Plusieurs questions concernant la terreur nocturne

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Baily

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Plusieurs questions concernant la terreur nocturne
Posté le 19/04/2015 à 00h46

Coucou,

Une définition de ce que c'est pour les intéressés :

Quand se manifestent-elles ?
En général durant les trois heures suivant l’endormissement, dans le sommeil lent et profond. Les terreurs nocturnes peuvent commencer à tout âge à partir du moment où les cycles de sommeil sont établis. Certains adolescents font toujours des terreurs nocturnes et même certains adultes. On constate une fréquence des terreurs plus importantes entre 8 et 10 mois puis durant les deux premières années de sa vie. Il y aura ensuite une phase intense entre 3 et 6 ans et une autre encore à la puberté. La fréquence la plus importante serait toutefois celle des 3-6 ans. C’est la plus fréquente de toutes les manifestations nocturnes des enfants.


Qu’est-ce qui déclenche une terreur nocturne ?
La fièvre en tant que cause physique peut être le déclencheur. Mais c’est surtout le vécu de l’enfant de la journée qui va être la cause la plus courante. Ainsi, les grandes phases d’apprentissage, de découvertes, de nouveautés ou même les problèmes familiaux sont souvent des facteurs déclencheurs.


Quels en sont les manifestations ?
Les manifestations d’une terreur nocturne sont physiques, motrices et neurovégétatives. L’enfant hurle, semble terrifié parfois, se débat, les yeux sont hagards, il se débat, repousse ses parents, ne veut pas qu’on le prenne dans les bras et peut même crier « au secours ». En résumé, l’enfant panique. On constate également des battements du cœur rapides, de la transpiration (parfois) et même des nausées et vomissements.


Quelle est l’issue d’une terreur nocturne ?
L’enfant va retomber dans son sommeil sans vraiment s’éveiller. D’où le terme de réveil partiel. En fait, l’enfant n’est pas vraiment réveillé. Son agitation fait partie de son sommeil.


Comment les arrêter ?
On ne peut pas vraiment les arrêter. En fait, les cris vont aller en diminuant et l’enfant retrouver son calme et poursuivre son sommeil comme si de rien n’était. Prendre un enfant dans ses bras lorsqu’il fait une terreur nocturne risque de le perturber encore plus. Il ne saura plus où il est et sera confus et angoissé. Ce qui risque alors de provoquer une nouvelle crise. Un enfant qui fait une terreur nocturne « s’accroche » même parfois à son lit. Il ne veut pas qu’on le prenne. Toutefois, si l’enfant fait trop de terreurs, le pédiatre pourra prescrire, par exemple, un traitement homéopathique.



Les éveils partiels mineurs
Ils peuvent être pris pour de vrais réveils tellement l’enfant paraît s’être réveillé. Il peut parler, s’asseoir dans son lit ou simplement s’agiter et ronchonner. Avant de retomber dans son sommeil, pas vraiment interrompu.


Je suis sujette aux terreurs nocturnes depuis que je suis petite (maintenant c'est environ une fois par mois) mais je pose des questions. Mes terreurs deviennent de plus en plus violentes. Je viens juste de réussir au bout d'une heure et demi à me réveiller et j'avais vraiment l'impression d'être éveillée et d'avoir des hallucinations, des silhouettes partout dans ma chambre qui me voulait du mal. Je n'arrêtais pas d'avoir l'impression de me lever allumer la lumière pour que ça se calme sans y parvenir.
J'ai pas arrêté de prendre mon rythme cardiaque et avait peur de mourir tellement il était rapide.

Mes terreurs sont de plus en plus concrète, en essayant de crier pour que mon père me réveille je me suis dis (toujours dans mon sommeil donc) que je devais arrêter avant qu'il croit que j'étais entrain de crier de plaisir, en gros. A chaque fois je suis incapable de me rendormir cette nuit là, j'ai 2 nuits blanche derrière moi et une 3ème va me rendre folle.

Bref, pour les questions :

- Comment arrêter durablement ces crises ?
- Cela peut-il être la preuve de schizophrénie ? (Car ce n'est réellement plus de simple gros cauchemars mais des hallucinations violentes)


J'ai un psy depuis 1 semaine et vais essayer de lui en parler, mais j'aimerais trouver une solution, je ne peux même plus fermer les yeux car je sais que ça va recommencer directement...

Merci à ceux qui lirons ce pavé

Edité par baily le 19-04-2015 à 00h55

Baily

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Posté le 20/04/2015 à 11h58


noblets a écrit le 20/04/2015 à 08h52:
pour bien dormir il parait qu'il faut le positionner face à la porte et perpendiculairement


D'accord, soit mon exact opposé
Je vais essayer ça, merci

Slyke

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Posté le 20/04/2015 à 12h01

Héhé moi j'ai la phobie des portes.. Je ne peux pas dormir en face de la porte xD!!
Donc ma porte se trouve à droite et mon lit encore à droite ^^ et je dors loooiiiinnn sans la regarder !!:X

Leclipse

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Plusieurs questions concernant la terreur nocturne
Posté le 20/04/2015 à 12h19

Tient un post fait pour moi

Alors, pour ma part, j'en ai fais depuis l'age de 3 ans jusqu'à mes 11 ans et aujourd'hui ça m'arrive encore mais c'est très rare. J’étais allez voir un psy et j'en avais parlé à mon médecin. La nuit, il m'arrivait de hurler (la plupart du temps je criais hyper fort "Noooon!") et j'avais des crises assez violentes physiquement (je "frappais" dans le vent) heureusement ça se calmait vite sans rien faire, ou alors ma mère venait me réveiller quand elle n'en pouvait plus (mauvais choix en passant car ça ne me calmais pas du tout, au contraire). Je ne m'en rendais pas compte car j'étais en état de sommeil conscient. Pour moi ce que je disait se répercutait dans mon rêve et non dans la réalité.
Bref, un calvaire pour ma famille.
Et enfaîte il s'est révélé que mon psy m'a dit que c’était simplement un reflux des mauvaises ondes que j'accumulais la journée. Je suis très stressée de nature et je me contrarie vite, et quand on est petit c'est puissance 4. Donc, quand il m'arrivait un désagrément au cours de la journée, ou que je me faisais gronder par mes parents tout ce que je retenais en moi ressortais le soir. Surtout lorsque j'ai perdu ma chienne. Ca a été la cata ! C'est purement psychologique. C'est ressorti un peu il y a de ça une semaine après que je me sois engueulé avec mon copain. C'est pas aussi impressionnant qu'avant mais m'entendre parler ou crier la nuit ça peut être flippant.


P.S: Il m'a aussi dit qu'il n'y a aucun remède contre cela, je pouvais faire quelques exercices de détente avant de dormir mais en étant petite c'était vraiment imposssible pour moi de faire du yoga
C'est passé tout seul, je ne sais comment...

Edité par leclipse le 20-04-2015 à 12h21



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