J'avoue que je suis un peu tête brûlée, mais j'aurais presque conseillé le contraire...
Quand ma jument veut foncer (je la monte surtout en extérieur, je précise), au lieu de la contrarier, je la pousse avec le bassin et la voix. Comme ça, c'est moi qui demande de la vitesse et c'est elle qui obéit.
Et bizarrement au bout de l'allée forestière quand elle vient de se taper un kilomètre de galop à fond de train, dès que je me redresse, elle ralentit et se cale au petit galop puis s'arrête à la première demande. Comme ça, c'est moi qui demande l'arrêt et c'est elle qui obéit.
Au bout de deux galops au cours de la balade, elle ne demande plus à aller vite parce qu'elle a jeté son jus et là, je peux demander un joli galop rassemblé, une cession de nuque, etc. En douceur.
Et puis, petit à petit, au bout de quelques balades ensemble, le cheval cesse d'être tout le temps frustré parce qu'on ne l'autorise jamais à aller vite et qu'il peut jamais faire plus de quelques foulées sans se faire arrêter fort, et il apprend à "entendre" les demandes douces. Et on garde un cheval qui a de l'allant, qui n'est pas "bridé", qui aime encore aller vite quand on le lui permet.
Et finalement on a tout ça sans se battre, sans lui "péter deux dents", sans sortir un mors plus dur, etc.
Juste avec de la confiance mutuelle et de la communication...
Voilà, c'est mon avis de cavalière bisounours...