Une petite histoire de chevaux.

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Une petite histoire de chevaux.
Posté le 19/07/2014 à 21h34

Bonjour ! Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour en parler, mais j'écris une petite histoire de chevaux, et j'aimerai bien avoir votre avis. Je publie ici le chapitre un, et si ça vous plait, je mettrai la suite :)

-Le Jeu des Options-

-Chapitre I-

Heathcliff galopait vers le premier obstacle de l'enchaînement. Hortense contrôlait parfaitement l'amplitude de sa foulée. Elle attendit que l'alezan prenne sa battue d'appel pour se mettre en équilibre au dessus de sa selle. Un instant plus tard, le hongre se rétablissait de l'autre côté des palanques avec une souplesse de chat. Sa cavalière ne se laissa pas distraire et ralentit son allure pour négocier le tournant qui l’emmènerait vers le second obstacle. Le sable vola autour des sabots d'Heathcliff tandis qu'il reprenait de la vitesse pour sauter l'imposant oxer qui se dressait devant lui. Il lui restait encore à franchir une ultime difficulté : un double composé de deux verticaux d'environ un mètre dix chacun. Sa cavalière le retint à l'abord du premier obstacle, dont il ne fit qu'une bouchée. Heathcliff parvint à ne faire qu'une seule foulée entre les deux obstacles, réussissant l'exercice avec brio et une aisance déconcertante.

''-Il est vraiment excellent. Je pense que vous êtes prêts, tous les deux.''

Hortense repassa au pas, défit la jugulaire de sa bombe Samshield hors de prix et se tourna vers celle qui avait parlé. Hélène, la monitrice d'équitation engagée par son père pour donner les reprises aux élèves du centre équestre, se tenait au milieu du manège, les bras croisés. Ses cheveux châtains étaient retenus par une longue tresse qui retombait sur son épaule, et ses yeux verts toisaient Hortense et sa monture avec une expression proche de l'admiration.

''-Franchement, j'espère que vous allez gagner, dit-elle.
-Moi aussi, répondit Hortense en caressant l'encolure de sa monture. Ça fait des mois que je m'entraîne pour cette compétition, et Heathcliff est fin prêt.''

La brune dessangla son cheval d'un ou deux trous et sortit du manège, rênes longues. Dans trois mois avaient lieu les championnats d'Europe junior de saut d'obstacles, auxquels Hortense allait participer pour la première fois. Son père, Sébastien Deschamps, directeur du centre-équestre La Désirade et cavalier de CSO, l'avait entraîné et soutenue lors de toutes ses compétitions, et ce depuis qu'elle était enfant. Et il y a deux ans de cela, il lui avait offert Heathcliff, le prodigieux selle français avec lequel Hortense avait remporté toutes les compétitions locales, et les Championnats de France. Ce cheval était de loin le plus brillant qu'elle aie jamais monté, et il avait le niveau nécessaire pour une telle compétition.

Il était déjà six heures du soir, mais le soleil brillait toujours dans la coure de La Désirade. Tout était calme. Les reprises s'étaient finies tôt cet après-midi, comme tous les samedi. Sans scrupule, Hortense avait laissé Hélène ranger seule les barres dans le manège. C'était un des privilèges d'être fille de cavaliers : Hortense pouvait profiter du personnel, des infrastructures et des chevaux du centre-équestre, et tout cela chez elle. En effet, Hortense et ses parents vivaient dans une vieille maison de pierre qui se trouvait juste en face du manège olympique, à deux pas des écuries et de la carrière.

Hortense rentra Heathcliff dans son boxe, le plus spacieux de l'écurie principale. Elle l'étrilla longuement, et vérifia consciencieusement chacun de ses membres pour être sur qu'il ne se soit pas blessé pendant le travail. L'alezan était en pleine forme, il n'avait jamais aussi bien sauté que ce soir et l'adolescente était plus que préparée pour cette compétition.

Il était un peu plus de sept heures lorsque Hortense poussa la porte de la maison. Sirius, le dogue allemand noir et blanc, l'accueilli joyeusement en remuant la queue. Après lui avoir donné quelques caresses, Hortense le repoussa gentiment et retira ses bottes sur les marches de l'entrée et se précipita à la cuisine, où sa mère faisait les comptes du centre-équestre.

''-Salut maman ! Fit Hortense en l'embrassant. Je viens de travailler avec Heathcliff, il a sauté comme une dieu... Souple, calme, à l'écoute... Un vrai plaisir ! J'aurai voulu que papa voit ça... Au fait, où est-il ? Toujours en concours près de la frontière allemande ?
-Oui, lui répondit sa mère de sa voix douce. Je viens de l'avoir au téléphone, il partaient seulement, il va rentrer tard... Il est arrivé premier en amateur Élite avec Volcanic Mambo... Tu sais, cet étalon pie qui avait affreusement peur de l'eau !
-Oui ! Il est vraiment bizarre ce cheval. Une fois, il a refusé d'entrer dans la carrière parce qu'il avait plu la veille et qu'une grande flaque s'était formée. C'est super ! Papa mérite cette première place, il en a tant bavé avec ce cheval...''

Les conversations ressemblaient souvent à cela dans la famille Deschamps. Uta, la mère de Hortense, était une cavalière de dressage de haut niveau, qui possédait des chevaux allemands. Sa monture favorite était Stendhal, un imposant étalon noir aux allures magnifiques. Uta donnait également des leçons de dressage en cours particuliers. Hortense aimait beaucoup cette discipline, qui alliait élégance et technique, mais n'avait jamais eu la patience nécessaire à la pratique du dressage et à l'apprentissage des airs d'école.

''-Cet après-midi, ta copine Adélie est passée. Elle a aidé Jules à faire les boxe matins, et pour la remercier, je lui ai fait monter Cendre. Elle se débrouille bien.
-Elle devait être ravie, dit Hortense.
-Je ne te le fais pas dire, elle m'a sauté dans les bras...''

Hortense éclata de rire. Elle avait passé la mâtinée dans la forêt, en promenade avec Sully, une vieille jument de club, et Adélie ne l'avait pas prévenue de sa visite. La petite blonde était sa meilleure amie. Contrairement à Hortense, elle ne possédait pas de cheval et sortait très peu en compétition. Sa passion était le dressage et elle rêvait de pouvoir prendre cours régulièrement avec Uta. Cependant, ses moyens ne le lui permettaient pas. Adélie s'était prise d'affection pour Cendre, une jeune jument hanovrienne appartenant à sa mère.

Hortense et sa mère dînèrent, avec un sujet de conversation bien moins plaisant que les chevaux.

''-J'ai reçue ton dernier bulletin de note, lui dit Uta. Et il n'est pas très bon. Il va falloir songer au bac, Hortense. Je sais bien qu'avec les championnats d'Europe, tu es un peu préoccupée, mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire en classe.
-Mais...
-Hortense, as-tu fait ton travail d'anglais ce soir ? Je ne crois pas. Pourtant, tu as eu toute la journée pour te pencher dessus.''

Quand sa mère était comme ça, Hortense préférait ne pas protester. Elle monta au premier étage, prit une douche et se rendit dans sa chambre. La pièce était lumineuse, grâce à la grande fenêtre qui donnait sur le centre-équestre. Les murs étaient tapissés de photos de chevaux et sur une étagère se trouvait tous les trophées, plaques et flots que la petite championne avait remportés au fil des années. Hortense ouvrit pour la première fois depuis longtemps son cahier d'anglais. Elle essaya de se concentrer. Elle lut trois phrases, retourna son stylo dans sa main, les relut. Dans sa poche, elle sentit son téléphone vibrer. C'était un message d'Adélie :

''Alors, comment c'était cet entraînement avec Heathcliff ? Bien, j'espère. Ta mère m'a fait monter Cendre, c'était génial. Cette jument est extra, tu as vraiment de la chance de monter des bons chevaux tous les jours. Demain, je passerai aux écuries. Tu seras là cette fois ?''

Visiblement, Adélie, elle, avait déjà fait ses devoirs d'anglais. Encore une divergence entre les deux amies : leurs résultats scolaires. Hortense décida de renoncer à travailler ce soir : demain, c'était dimanche, et si Adélie passait aux écuries, elle aurait tout le temps de l'aider à faire son devoir. La brune referma donc ses livres, rangea son stylo dans sa trousse et s'allongea sur son lit pour répondre au message d'Adélie :

''Oui, pas de soucis. On aura qu'à partir en balade. Après, tu crois que tu pourrais m'aider pour mon devoir d'anglais ? Je n'y comprend rien...''

Une demie-heure plus tard, qu'Hortense avait passé à se demander quelle tenue d'équitation elle porterait le lendemain, Adélie lui répondit :

''Bien-sûr. C'était vraiment facile... Bon, je vais me coucher, bonne nuit...''

Hortense regarda sa montre : il était neuf heures et demie du soir. Pour elle, bien trop tôt pour se coucher. Et comme elle n'avait pas fait ses devoirs, la brune n'avait pas trop envie de se retrouver en tête à tête avec sa mère. Cette dernière devait continuer à faire ses comptes dans la cuisine. La jeune fille décida donc d'aller voir les chevaux. Elle enfila un blouson par-dessus son pyjama – les nuits étaient encore fraîches – et sortit en catimini de la maison, en évitant la cuisine où, en effet, la lumière était encore allumée.

Hortense se rendait souvent dans les écuries le soir. Elle aimait écouter la respiration des chevaux assoupis, respirer l'odeur de foin sans être dérangée. Comme toujours, elle passa un peu plus de temps devant le boxe d'Heathcliff. Son protégé passa la tête dans l'ouverture de la porte pour recevoir une caresse, ou mieux encore, une friandise. Il eut droit à un morceau sucre sorti de la poche de sa cavalière.

''-Tu as très bien sauté, mon beau, lui dit-elle en lui caressant le chanfrein. Je suis fière de toi, tu as fait pleins de progrès.''

Hortense laissa le hongre tranquille et poursuivit son petit tour des écuries. Elle accorda un instant à Polo, le poney avec lequel elle avait fait ses premiers podiums, et à Stendhal, le meilleur cheval de sa mère. Cendre, la jument alezan brûlée crins lavés tant aimée d'Adélie eut elle aussi droit à une friandise.

Alors qu'elle était sur le point de quitter les écuries pour aller se coucher - il était bientôt onze heures du soir – Hortense entendit du bruit. C'était son père qui revenait de concours ! Elle sortit en courant des écuries et alla à la rencontre du camion, qui venait de pénétrer dans la coure du centre-équestre.

''-Qu'est-ce que tu fais dehors à cette heure ? Lui demanda son père qui descendait de la cabine du camion.
-Je suis allée voir les chevaux. Tout à l'heure, j'ai sauté avec Heathcliff, il a été formidable.
-Je suis très fier de toi, dit l'homme en lui passant une main dans les cheveux. Hé, Marc ! Appela t-il en se tournant vers la cabine. Tu peux faire descendre le pont ?''

Le père de Hortense, Sébastien Deschamps, était un cavalier réputé dans la région. On lui confiait des chevaux, et il les entraînait dans le but de les sortir en concours, comme il l'avait fait avec Volcanic Mambo. A son arrivé, le drôle d'étalon était très difficile à monter (Sébastien avait dû le travailler avec un mors très sévère appelé pelham). Il refusait souvent les obstacles et était impossible à mettre sur la main. Mais à force de persévérance, de patience, le cavalier était parvenu à s'entendre avec le pie. A présent, il pouvait enchaîner un parcours d'obstacle avec lui et, comme aujourd'hui, décrocher une première place.

Hortense aida son père et son ami Marc -propriétaire de chevaux- à débarquer les équidés, épuisés par cette journée de concours. Sébastien laissa sa fille s'occuper de Volcanic Mambo, la star du jour. Hortense le ramena à son boxe, lui retira ses protections de transport et défit les tresses de sa crinière et de sa queue avant de le nourrir. L'étalon plongea la tête dans sa ration. Hortense quitta l'écurie et retourna dans la coure. Marc était parti et Sébastien garait le camion – un vieil engin presque aussi difficile à manœuvrer que Volcanic Mambo ! Quand il en descendit, il s'assura que toutes les portes de l'écurie étaient bien fermées (il ne faudrait pas qu'on lui vole un cheval) !

Hortense et son père rentrèrent à la maison bras-dessus bras-dessous.

''-Alors, raconte-moi cette séance avec Heathcliff, lui dit-il. Il ne t'a pas embarqué ?
-Ah ça non ! Il a été doux comme un agneau, je pouvais contrôler sa cadence.
-Quelle hauteur as-tu sauté ?
-En fin de séance, j'ai enchaîné trois obstacles, deux à un mètre et le double à un mètre dix. Je ne l'ai pas trop poussé.
-C'est bien. L'important n'est pas la hauteur, mais la technique.
-Je le sais, papa.''

Le père d'Hortense était d'excellente humeur grâce à sa victoire. Quand ils entrèrent dans la cuisine, il entreprit de raconter à sa femme et sa fille son exploit du jour. Uta était si heureuse qu'elle sembla avoir oublié sa petite dispute avec Hortense. Pour la famille Deschamps, une victoire signifiait aussi une rentrée d'argent, et une bonne publicité pour attirer de nouveaux clients et propriétaires.

''-Quand j'ai abordé le triple en fin de parcours, leur confia t-il, j'ai cru que Volcanic allait se planter. Je le sentais fatiguer. C'était la première fois qu'il courrait une telle épreuve. Il a dû faire preuve d'une grande volonté. C'est un cheval imposant, et la piste était assez exiguë. Il a fait un énorme effort pour lancer ses postérieurs au-dessus des obstacles du triple. J'étais très content de lui. Et, devinez quoi, Éveline Teitgen m'a demandé si Volcanic faisait des saillies.... et que ça l'intéressait pour une de ses poulinières.
-Et que lui as-tu répondu ? Demanda Uta, suspendue aux lèvres de son mari.
-J'ai dit que j'allai en parler à son propriétaire, dit Sébastien avec un sourire en coin.''

Il but une gorgée de café. Mme. Teitgen était une cavalière de la région, qui faisait un peu d'élevage amateur. C'était une adversaire sérieuse en compétition et Sébastien faisait souvent affaire avec elle.

''-Et vous ne connaissez pas la dernière, reprit-il.
-Quoi ? Demandèrent Uta et Hortense.
-Je voulais vous faire la surprise, mais bon... Hélène a acheté de nouveaux chevaux pour les reprises. On manquait de chevaux de club et le départ en retraite de Caramel et d'Elebel n'a rien arrangé. Je lui ai donné un budget pour trouver de nouveaux chevaux, elle a fait une sélection qu'elle m'a montré rapidement. Ils ont l'air pas mal, dans le lot, il y a un joli gris, je suis sûr qu'il plaira à ta copine... Magali, c'est ça ?
-Adélie, dit Hortense. Elle s'appelle Adélie. C'est chouette, j'en avais marre d'entendre Hélène maugréer à longueur de journée qu'elle était obligée de faire faire trois heures par jour à certains chevaux.
-Sois gentille avec Hélène, dit Uta. Tu sais que ce n'est pas facile d'être monitrice. Toutes les cavalières n'ont pas la même chance que toi. Regarde Adélie...''

Hortense grogna. Elle n'appréciait pas trop la nouvelle professeur d'équitation que ses parents avaient engagée. Elle était gentille, certes, elle l'encourageait souvent quand elle travaillait avec Heathcliff, l'aidait, mais Hortense n'aimait pas ses manières trop polies, son ton parfois mielleux lorsqu'elle parlait avec ses parents, l'admiration et la sympathie que tous lui portaient. En fait, l'adolescente éprouvait plus de jalousie que de mépris vis-à-vis de la jeune femme.

''-Il est tard, dit Uta après avoir jeté un œil à sa montre. Très tard. Tu devrais aller te coucher, Hortense.
-Moi aussi, fit Sébastien en se levant. Demain après-midi, je vais devoir accueillir les nouveaux chevaux. Heureusement que Jules sera là pour m'aider.
-Mais demain après-midi, protesta Hortense, tu m'avais dit que tu me regarderai monter Heathcliff.
-Tu l'as déjà fait sauter aujourd'hui, lui dit son père. Emmène-le plutôt en balade, ça lui changera les idées. Et l'après-midi, viens m'aider avec ta copine Magali.
-Adélie, corrigea encore une fois Hortense. D'accord papa. D'ailleurs, je lui avais dit que l'on pourrait partir en balade. Maman, elle pourra monter Cendre ?
-D'accord, dit Uta avec un sourire.''

Hortense leur souhaita bonne nuit et quitta la pièce. Elle s'apprêtait à s'engager dans les escaliers lorsque sa mère, semblant se souvenir de quelque chose, la rappela :

''-Hortense ?
-Oui ? Fit l’intéressée en revenant dans la cuisine.
-Dis à ta copine de ne pas trop s'attacher à Cendre, dit Uta.
-Pourquoi ? Tu devrais être contente qu'elle s'occupe aussi bien d'elle.
-Tu sais que l'on m'a confié Cendre pour que je la travaille dans le but de la vendre à un bon prix. Elle ne restera pas éternellement ici.
-D'accord, soupira Hortense en faisant la moue, je le lui dirai. Bonne nuit.''

Hortense monta les escaliers pour aller se coucher. Une fois de plus, elle se rendait compte de la chance qu'elle avait de posséder son propre cheval. Elle savait que personne ne pourrait lui retirer Heathcliff, et qu'elle n'en serait jamais séparée. La brune entra dans sa chambre et s'enfouit sous sa couverture. Elle n'avait toujours pas prêté attention à son devoir d'anglais, qui l'attendait encore sur son bureau.
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Chronocide

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Posté le 27/07/2014 à 22h22

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Posté le 27/07/2014 à 22h50

c'est bien, mais le coup de "l'adolescente miracle qui approche le cheval en 10 min et qui l'attrape), ça ne me plait pas trop... C'est banal, en fait...

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Posté le 27/07/2014 à 22h51

c'est bien, mais le coup de "l'adolescente miracle qui approche le cheval en 10 min et qui l'attrape), ça ne me plait pas trop... C'est banal, en fait...
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