poste des victimes de pervers narssicique

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Titgwenmeline

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poste des victimes de pervers narssicique
Posté le 03/06/2015 à 20h57

Bonjour ,
J'ai crée ce poste pour les victimes de pervers narssiciques, pour que celle-ci puise s'exprimer et conseillé, débattre sur le sujet calmement ...
Quesqu'un pervers narssicique ?

On les appelle manipulateurs ou encore, pervers narcissiques. Ils peuvent être un conjoint, un proche, un patron, un(e) collègue, un(e) ami(e). Séduisants, sympathiques, parfois réservés, ils plaisent par leur côté charmeur et flatteur. Mais très vite, à leur contact, un malaise s’installe. Et leurs victimes entrent dans une spirale infernale de culpabilisation et de dévalorisation. Véritables dangers pour notre intégrité physique et mentale, les manipulateurs sont des personnalités narcissiques qui représentent, selon Isabelle Nazare-Aga, auteure des Manipulateurs sont parmi nous (éditions de l’Homme, 1997), 2 à 3% de la population. Nous sommes donc tous amenés à croiser un jour, si ce n’est pas déjà fait, une personne atteinte de cette pathologie. « Souvent, j’entends dire qu’après tout, nous sommes tous un peu manipulateurs. Non, de la même façon que l’on ne peut pas dire que nous sommes tous des menteurs ou des schizophrènes. Il y a une grande différence entre faire de la manipulation de temps en temps et être manipulateur. » La raison d’être de ces derniers ? « Se rendre valables en nous écrasant pour se sentir supérieurs. Ils sont comme des virus. Ils distillent le mal auprès de plusieurs victimes à la fois - leur époux(se), leurs enfants, le boulanger…- Vous n’êtes qu’un pion sur lequel ils s’appuient pour se valorisé.
Des comédiens nés



Esperances, 53 ans, a longtemps vécu avec un manipulateur. « Je revois son visage fermé, glacial. Je me souviens de ses silences prolongés, de ses petites phrases assassines. Chaque jour, il me rabaissait, m’humiliait, tout en prétendant vouloir mon bonheur. De l’extérieur, les autres me regardaient d’un air envieux, pensant que je vivais avec l’homme idéal ». Le propre des manipulateurs ? Ils ont plusieurs visages. Ils peuvent être extravertis, bons vivants, séducteurs, cultivés, altruistes, ou plus timides mais aussi autoritaires et tyranniques… Et passent d’une facette à l’autre en quelques secondes à peine. « Si vous les avez contrariés, ils peuvent par exemple passer en un instant d’une profonde tristesse à une fureur terrible. A côté de cela, ils ont évidemment des côtés positifs, ils peuvent être très drôles, très originaux… Mais c’est pour mieux vous manipuler. »

Des personnalités toxiques



Mais difficile, le plus souvent, de reconnaître les personnalités hautement toxiques qui se cachent sous ces différents masques. Isabelle Nazare-Aga a ainsi déterminé trente caractéristiques qui le permettent – sachant qu’elle qualifie de manipulateur un individu qui agit au moins selon 14 critères de cette liste -. Parmi eux : culpabilisation, critique et dévalorisation des autres, report de sa responsabilité sur eux, communication floue, changement fréquent d’opinions, mensonges, jalousie… « Si vous avez le sentiment de ne plus être libre, si vous parlez constamment d’une personne quand elle n’est pas là, et si en sa présence, vous n’êtes pas serein, ou que vous vous comportez comme un petit garçon ou une petite fille et plus comme un(e) adulte, vous avez probablement affaire à un manipulateur. De même pour ces gens dont vous mettez cinq jours à vous remettre d’un simple appel de leur part. »
(source: http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Articles-et-Dossiers/Manipulateurs-pervers-narcissiques-qui-sont-ils et oui, je ne serais pas l'expliquer)
Etant moi même victime d'un PN (pervers narssicique) qui est, malheureusement, mon père, j'aimerais que personne vive la même situation que moi car elle est vraiment dure a supporter. Il n'y aurait que mon père ce pourrait être mieux mais voilà que ça fait exactement 8 ans que mes parents sont en justice. Cela m'énerve car moi, du haut de mes 13ans, je n'ai jamais mon mot a dire, la dernière fois que j'ai demander a être entendu, la juge des enfants ma trouver perturbé et ma fait auditionnée par un psychologue ... Mes parents ce dispute la garde et c'est ma mère qui passe pour la méchante ... Je suis chez ma mère, on a meme du changer de pays pour le fuir ! Cette vidéo explique bien ma situation : https://www.youtube.com/watch?v=bXHHenikafE
Avez vous déjà vécu cette situation ?
Désolée pour le pavé et merci a tous ceux qui m'ont lu !


(Veuillez excusez les fautes qui ont la fâcheuse magni de ce faufilé a travers les mailles du filet)

Edité par titgwenmeline le 03-06-2015 à 21h00

Texaneandme

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poste des victimes de pervers narssicique
Posté le 14/11/2017 à 13h46

olstraydog je fais tout pour...mais c'est assez compliqué. Je te ferais un MP en fin de journée. Rien ne me prouve que c'en est un...mais la description m'y fait vraiment penser. Faudrait que j'en ai la "confirmation"...

La-rowane

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poste des victimes de pervers narssicique
Posté le 14/11/2017 à 14h08

Ma précédente patronne, je n'en suis pas certaine mais je suis quasi sûre que c'en était une. Et qu'elle était un bon cas à envoyer en psychiatrie !

Pendant les deux premiers mois d'essai, elle a soufflé le chaud et le froid. Je suis pas mal émotive, alors elle pouvait aussi bien m'inviter à déjeuner que me faire pleurer.

Et vu que je sais que je suis émotive, je n'ai pas capté tout de suite qu'elle allait trop loin et j'ai cru que ça allait s'arranger quand je comprendrais mieux comment je devais travailler dans son organisation.

Puis une fois où elle a gueulé la fois de trop, je l'ai engueulée moi-même. Ca l'a fait rire...

N'empêche qu'après ça, elle a bien vu que je ne me laissais plus faire, qu'elle ne me faisait plus pleurer et qu'elle n'avait plus aucun pouvoir sur moi, à part les sanctions financières.

Elle ne voulait cependant pas me licencier (elle l'a dit à une stagiaire, elle pousse à la démission pour ne pas avoir à motiver un licenciement) et j'ai vite trouvé ailleurs.

Au final, je ressors de cette expérience grandie, j'ai pris confiance en moi et ne me laisse plus (trop) toucher par des gens qui ne m'importent pas.

J'aurais bien aimé pouvoir la coller aux prud'hommes, mais cette personne bossait vraiment toute seule avec sa secrétaire, donc rien à apporter. Comme en plus je ne suis restée que 6 mois chez elle et que j'ai retrouvé un taff avant même de partir, je n'aurais rien obtenu tout en partant sur une procédure longue et difficile.

J'aurais aimé aussi pouvoir envoyer une lettre circonstanciée à l'inspection du travail pour au moins protéger les personnes après moi, mais on m'a clairement dit que ça ne servirait à rien, dans le sens où la dame bossant seule, ils ne pourraient rien faire ni prouver...

Lau7346

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poste des victimes de pervers narssicique
Posté le 27/11/2017 à 16h18

Coucou,

J'ai quitté il y a 2 semaines mon copain, parce qu'il devenait oppressant, il voulait me garder que pour moi les week-ends (on se voit pas la semaine), il était un peu parano par moments, j'en avais parlé sur le sujet des célibataires, je remet le post que j'avais mis :

[i]Moi je suis assez calme, j'aime tout découvrir et je suis toujours partante pour tout. Je suis (trop) gentille, drôle, mais je suis aussi hypersensible (donc j'ai la larme facile), je me vexe facilement et en couple je dépend beaucoup de l'autre.

Lui a un caractère assez fort, un peu bipolaire : un coup il est doux comme un agneau : romantique, calme, posé, drôle, et d'un coup il passe du côté obscur : t'engueule pour rien, râle pour rien, parle mal, etc.

Au début quand il me faisait ses crises de colère je lui rentrais dedans aussi (par ce que moi aussi je peux avoir mon caractère de cochon), sauf que j'aime pas l'affrontement donc il reprenait le dessus. Après j'ai essayé d'attendre qu'il se calme pour lui rentrer dedans, mais pareil affrontement. Donc à la fin je l'ignorais quand il faisait sa crise et j'attendais qu'il vienne me reparler. Heureusement il revenait genre au bout de 20/30 minutes. (sans s'excuser pour autant).

Il est resté 9 ans avec une fille (de 15 à 24 ans), ça faisait 2 ans qu'il était célibataire, il a eu des petites aventures mais j'étais sa première copine depuis quoi. (moi j'étais celib depuis 2 ans après 6 ans de relation).
Vu qu'on s'est rencontrés sur une appli, il s'est méfié de moi les première semaines donc il me testait sans cesse... Défois sans que je le vois, d'autres fois je le sentais... c'était pas cool pour moi donc plusieurs fois je lui ai dit d'arrêter, et c'est ce qu'il a fait.

Mais il continuait à me faire des crises de colère. et moi je sentais de plus en plus qu'en fait il y a un mal-être en lui, une énorme sensibilité, un gros manque de confiance en soi, qu'il cache sous une énorme fierté et cette façon-d'être assez agressive...

Plusieurs fois j'ai essayé de lui en parler, mais j'osais pas ou alors il était pas à l'écoute à ce moment-là.

Il m'a parlé d'une fille nommée Anais, qui soit-disant lui courrait après, ils s'étaient vu 2/3 fois. et en fait en discutant avec lui, il m'avait dit "ah ba avec anais on est allé au salon de l'automobile (en mars!!), on a fait ci..). du coup j'ai posé la quesztion "mais du coup vous étiez ensemble ? " il m'a répondu que non, elle aurait voulu mais pas lui et qu'ils se voyaient rarement au final.
Et une fois je voyais qu'elle lui envoyait un message du genre "on se voit la semaine pro?" et il lui répondait "je peux pas je travaille" (alors qu'en fait il était avec moi). Du coup un soir j'ai fouillé son téléphone, parce que j'avais un doute.
et en fait à chaque fois qu'il lui répondait c'était pas du genre "je suis avec ma copine", c'était plutôt "je suis pas disponible parce que je bosse / je me repose / j'ai un repas de famille..". Donc voilà.

Et en fouillant son téléphone il y avait une autre fille, Alexia. Un ancien PQ vu les messages chauds qu'elle pouvait envoyé. Au début qu'on était ensemble il lui répondait de manière assez évasive puis un jour il lui a dit qu'il avait une copine. Donc voilà.

Et un soir j'avais mal au bide, lui avait envie (et pas moi du coup). Il s'est un peu vexé que j'ai pas envie, du coup il a rien trouvé de mieux que d'envoyer un message à Laxia en lui demandant une photo (elle lui a répondu "non mec t'as une copine je suis réglo").

La semaine dernière je suis montée le voir (parce qu'il a un boulot à responsabilité, il est chef de chantier en menuiserie et bosse de 7h à 20h30 du lundi au vendredi) à 1h30 de chez moi.
On passe une super aprem, tout va bien. on fait l'amour etc.
Sauf que ce soir là, il a écrit à Anais, au début ils parlaient de tout et rien jusqu'au moment où il lui a dit "je suis bien avec toi", puis "si je te voyais je crois que je te sauterais dessus".
Samedi dernier on s'est un peu pris la tête pour pas grand chose, il m'a dit "tu me soules, toi, ton cheval, tes parents et tes potes". et là ça m'a fait un déclic.

Bref je l'ai quitté jeudi soir au téléphone et hier soir on s'est vus pendant 3 heures. Il m'a dit qu'il ne voyait que moi, qu'il m'aurait jamais trompé, qu'il avait joué avec les filles pour voir leurs réactions mais qu'il serait jamais passé à l'acte, qu'il aurait tout fait pour moi, qu'il m'aimait, que j'étais son rayon de soleil... que j'avais beaucoup d'importance dans sa vie... Que j'étais une chouette personne et qu'il était désolé..
On a pleuré, il m'a fait pleuré, je l'ai fait pleuré, mais pour l'instant c'est mieux comme ça...[/i]

Il continuait à m'envoyer des messages tout les jours ou presque, pour prendre de mes nouvelles, doucement, sans pression. Il s'est excusé plusieurs fois, m'a dit qu'il regrettait et que d'habitude il était pas comme ça.. Qu'il avait dû être lourd et méchant avec ses remarques, qu'il aurait tout fait pour moi, qu'il aurait dû me dire ce qu'il avait sur le cœur au lieu de tout le temps croire que j'allais lui mettre à l'envers...
Moi de mon côté ça allait mieux, je me sentais plus libre, mieux dans ma tête mais tout les jours je pleurais tellement j'étais mal, j'étais malheureuse..

Un soir à ma demande, nous nous sommes vus. Lui était distant, je savais que ça allait pas bien, donc j'ai proposé de le voir, pour le soutenir. Je suis allée le chercher en voiture devant chez lui, on est resté vers chez lui, toujours dans ma voiture, pour parler. J'ai un peu parlé, lui était fermé. On est resté bien 30/40 minutes comme ça. Puis j'ai décidé de le ramener chez lui. Là il s'est effondré. Moi aussi. On s'est embrassés puis je suis partie.
Arrivée chez moi, je lui ai envoyé un message : "je suis perdue, je sais pas si c'est bien ou mal, je sais pas quoi faire, mais tout ce que je sais c'est que j'aimerais tellement dormir dans tes bras cette nuit". Après m'avoir demandé 3/4 fois si j'étais sûre, il est venu. Le lendemain il est parti de lui-même, pour me laisser de l'espace. On s'est revus le dimanche soir, on est allés se faire un ciné, il était détendu, pas de prise de tête, pas stressé, pas oppressant, à l'écoute..

Ce week-end on s'est revus vendredi soir, il me dévorait des yeux, était adorable, drôle, gentil, à l'écoute. Il y a quelques situations où il se serait énervé il y a plusieurs semaines, là il est resté silencieux et souriant.
Samedi avant qu'il reparte on a eu une discussion, je lui ai expliqué que si on se remettait ensemble il fallait qu'il me laisse mon espace. Que dans ma vie j'ai besoin de mon équilibre entre : mes ami(e)s // ma famille // mes loisirs (mon cheval, ski..) // mon amoureux. Si l'un prenait trop d'importance ça déséquilibre tout et je suis pas bien moralement. Je n'ai plus envie d'aller fouiller son téléphone, j'aurais pu le faire dans le week-end, mais je ne l'ai pas fait. J'ai envie d'y croire, même si le temps doit faire son travail pour que je lui refasse confiance.

Ce week-end on s'est remis ensemble. Hier on est allés skié tout les 2, moi ayant des soucis financiers à cause de mon cheval il m'a offert le forfait ski et le restaurant.. On a passé un super moment en amoureux, on a rigolé, on s'est embrassés, etc.. c'était génial.
Il sait qu'il n'a qu'une chance, que s'il refaute ou qu'il me manque de respect ça sera fini pour de bon.
Je reste cependant sur mes gardes mais voilà, j'attends de voir si ses mauvais côtés reviennent ou non...
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