Quand plus rien ne va.

Si ça peut te consoler, en se moment j'ai des soucis de santé et je peux pas me faire opérer avant des années, j'ai pas de travail, j'ai pas de copain, je dois tout faire à la maison, je peux pas partir car ma mère à besoin de moi et j'ai pas le droit de flancher devant elle car elle est en dépression nerveuse donc je dois rester forte pour elle. Mais je vois quand même la vie du bon côté. Y'a toujours pire que nous, même si il y a mieux

En tout cas si tu as besoin je suis la

Coucou !

Je ne peux pas vraiment t'aider parce que je ne sais pas quoi te dire....

Je veux aussi te dire que moi ça va trop non plus je ne me fais pas confiance je pleure pour rien m'inquiète pour rien... actuellement je me sens pas bien car j'ai dit ce que je pensais à une de mes cousines (que je n'aime pas ). J'aime pas mon visage j'aime pas mon caractère....
Mais moi j'ai quelqu'un pour m'écouter... mais j'ose pas...

Bref je mecarte du problème...

Qu'attend tu de nous ? Des conseils, de l'écoute ? Si tu veux MP
Bon courage

Étant moi même dans une passe bien compliquée, je te comprends. Ma boîte a MP t'es intégralement ouverte, je sais ce que c'est d'avoir besoin de quelqu'un dans ce moments la ma belle
Alors n'hésite pas si tu en ressent le besoin

Alors je vais expliquer un peu ma situation.

J'ai commencer vraiment à flancher, à ma rentrée en sixième, les insultes sur mon physique on plut, les coups parfois, ça a durer cinq ans et même en changeant de collège toujours la même chose, j'étais la fille sensible, qui était toujours toute seule, qui ne parlait pas et surtout qui avait personne pour la défendre. J'ai toujours pardonner, si je sens que quelqu'un souffre qu'importe si cette personne m'a coller une tarte il y a deux jours, j'ai de la peine et je me sens mal pour elle.

Le pire ça a été en seconde, dès le mois de septembre rien que de penser que je devais aller en cours me faisait vomir, je suis tombée malade, problème respiratoire puis avc, souvent, j'ai perdu 14 kilos, je suis tombée à 37 kilos pour 1m64, TS et scarifications, j'ai été internée pendant plusieurs mois en HP, où l'on m'a définitivement privée de tout contact la seule chose d'on j'avais besoin. Surtout que j'étais émancipée, toujours toute seule, ça me faisait souffrir, personne n'a jamais été me voir à l’hôpital, j'avais tout simplement disparu pour tout le monde.

Ensuite je suis rentrée dans un lycée pro, pour faire une formation de soigneur d'équidés, on recommençait à me maltraiter, jusqu'à faire tomber exprès des choses pour que je les ramasses, je ne sais pas dire non, on m'abîme mes affaires, courant de la deuxième année, je me sens très mal, fourmillement dans la main gauche. Je ne dis rien.

Manque de bol je tombe plusieurs fois malades pendant ma dernière année, le lycée ne peut pas me garder, personne ne veut venir me chercher.

Je passe mes exam, je réussi, je trouve un petit boulot dans une écurie, j'achète un chien pour me tenir un peu compagnie. Les fourmillements s'intensifient, j'ai du mal à bouger mon bras droit maintenant, j'ai du mal à me déplacer, je n'ai plus de force. J'ai même du mal à tenir la laisse de mon chien mon bras droit fatigue très vite.

Et pour couronner le tout, j'apprends que l'homme avec qui je suis depuis 8 ans se fout de ma gueule, je le quitte, via skype c'est lâche mais je n'aurais pas pu appeler. Je pense à redonner mon chien puisque j'ai du mal à m'en occuper. Elle ne fait que 7 kilos, je peine à la porter pour descendre les trois étages, mais elle m'aide vraiment à tenir le coup. Puis je quitte mon travail.

Ce

Moi j'ai subie du harcèlement scolaire également (on m'a insulté, frappé, brûlé les cheveux...) à cause du stress j'ai développé des TCA, je me mutilais également... Je suis également une grande solitaire, j'adore me "réfugier" dans la lecture et le sport quand ça va pas.
Le sport est donc devenue ma drogue mais manque de chance pour moi j'ai une malformation des genoux assez sévère je ne peux plus rien faire actuellement car j'ai de grosses douleurs mais je ne peux pas me faire opérer car la sécu ne me remboursera que quand j'aurais de l'arthrose à un stade avancé. Donc je perds un de ses seuls trucs qui me remontais le moral.
Comme dit plus haut j'ai pas de boulot et j'en trouve pas, me faire bouler par rapport à une feuille de papier je le vie assez mal.
Niveau amour c'est le calme depuis plus d'un an déjà.
Je dois rester forte pour ma mère également.
Avec mes amis c'est compliqué en se moment.

Mais faut se dire que c'est seulement des passades plus ou moins longues c'est sûre mais le bonheur finie toujours pas nous sourire.

Je comprends parfaitement ta douleur et ta frustration, j'ai du aussi renoncer à pas mal de chose, ces dernières années, je peine ne serais-ce qu'à sortir de chez moi, aujourd'hui j'ai du demander aux enfants de ma résidence de sortir ma puce, sinon elle ne l'aurait pas été de la journée.

Oh la vache ça fait vraiment beaucoup d'un coup

Tu n'as pas ma possibilité en plus de discuter avec nous, d'en discuter avec des personnes du milieu médical (un bon psychologue est une aide précieuse, ça aide à mieux nous connaître, à faire le deuil de certaines vieilles souffrances, à relativiser et surtout ça permet d'avoir une oreille attentive et un soutien moral important pour passer les caps difficiles) ?

J'étais allée une fois avec une amie en voir un pour l'aider et la soutenir dans son deuil d'une de ses proches, et ça lui avait fait beaucoup de bien (certes ce n'est pas du même ordre que ta situation, mais ça montre qu'il y a certains bienfaits à en retirer).

Courage, je suis ton post

Je comprends c'est dur, honnêtement actuellement je m'en sors car je me suis beaucoup réfugiée dans la lecture, j'ai développé ma culture générale et j'ai vu les choses sous un autre angle, depuis ça va beaucoup mieux

Malheureusement je n'aime pas du tout, tout ce qui est psy, la dernière que j'ai connu, le jour même elle m'avait trouver une place au chaud en HP. Et par m’assommer de médoc', ils ne m'ont pas du tout aider. Et surtout je ne peux pas vraiment me déplacer. ^^"

Oh lala, je comprends si tu as eu des expériences mauvaises avec un psy que tu ne veuilles pas y retourner.

Pourquoi ne pas en parler à une infirmière, ou à ton médecin généraliste dans ce cas ? Je pense qu'ils peuvent t'aider un minimum, au moins à respecter ton corps. Et peut être qu'en discutant avec eux tu auras quelques pistes de réflexion sur ta situation, et qui sait, te feront peut être avancer et aller mieux

Effectivement, se retenir à ça.

Essaie de te faire plaisir au maximum, de te changer les idées.

J'ai également eu des gros gros bas ces dernières années : rupture, famille et amis qui lâchent (enfin famille, ils m'avaient déjà lâcher avant mais n'ont rien trouvé de mieux que de me rappeler les mauvais moments d'il y a 10 ans...), la santé qui a forcément suivit la pente descendante (dépression, état de maigreur, TS...), études rudes (forcément quand on a le moral au plus bas...)
Il y a des moments où je désespérais, je baissais les bras. Et puis d'autres où je me forçais à positiver, et c'est ce qui fait avancer.

Les psy y'a de tout, j'ai été en voir un qui m'a diagnostiqué dépressive et qui voulait me shooter au médicaments (alors que je prends déjà pas de paracétamol quand j'ai mal) et j'en ai parlé à mon médecin du sport qui lui m'a écouté et m'a bien diagnostiquée et j'ai été guérie sans traitement médicamenteux car je suis absolument pas dépressive

Oui c'est vrai, il y a de tout chez les psy. C'est d'ailleurs pour ça que quand on a eu une mauvaise expérience, mieux vaut se tourner vers quelqu'un qu'on connaît bien et qui nous connaît bien comme son généraliste

Je déteste tout ce qui est ce corps médical, je n'aime pas qu'on se fasse du blé sur le dos des gens.

Quand à mes raideurs, fourmillements, difficultés à me déplacer, je sais à quoi c'est du, un autre avc qui aurait été pris en charger trop tard. Moi qui voulait travailler dans le cheval et continuer de monter c'est vraiment foutu.

Je dois quand même t'avouer que je préfère parler à des gens sur internet en face à face je n'arrive pas du tout à m'exprimer, jusqu'à en pleurer parfois.

Alors pour ce qui est des psys... Il faut vraiment trouver LA personne qui nous convient.
J'ai aussi vu des psy. Certains m'ont déçus : entre celle qui m'écoutait uniquement (j'aurais pu parler aux murs ça aurait été la même chose) et se contentait de me donner une ordonnance d'anti-dépresseurs bien assommants en fin de séance; et celui qui me secouait de trop au point de m'énerver encore plus contre le monde entier...
Puis finalement j'ai trouvé une psy qui me correspond. Enfin, elle n'est pas psy comme les autres, elle est théapeute (je me perds dans leurs sigles). Elle dialoguait à ce que je lui racontais, me faisait voir les choses autrement, me remuait comme il faut (avocat du diable, mais pas à se f*utre de ma gu*ule. Le juste milieu.) Et elle m'a vraiment aidée.