|  |
Oui, effectivement: en plus des chevaux, ils rachètent non pas les cavaliers, mais les meilleurs entraineurs. Toujours pareil: il y a des propositions qui ne se refusent pas, à moindre d'avoir un énorme problème idéologique avec celui qui propose le gros chèque ;)
|
|
|
Nuançons quand même. Le Qatar part de tellement loin qu'il est nécessaire pour eux d'avoir un entraîneur en mode "moniteur d'équitation". Et je doute que ce soit Ian Tops qui entraîne au quotidien les cavaliers compte tenu de son "vrai" métier qui est la vente de chevaux.
Avoir Ian Tops n'est pas l'unique raison de leur réussite. Ils ont clairement de bons cavaliers qui se dédient à ce sport.
Rien de différent avec ce qu'on a fait pendant les 100 dernières années: nous avions les meilleurs entraîneurs, les meilleurs chevaux, les meilleurs cavaliers, et le tout financé par les finances publiques. Maintenant on va devoir un peu partager les succès.
|  |
Ça se voit énormément dans les autres sports: dans des pays comme la Chine, un exploit sportif est élevé au rang de fierté nationale, ces pays donnent beaucoup de valeur au rayonnement des performances humaines au travers du monde.
Pour nos sociétés occidentales, au contraire, le sport semble n'être plus qu'un loisir, du coup, il parait superflu d'y injecter énormément de ressources (temps, argent, infrastructures), car on estime qu'il y a d'autres priorités.
Résultat, les rares sportifs qui s'en sortent, pour la plupart d'entre eux, ils se sont fait seuls, sans beaucoup d'aides (et AMHA, on rate beaucoup de talents, tellement ça peut être décourageant) |
|
|
Je nuancerais le terme "société occidentale" parce que les Etats Unis valorise énormément le sport et la réussite sportive quelque soit le sport. Mais ce n'est pas l'Etat qui finance le sport, mais les universités ou des sponsors privés.
C'est vrai que nous en France on a un regard assez rieur sur le sport. On va demander "mais c'est quoi ton vrai métier sérieusement?" à un cavalier international de CSO.