule moins loin,moins facilement -AV/AR- qu'une étriviere classiquement attachée(1 point).
Elle a principalement comme fonction de reculer la verticale d'attache de l'étrier (de 2 Cm) ce qui "place" le talon plus en arriere ,celui ci se "pose" différemment, et facilite le recul de la jambe.
Le cavalier se trouve alors naturellement en équilibre au dessus de ses pieds ce qui libère ses aides supérieures et lui permet de se détacher du soutient qu'il pourrait etre amené à demander aux rênes ,et en l'autorisant surtout à libérer la bouche pendant le saut.
La "correction de l' équilibre,dès qu'elle est acquise par le recul du talon,demeure par la suite,le cavalier recherchant toujours (avec toute autre selle ou étriviere au pied levé, la sensation qu'il a découvert,en étant "au dessus de ses pieds".
Il est exact ,toutefois que les premiers essais sont inconfortable par "résistance au changement" ,mais vous devriez perseverer jusqu'à ne plus sentir de gène.
Toutefois j' ai vu un ou deux cavaliers ,sur le nombre ,se dire géné , avec la CWD ,à la reception de l'obstacle .Ceux dont les jambes en effet, partait ,au planer,exagérement en arrière (talons en l'air) et dont la redescente en avant était :"en retard" pour les recevoir.
Cette mauvaise habitude vient de ce que ces cavaliers serrent les genoux autour desquels la jambe pivote provoquant un retard au retour du pied qui leur est nécessaire pour se recevoir.(jambe essuie glace).
Ce défaut passe assez vite avec un petit travail sur l'obstacle sans étriers,la pointe du pied maintenu vers le haut en fermant ses bas de jambe à l'abord,cequi entraine une récèption sur la face interne des cuisses et évite le choc (retard) des étrivieres sur le garrot.
