| labeo a écrit le 17/02/2015 à 20h17: |
|  |
Tu chipotes, elle exploitée en prairie temporaire (comme chez moi) |
|
|
Je ne chipotes pas, je te donne l'état de la réglementation, c'est tout. Ce que tu appelles "exploiter en prairie", ça ne peut donner lieu à bail rural que si le preneur qui exploite est éleveur professionnel, ou autres activités équestres assimilée. C'est jugé et archi jugé en jurisprudence.
Pour répondre à ta question, non la qualification de bail rural ne dépend pas de l'immatriculation ou de l'absence d'immatriculation du preneur à la MSA. ça aussi, c'est jugé depuis un arrêt de la 3e chambre civile de la cour de cassation du 26 juin 2007.
Pour répondre à Cemcem, très franchement ça n'a rien de compliqué en tout cas au niveau de la sous-location et des déclarations administratives.
Là où ça peut l'être, mais pas au niveau du droit, plutôt au niveau du coût, c'est sur la question de l'assurance de responsabilité. Personne n'y pense, mais accepter la garde d'un cheval est générateur de risques extrêmement importants, surtout lorsqu'il est au pré, puisque c'est dans ces conditions qu'il est souvent le moins surveillé et le plus susceptible de s'échapper. Et s'il cause un accident de la route avec décès ou incapacité, les conséquences pécuniaires peuvent être tout simplement astronomiques.
Cela étant dit, il y a des courtiers spécialisés et qui sont parfaitement à même de proposer des produits d'assurance adaptés.