jktm
Si votre cheval est atteint de DPIP (= Cushing) et a fait des fourbures, cela laisse supposer qu'il fait (ou a fait car normalement le prascend + régime pauvre en sucres permet de réguler le problème) de l'hyperinsulinémie et/ou est insulino-résistant. Un dosage de l'insuline (à jeun pour dépister l'hyperinsulinémie et après un repas pour tester l'insulino-résistance) vous permettrait de savoir ce qu'il en est.
En tout cas, il est certain que s'il mange des pommes en quantité non négligeable, l'apport en sucres qui en résulte pourrait entraîner une augmentation du taux d'insuline sanguin et un retour à la fourbure malgré le prascend.
Ou bien seul le déferrage peut être la cause de cette sensibilité importante. Pourriez vous prendre des photos de ses pieds (vue solaire et latérale comme expliqué ici
http://www.all-natural-horse-care.com/good-hoof-photos.html).
Autrement des radios des pieds apporteraient également des informations directes (épaisseur de la sole, position de P3...).
Concernant l'huile, avant de complémenter un cheval avec de l'huile ( si la quantité donnée dépasse une simple cuillère à soupe) il est nécessaire de vérifier qu'il n'y a pas de problème au niveau du foie (dosage des marqueurs hépatiques à partir prise d'une sang). Il est vrai que chez les chevaux atteint de DPIP, le métabolisme des lipides est perturbé; y-a-t-il des conséquences à complémenter les chevaux atteints de DPIP avec de l'huile, je ne sais pas, en tout cas il me semble qu'il n'y ait pas de lien avec une sensibilité au niveau des pieds. A-t-il vraiment besoin d'être complémenté avec de l'huile puisqu'il semble être en état; le plus bénéfique est de donner une poignée de graines de lin extrudées dans la ration, ce qui permet un apport d'oméga 3.