m_eve a écrit le 04/10/2014 à 21h57: |
|  | Perso moi je suis partisante de l'équipement le plus simple possible : muserolle française pas trop serrée, mors de filet et pas d'enrênnement.
Je pars du principe que quand on a un souci, le problème doit se régler par le travail sur le plat et souvent aussi par une remise en question du cavalier.
Après, je ne suis pas extrémiste... Je suis consciente que le sport (le cso en premier) est de plus en plus exigeant, que les chevaux de haut niveau sont parfois délicats à monter et que pour plus de précision les cavaliers de haut niveau peuvent avoir recours à des mors sévères.
Après, pour les amateurs, je dirais que l'usage doit être justifié et juste, qu'il ne faut pas entrer dans une escalade de la sévérité...
Pour les enrênnements, je suis par contre un peu plus catégorique... A mon sens leur seul intérêt est de pouvoir s'en passer ;-) Je vois régulièrement des cavaliers pros monter leurs chevaux tous les jours avec des rênes allemandes par exemple, et ça me dépasse complètement !
Ok, un enrênnement bien utilisé peut s'avérer utile pour montrer au cheval la bonne position, mais une fois de plus je pense que rien ne vaut un bon travail sur le plat...
Après, je trouve que les enrênnements peuvent être utiles à la longe, mais encore faut-il choisir le bon et savoir l'utiliser ;-) |
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Je pense que la bonne position est le
RESULTAT d'un bon travail, de longues séances de gymnastiques, et non le moyen de muscler son cheval. Enfin c'est même pas moi qui le pense, c'est les grands maîtres de l'équitation qui le disent.

Un enrênement ne sers qu'à masquer les vrais problèmes, à savoir le refus du contact main-bouche, la contraction, et bien d'autres.
Idem pour les embouchures sévères: quand on apprend au cheval que le contact n'est pas désagréable, en s'efforçant de ne jamais agir sur les barres ni sur la langue (donc en gardant toujours les mains au-dessus de la bouche de façon à n'agir que sur les commissures),et en pratiquant la descente de main (ce qui veut dire "arrêter la demande", et non "baisser les mains"

) à la seconde où on obtient ce qu'on a demandé, il est inutile d'avoir recours à des mors coercitifs.