Selle et pluie

J'ai une Boeckelo Forestier, si elle prend la pluie, perso, je ne fais rien, à part, la laisse sécher.
C'est la boue que je nettoie

le mieux c'est bien laisser secher dans un endroit bien sec et ensuite passer un coup de savon glycerinéet eventuellement un coup de baume ou graisse pour hydrater.
Si le cuir bien entretenu à la base, il ne devrait as ya voir de sequelles.

si la selle a été correctement entretenue et graissée avant la pluie...ça ne pose aucun problème

La mienne était (avec moi...) sous un orage énorme jeudi soir : pas de possibilité de s'abriter et des trombes d'eau...

Je suis rentrée elle était pleine de flotte...
Je l'ai laissée sécher jusqu'à samedi (soit 1 jour et 2 nuits) pour virer toute l'humidité.

Ensuite j'ai fait un traitement "choc" :
- savon
- baume (pour "hydrater")
- huile généreusement (le cuir à bu, j'en ai remis plusieurs fois)
- pour terminer : baume hyper nourrissant à la cire d'abeille (Hippo-tonic) c'est celui que j'utilise en temps normal

Elle est ressortie, on aurait dit qu'elle était neuve !

D'accord merci pour vos réponses :) Je me posais cette question parce que je sais que le cuir n'aime pas trop l'humidité ^^ Merci beaucoup :)

Comme pour tout cuir, tu l'essuies bien, puis tu graisses en frictionnant bien.

Attention ! l'huile fait gonfler les fibres du cuir et le fragilise. Donc sur un panneau, un simple passage est suffisant. Par contre, sur rênes, sangles, sanglons, et tout cuir appelé à travailler en traction : huile interdite.

Un bon coup de graisse ça suffira de toute façon non ?

J'ai pas parlé de rênes... J'ai parlé de selle.

Je ne huile/graisse pas les sanglons. De temps en temps un coup de baume ça suffit

J'avais noté, mais pour la personne qui ne savait pas c'était un petit rappel, pas une remise en cause de votre réponse.

J'ajouterai : pas d'huile non plus sur le siège de selle et par extension sur tout cuir tendu, siège, panneaux et taquets. Mais c'est une question qui fait débat ...

C'est sûr. Pour ma part, je n'utilise l'huile qu'en dernier recours pour tenter de redonner vie à des cuirs très anciens (mais on est dans la restauration, là...) Et ça finit souvent par la fabrication d'une pièce neuve en remplacement !

Dans ce cas comment explique-t-on que tous les grands selliers passent leurs selles au huilage (plus que généreux) ?

Et pourquoi nous conseillent-ils d'en faire autant (1 ou 2 fois par an)

Avant que l'huile ne soit employée, le cuir n'était traité qu'à la graisse. Mais voilà : il faut l'appliquer à la main, masser pour faire pénétrer, puis polir au chiffon. Et tout ceci prend du temps. Du coup, un huilage vite fait (ça pénètre tout seul !) et hop. Et du coup, on fragilise le cuir, parce que l'huile, contrairement à la graisse, fait gonfler les fibres du cuir...
Ceci dit, un huilage léger une fois par an ne va pas la ruiner. Mais...

Tous les grands selliers conseillent de blinder d'huile leurs selles neuves, tous les jours pendant quinze jours pour certains, et ce partout sur la selle, siège y compris. Je pense, et ça n'engage que moi, que c'est une simple question de vente additionnelle, parce qu'en achetant sa selle, le cavalier achètera l'huile qui va avec... Ce que je ne comprends pas dans cette méthode, c'est que les selliers sous entendent que leurs cuirs sortent de la tannerie sans nourrissage suffisant, ce qui les rendrait difficiles à travailler. Je prends mon cuir chez Gal et j'ai utilisé aussi des cuirs de la tannerie Arnal. Chez ces deux tanneries au moins (et dans toutes les autres tanneries artisanales j'imagine), les cuirs sont vendus nourris, à l'huile de poisson pour Arnal, au suif pour Gal. Résultat : un article fini et neuf n'a pas besoin de graissage ni de huilage, il est déjà tout à fait souple...