C'est ma dernière intervention, on tourne en rond, apparemment on n'a pas le même point de vue sur le "mécanisme" de cette gale des lourds.
(je ne dis pas ça par manque de respect envers toi, chacun notre point de vue, je ne cherche pas non plus a te faire changer d'avis, c'est jusque je pense qu'on a "épuisé" la discutions et on tourne en rond).
Justement dans les nombreux cas que j'ai vue, rarement de lymphangite a moins de laisser dégénérer en s'infectant (et encore),ou les stades vraiment très avancé, le plus souvent c'est une conséquence, le système lymphatique est atteint a cause des lésions qui ont permis le passage d'un agent infectieux.
Et non le système lymphatique n'est pas forcement atteint, l'infection n'est pas "latente".
J'ai vue le même cas que toi chez le cheval d'une amie, avec la peau dans un état (et là comparé au miens les lésions étaient purulentes, et toujours pas de lymphangite), ainsi que le sabot. Aucun changement malgré les traitement d'antibio a répétition, suite a ça le véto a commencé a traité les acariens, et là tout c'est amélioré. Ce n'est pas encore au top, mais il n'y a plus de déformation du pieds, les lésions ne sont plus purulente.
Le traitement reste lourd puisqu'il faut traiter très régulièrement les acariens.
J'ai vue aussi un cas en clinique, échec des traitements antibiotique, après analyse la cause été un champignon, traitement à l'imaveral.
Chez les chevaux, les blessures sont multiples, pour tous pourquoi ça n'atteint pratiquement que les chevaux lourds?
Et encore une fois, dans se genre de cas, le point commun n'est pas la lymphangite qui déclenche la vascularite mais une vascularite du à une attaque par le système immunitaire.
D'ailleurs si je le souviens bien dans ton lien ils parlent de cette meme hypothèse d'une 1er élément pathogène parfois meme très banal qui déclenche le dérèglement immunitaire . Meme éliminé une fois le processus lancé ... C'est pour ça que j'insiste sur le fait de traiter au plus tôt pour que peut être ce soit avant que la réponse immunitaire incohérente se mette en place.
Car ce qui est sûr c'est que malgré les périodes de rémission je n'ai pas trouvé de cas de chevaux qui aient évolué favorablement dur du long terme. Seulement quelques uns guerris car traités trés précocement .
Là c'est une interprétation très personnelle de l'article qui va dans ton sens, ce que dit l'article c'est quelques soit l'origine du problème, la cause c'est le système immunitaire qui s'emballe.
Et en effet l'agent irritant même éliminé, le processus continue, d'où le fait qu'il 'y a aucun intérêt a traiter l'agent irritant puisque bien souvent il n'est déjà plus présent.
Les chercheurs ont confirmé ce que le Dr Stannard suspectait; que la dégénérescence du système vasculaire a une composante auto-immune qui est au cœur de la production de la maladie.
Donc l'origine n'est pas infectieuse "latente" , mais bien le système immunitaire.
la recherche à ce jour indique que la plupart des dommages causés à la peau et aux tissus sous-cutanés de la jambe et du paturon peuvent être le résultat de la propre réponse du système immunitaire du cheval à un agent irritant.
le premier « agent » qui attaque la peau n’est pas important.
Le propre système immunitaire de l’animal devient alors la cause du problème
Cette «hyper» réaction de l’organisme persiste longtemps après que l’irritant d’origine (acariens, bactéries, etc.) ait disparu, ce qui explique en partie pourquoi la liste des échecs thérapeutiques est si longue. Quelque soit le traitement particulier employé, il peut éliminer l’agent pathogène présent en particulier, mais une fois que celui-ci est éliminé, un autre qui n’est pas sensible aux médicaments choisis prend le relais parce que la peau du cheval est trop occupée à lutter avec elle-même pour se défendre contre les potentiels nouveaux envahisseurs.
Je m'arrête là pour l'article.
Et pour moi, ce n'est pas guérissable mais c'est "facile" à ralentir (et peut couteux) en traitant à la vaseline soufré mais c'est fastidieux (j'en ai pour 2h, deux fois par semaine, en traitement d’entretien). D'où l'évolution chez certain de la maladie.
Pourquoi si la cause est une petit infection au départ, c'est une pathologie qui atteint les lourds?
Les autres ne se blessent pas?