Simple petit sondage

mirko88 a écrit le 08/02/2015 à 17h17: J'ai connu un professeur vraiment bien qui était en couple, avait une écurie professionnelle de chevaux de concours et une élève de 15 ans à TOUT TOUT fait pour le séduire.. ayant 20 ans de moins de lui et de la femme du moniteur, il a finit par céder... Il a tout perdu, sa vie, son image de personne sérieuse, a été viré du club ou il enseignait.

Là vraiment, mais c'est sûrement parce que j'ai un gros problème avec l'adultère, j'ai aucune pitié pour ce moniteur, dans ce que tu racontes.
C'est sa faute ce qu'il lui est arrivé, soit tu respectes les gens, soit tu t'en prends plein la tronche, et ce sont les "on te l'avait dit" qui fusent.
Tromper sa femme avec une minette de quinze ans qui fait tout pour te séduire, c'est tellement... J'ai pas de mot, ça me dégoûte.
S'il avait eu un peu plus de respect pour tout le monde, il aurait franchement remballé l'ado et puis c'est tout. Mais forcément, quand la braguette parle...

klavel a écrit le 08/02/2015 à 16h52: Tu as une source? Parce que j'ai cherché sur Internet et je n'ai rien trouvé à ce sujet, au contraire. @Madstripes et @Lanamour, vous qui êtes dans le milieu du Droit, vous en savez plus?

Je n'ai aucune connaissance d'une quelconque réforme modifiant l'âge de la "minorité sexuelle".

Les relations entre mineur et majeur ne sont a priori pas sanctionnées par le code pénal. Sauf que... Le code pénal divise en 3 cas les agressions sexuelles: le viol, les agressions sexuelles autres quel viol et les atteintes sexuelles. Et fixe un seul critère d'âge: mineur de moins de 15 ans.

Dans le cas du viol ou des agressions sexuelles autres que le viol (attouchements sans pénétration), le fait que la victime soit un mineur de moins de 15 ans est une circonstance aggravante. Tout comme le fait que l'auteur ait une autorité de droit ou de fait sur la victime. Mais attention, pour caractériser le viol ou l'agression sexuelle, il faut démontrer l'absence de consentement de la victime (démontrer la violence, physique ou psychologie, la surprise, la contrainte). Cette absence de consentement peut se déduire d'un grand écart d'âge entre la victime et l'auteur, mais la simple minorité ne suffira pas.

Après il y a les atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans (comprendre sur mineur de moins de 15 ans). Et là il n'y a plus d'histoire de consentement. Il s'agit d'un acte impudique avec une connotation sexuelle, il n'y pas de violences, pas de contraintes, pas de menace, pas de surprise, mais le problème vient de l’âge:
- atteintes sexuelles sur mineur de moins de 15 ans.
- atteintes sexuelles sur un mineur de plus de 15 ans lorsqu’elles sont commises par ascendant ou autorité de droit ou de fait, ou abus d’autorité que confèrent ses fonctions.

Est ce que le prof de cheval a une autorité de fait sur le cavalier? Franchement ça se discute. Ca n'est pas évident. Mais c'est possible de le considérer.

klavel a écrit le 08/02/2015 à 16h52: Tu as une source? Parce que j'ai cherché sur Internet et je n'ai rien trouvé à ce sujet, au contraire. @Madstripes et @Lanamour, vous qui êtes dans le milieu du Droit, vous en savez plus?

C'était une conférence d'un juriste spécialisé sur les violences liées au sexe ... Je ne me souviens plus pour quelle entreprise il travaille mais j'essaierai de rechercher ;)

Merci de ta réponse, Lanamour

Mitaine franchement ça m'étonne donc je veux bien un texte de loi là dessus. Je crois sans être sûre qu'il était à 16 ans avant de passer à 15 ans mais "ça c'était avant"

lanamour a écrit le 08/02/2015 à 17h34: Je n'ai aucune connaissance d'une quelconque réforme modifiant l'âge de la "minorité sexuelle". Les relations entre mineur et majeur ne sont a priori pas sanctionnées par le code pénal. Sauf que... Le code pénal divise en 3 cas les agressions sexuelles: le viol, les agressions sexuelles autres quel viol et les atteintes sexuelles. Et fixe un seul critère d'âge: mineur de moins de 15 ans. Dans le cas du viol ou des agressions sexuelles autres que le viol (attouchements sans pénétration), le fait que la victime soit un mineur de moins de 15 ans est une circonstance aggravante. Tout comme le fait que l'auteur ait une autorité de droit ou de fait sur la victime. Mais attention, pour caractériser le viol ou l'agression sexuelle, il faut démontrer l'absence de consentement de la victime (démontrer la violence, physique ou psychologie, la surprise, la contrainte). Cette absence de consentement peut se déduire d'un grand écart d'âge entre la victime et l'auteur, mais la simple minorité ne suffira pas. Après il y a les atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans (comprendre sur mineur de moins de 15 ans). Et là il n'y a plus d'histoire de consentement. Il s'agit d'un acte impudique avec une connotation sexuelle, il n'y pas de violences, pas de contraintes, pas de menace, pas de surprise, mais le problème vient de l’âge: - atteintes sexuelles sur mineur de moins de 15 ans. - atteintes sexuelles sur un mineur de plus de 15 ans lorsqu’elles sont commises par ascendant ou autorité de droit ou de fait, ou abus d’autorité que confèrent ses fonctions. Est ce que le prof de cheval a une autorité de fait sur le cavalier? Franchement ça se discute. Ca n'est pas évident. Mais c'est possible de le considérer.

Ok si vous etes dans le milieu de droit je n'ai plus rien à répondre

Oui c'est possible. Une élève BP est sortie avec le moniteur de là où je montais ils sont mtn mariés et ont un enfant. Je vois pas pourquoi ça ne serait pas possible.

Mitaine Rien n'est impossible. Le droit pénal et la procédure pénale relèvent du casse tête chinois tellement tout évolue à une vitesse folle. Notre législateur pond des lois à une vitesse vertigineuse, donc on est pas à l'abris.

En tout cas dans mon code pénal 2015 rien n'a bougé et je n'ai pas trouvé de projet ou proposition de loi allant en ce sens. Le débat en ce moment sur les agressions sexuelles est plus sur la prescription.

scarlett1511 a écrit le 08/02/2015 à 18h14: Certaines personnes ont la capacité de faire la différence entre désir et sentiment amoureux (les hommes ont plus de facilité généralement à faire la distinction entre les deux). Ce n'est pas parce qu'il n'aime pas sa femme ou ne la respecte pas. Ca peut même sauver des couples tant que la personne trompée ne le sait pas, en évitant à l'un des deux de se lasser, d'être frustré ou de se sentir bloqué, prisonnier dans sa relation. Mais bon, ce sujet peut être très long et c'est une façon de voir les choses que tout le monde n'est pas prêt d'accepter...

Le problème, c'est que ça engage deux individus. Et même si celui qui trompe sait faire la différence (mouais...), le mal qui est fait à l'autre personne, ça c'est un fait...
Et si la personne trompée ne le sait pas, la relation du dit couple est donc basée sur un mensonge, alors que c'est le dialogue qu'il faut privilégier...

Il y a même des professionnels pour aider les couples quand il y a un problème (frustration, lassitude, ou autre). Mais c'est basé sur la dialogue, l'honnêteté.

Et puis, tout se sait un jour, donc le/la cocu ne restera pas ignorant(e) éternellement, et plus lointaine est la découverte, plus douloureux est le mensonge, car plus gros, plus long.
Et puis le responsable de l'adultère s'est peut-être "soulagé" en trompant, mais il se rajoute un poids de conscience en devant le cacher, en mentant...

Bref, vraiment moi ça me dégoûte, et c'est un assassinat de confiance

scarlett1511 a écrit le 08/02/2015 à 18h26: Chacun sa façon de voir les choses, je respecte tout à fait ton avis mais certains couples dit "en relation libre", donc où les deux personnes font ce qu'elles veulent, marchent très bien, beaucoup mieux que la plupart des couples qui finissent bien souvent inévitablement par se séparer

Ah les relations libres, c'est différent, et là les deux partis sont d'accord, et tous les deux au courant du fond de la chose ^^ Et là ça ne me gène pas, parce que les deux sont ok, et font ce qu'ils veulent, mais c'est parti d'un accord mutuel, tout le monde est au courant, et ça ne dérange personne

C'est une façon de voir les choses.
Je connais des personnes en couple, elles vivent ensemble, sont même pacsées.Et comme elles se font confiance et sont certaines de leurs sentiments, et bien l'un ou l'autre peut avoir un "coup d'un soir" si l'occasion se présente, l'autre personne ne le prendra pas mal. Mais effectivement je te rejoins sur le fait que ce soit une relation de CONFIANCE, ils le font car ils savent qu'ils sont amoureux , et que si rapport extra-conjugal il y a, ce sera tout au plus grâce (ou à cause ) de l'attirance physique.Moi je trouve que c'est une façon comme une autre de ne pas se "lasser" en quelque sorte.
édit: je n'avais pas vu que vous en aviez parlé *boulet*

Klavel

à ma connaissance, mais je suis un piètre pénaliste, en France, même consentie toute relation sexuelle entre majeur et mineur (moins de 18 ans, donc) est encore une infraction, mais en pratique presque jamais poursuivie. Ce qui intéresse surtout les procureurs, ce sont les cas où à l'évidence les relations entre le majeur et le mineur ne sont pas consenties par ce dernier, et il est bien évident que plus le mineur est jeune (en particulier si c'est une fille, je ne vais pas vous expliquer pourquoi...), et plus le majeur a de l'influence sur lui, plus on aura tendance à considérer que le mineur n'a pas donné son consentement. Mais c'est une appréciation au cas par cas, pas une question d'âge. Si toutes les liaisons prof/élève étaient poursuivies, les tribunaux correctionnels et les cours d'assises seraient saturés.

Maintenant, j'ai deux filles. Si une avait une liaison très jeune avec un couillon de moniteur, je ferais bouffer une selle à ce dernier, avec les étriers, l'amortisseur et le cas échéant son cheval s'il est en dessous (mais ça, c'est pas du droit, c'est réaction un tantinet épidermique).

madstripes a écrit le 08/02/2015 à 18h38: @Klavel à ma connaissance, mais je suis un piètre pénaliste, en France, même consentie toute relation sexuelle entre majeur et mineur (moins de 18 ans, donc) est encore une infraction, mais en pratique presque jamais poursuivie. Ce qui intéresse surtout les procureurs, ce sont les cas où à l'évidence les relations entre le majeur et le mineur ne sont pas consenties par ce dernier, et il est bien évident que plus le mineur est jeune (en particulier si c'est une fille, je ne vais pas vous expliquer pourquoi...), et plus le majeur a de l'influence sur lui, plus on aura tendance à considérer que le mineur n'a pas donné son consentement. Mais c'est une appréciation au cas par cas, pas une question d'âge. Si toutes les liaisons prof/élève étaient poursuivies, les tribunaux correctionnels et les cours d'assises seraient saturés. Maintenant, j'ai deux filles. Si une avait une liaison très jeune avec un couillon de moniteur, je ferais bouffer une selle à ce dernier, avec les étriers, l'amortisseur et le cas échéant son cheval s'il est en dessous (mais ça, c'est pas du droit, c'est réaction un tantinet épidermique).

Merci de ta réponse!

madstripes a écrit le 08/02/2015 à 18h38: @Klavel à ma connaissance, mais je suis un piètre pénaliste, en France, même consentie toute relation sexuelle entre majeur et mineur (moins de 18 ans, donc) est encore une infraction, mais en pratique presque jamais poursuivie. Ce qui intéresse surtout les procureurs, ce sont les cas où à l'évidence les relations entre le majeur et le mineur ne sont pas consenties par ce dernier, et il est bien évident que plus le mineur est jeune (en particulier si c'est une fille, je ne vais pas vous expliquer pourquoi...), et plus le majeur a de l'influence sur lui, plus on aura tendance à considérer que le mineur n'a pas donné son consentement. Mais c'est une appréciation au cas par cas, pas une question d'âge. Si toutes les liaisons prof/élève étaient poursuivies, les tribunaux correctionnels et les cours d'assises seraient saturés. Maintenant, j'ai deux filles. Si une avait une liaison très jeune avec un couillon de moniteur, je ferais bouffer une selle à ce dernier, avec les étriers, l'amortisseur et le cas échéant son cheval s'il est en dessous (mais ça, c'est pas du droit, c'est réaction un tantinet épidermique).

et pour le cheval, c' est meilleur avec les fers ...


ce genre d' histoire peut mettre le bordel dans un club ...


et définir l" AAAAmour !!! envie, besoin, instinct , interet, orgeuil ???

lealea19 a écrit le 08/02/2015 à 15h26: J'ai très souvent entendu dire que les mono était plus friands d'histoires sans lendemain qu'autre choses alors..

Je ne pense pas qu'ils soient plus friands que les autre de ces histoires courtes...
Je pense plutôt que la relation doit être un poil plus compliquée avec un mec qui est régulièrement soumis à une certaine tentation étant donné que l'équitation est une pratique à majorité féminine et que le fantasme de la relation avec un prof (ou un mec plus vieux qui symbolise une chose inaccessible) est assez courant...

scarlett1511 a écrit le 08/02/2015 à 18h38: Mais ce qui m'étonne un peu c'est cette diabolisation de la "tromperie". Finalement ce qui te dérange là-dedans c'est le mensonge fait à l'autre, pourtant je remarque que lorsque le mensonge est basé sur autre chose que le sexe là ça choque et révolte beaucoup moins, pourtant c'est équivalant.

Ah là c'était parce que c'était le sujet, mais n'importe quel mensonge, c'est pareil je suis d'accord.
Après, dans la tromperie, l'amour propre est atteint, alors que peut-être que dans d'autres mensonges non. Mais ça veut pas dire que les autres mensonges sont à cautionner

Pour répondre à jenesaisplusqui (sorry ^^) qui parlait des couples qui ne prennent pas mal les coups d'un soir de l'autre... Tant mieux pour eux, moi je sais que je pourrais vraiment pas, je suis trop exclusive, et j'ai besoin d'être LA seule ^^