| l.bubu a écrit le 17/06/2014 à 00h09: |
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Oui je veux bien qu'on prenne le reflex de ce mettre en équilibre (c'est mon cas dans 90% des cas vu que j'essaye surtout sur les grosses distances de soulager au max ma monture), mais quand même on peut durant un galop ce dire tiens je vais réessayer de me mettre assis, de travailler un peu plus son galop (cadence, régularité, impulsion) et donc le cavalier à droit de bosser également  .
Même avec des chevaux un peu particuliers (ils le sont tous d'ailleurs, chaque équidés est différents pour moi, surtout les chevaux d'extérieurs) il est justement bénéfique d'essayer de corriger son attitude (même si bien sûre c'est compliqué de trouver ses défauts et de les corriger seule) et de ce remettre continuellement en question pour avancer.
Après comme vous le dites, certains chevaux ont des allures très "spéciales", il faut donc peut être du temps avant de bien réussir à accompagner ta nouvelle DP et pourquoi pas refaire quelques séances de mise en selle, et des séance sans étrier en pensant vraiment qu'à ta position (et surtout te relâcher notamment au niveau des jambes )
Ce n'est jamais facile (aujourd'hui par exemple, je me suis forcée à faire une séance de galop sans étrier en extérieur avec un cheval que j'ai du mal à accompagner mais que j'entraine pour des courses (pour son bien et le mien) . Le plus dure c'est les 2/3 premières minutes je trouve. Après il faut penser à sa respiration, regarder loin, tenir son dos tout en laissant le bassin accompagner le mouvement...)
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Quand tu montes a cheval depuis ta naissance, que tu as des chevaux que tu connais par cœur, que tu "lâches" l’équitation au profit de balade pénard, non, tu va pas t'amuser a faire de la mise en selle. Quand tu es cavalier, je dis pas mais quand tu es baladeur? Même pas en rêve.
Tu n’enlève jamais tes pédales et tu te met en équilibre, ça te soulage aussi parce que de toute façon, tu montes 1 fois dans le mois et encore donc t'as mal aux fesses.
Donc non, tu te dis pas "tiens je vais réessayer de me mettre assis, de travailler un peu plus son galop (cadence, régularité, impulsion)" parce que t'es a des années lumières de ça. T'es pas la pour bosser.
Et quand je dis particulier, je parle de mes chevaux, ceux qui les connaissent me comprendrons mais c'est des chevaux qui sortent du lot, des guerriers de CCE qu'on ne met pas entre toute les mains, qu'on vouvoie et qui disent merde parce qu'aujourd'hui c’était pas le jour.
Sur ce genre de chevaux, y'a pas de règles, un jour noir et un jour blanc, je demande et j'impose pas, je négocie pour éviter que le sang leurs monte a la tête et puis c'est tout. C'est 650kgs de muscle dont personne ne voulait avant moi et qui prouve bien que j'ai un coté suicidaire. Ils savent qu'ils sont les plus fort et on a pas envie de les énerver.
C'est ça mes chevaux particulier. Alors oui, sur ce genre de chevaux, quand t’arrête de travailler, tu commences a compenser un incompris, puis ça se transforme en défaut pour toi puis ça devient naturelle.
Et quand t'as quitter le milieu, que tu les gardes parce que t'as toujours eu des chevaux chez toi, que tu montes sur un coup de tête une fois dans le mois, bah tu reste renes longues, en équilibre, et t'attends que ton cheval ai retrouvé la terre ferme et qu'il garde ses 4 pieds au sol.
Et donc tu prends des défauts et ces défauts font que la communication devient carrément brouillé donc tu compenses encore plus, donc ils comprennent encore moins donc tu montes encore moins et au final, tu restes a pied et eux au pré.
Et puis bon, quand tu sortais sur de tres belles epreuves avant, que tu sortais en classique, que tu enchainais 130 ou 140 et que tu te rends compte que ça va plus. Je peux te dire que tu prend un sacré coup au moral. L'envie est là, tu t'occupes de tes chevaux tout les jours, tu les soignes, tu vois les copines continuer. Je peux te dire que ça démoralise comme jamais et que le mental suit plus. Et quand y'a plus la tête, c'est mort. Ça n'a rien de comparable avec un cavalier qui travaille et qui a un coup de mou dans son évolution.
J'arrive plus à m'asseoir, à "rentrer" dans mon cheval... Je souffre dès deux tours ! Du coup pour pouvoir travailler le loulou correctement je suis obligé de me mettre en suspension... J'ai d'abord pensé à la selle, puis j'ai pris la mienne et même problème. J'ai donc pensé à l'allure du poney, mais non, j'ai monté un autre poney, et c'est pareil. Donc c'est bel et bien moi le problème, ou peut être mes étriers que j'ai pris l'habitude de chausser dressage, mais qui ne correspondent peut être plus à mon assiette désormais... Le problème étant que si je chausse court, comme je suis petite, bonjour les pattes en avant...
Complètement éjectée vers l'avant !
