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Cheval de propriétaire blessé
Posté le 10/07/2014 à 17h19
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Posté le 10/07/2014 à 17h19
J'ai une jument depuis plus de cinq ans. Voici quelques temps, elle s'est blessée. Le vétérinaire a prescrit 5 mois de box, sans aucune sortie.
Je l'ai laissée 6 mois au box, par précaution, et car je ne voyais pas d'évolution positive au bout des 5 mois.
Durant cette période, je n'allais la voir que rarement (en moyenne 1 à 2 fois par semaine) parce que je la savais entre de bonnes mains et aller la voir tous les jours me causait une peine immense.
Je n'allais surtout pas la voir aux périodes d'affluence : Pas envie de voir les gens monter, ni d'expliquer à tout le monde ce qui se passe et pourquoi je ne la monte plus...
Ensuite, à nouveau sur recommandation du véto, elle a fait du "petit paddock". Un paddock grand comme deux box, pour qu'elle profite du printemps sans faire la folle, ce qui aurait remis en cause sa guérison.
Pendant 7 mois de soins, j'ai payé la pension pour être sûre qu'elle serait entourée des chevaux qu'elle connaît. J'ai des box à la maison : Ça ne m'aurait rien coûté de la mettre "au rebus" toute seule.
Au bout de ces 7 mois, il s'est avéré qu'elle ne pourrait plus être remontée. En théorie, elle est bonne pour la boucherie.
Pourtant, elle est maintenant au pré (avec 2 autres chevaux), chez moi.
Lorsque j’ai découvert qu’elle boitait, sans connaître la gravité de la boiterie, j’ai dû dire quelque chose du genre : « Fais ch…. de boiter en pleine saison de concours. »
Je trouve les propos de ce post inadmissibles : J’ai un cerveau. Je n’ai pas emmené ma jument à l’abattoir et pourtant je l’avais achetée pour faire des concours : J’ai été et je suis donc déçue d’avoir un cheval de concours gâché. Je suis surtout heureuse que ma jument soit au pré à mes côtés.
Il est possible que des cavaliers ignorant cette histoire pensent que l’enfermement de ma jument était un abandon. Peut-être ces personnes imaginent-elle aujourd’hui que je l’ai mise au couteau. Mais je ne le pense pas, je préfère croire que les gens NE JUGENT PAS SANS SAVOIR.