Du coup noir + mastoc, en balade il attire les regards... et on me demande souvent si c'est un frison
pareil pour mon mérens qui fait pourtant 1m40 !
A chaque fois j'ai envie de leur répondre "veuillez cesser de nous insulter je vous prie"
Kenova, il est super mignon le bébé, avec sa barbichette !
Hier nuit j'ai monté mon Gros.
Déjà j'ai eu du mal à l'enfourcher (même avec un montoir) je savais pas où le poser pour être au plus haut... Ensuite le Gros est très large donc faut lever la patte... Du coup je me suis un peu contorsionnée, ça le désensibilise au passage.
Je monte en tapis Barefoot pour l'instant.
Comme il était tout ému j'ai attendu qu'il se relaxe, en le grattant puis on a démarré, il n'avait pas envie d'y aller, bah oui à l'heure de la gamelle pourquoi fallait-il aller travailler !!! ils sont fous ces humains !
Pascal tendait la longe et moi je lui ai tapoté puis asticoté les fesses avec ma baguette, en coordonnant bien les jambes, la mise en avant et le cilc (du clicker), j'ai pu constater qu'il n'a pas peur de la baguette, dire qu'au début il était horrifié dès que je faisais un mouvement avec, dans sa direction, maintenant il se laisse taper le cucul sans bondir en avant comme un fou, ya du progrès.
On a franchi le pont sur le torrent remuant et bouillonnant, boueux et c'était impressionnant de voir l'eau luire sous le réverbère, un petit arrêt pour se rassurer (et vérifier l'arrêt en même temps) ensuite on redémarre (et re-leçon de jambes)
Une fois sur le chemin, il s'est relaxé, comme l'anxiété est son point faible, je clic-bonbon quand il renâcle, soupire ou mâchouille son mors... Ca perd du temps et prend sur l'impulsion mais comme il a tendance à stresser et fuir, c'est pas plus mal dans les débuts.
J'ai fait quelques arrêts, la direction était nulle donc j'ai travaille les slalom d'un côté à l'autre du chemin, jusqu'à ce que ce soit léger et fluide.
On a voulu prendre la piste cyclable mais dans le noir des chevaux en pâture sont accourus, Oskar a commencé à se raidir, ça m'a stressée car à mon avis, s'il se met à piaffer il se fera peur avec le rebondissement de mon poids sur son dos, donc demi-tour. Il a gardé la tête haute et henni, faut que j'apprenne à faire la différence entre tête haute par stress et tête haute à cause de l'excitation causée par les autres chevaux, ensuite il s'est relaxé.
J'ai tenté de passer devant Pascal qui s'est mis à l'épaule, mais dès que son nez dépassait le patron, Oskar devenait tout tendu (avec son grand et gros dos je sens la moindre contraction des muscles...) et lui aussi, il sent la moindre contraction de mes fesses !
C'est à double tranchant, dès que j'ai la moindre contraction, il se tend...
Une fois revenus, j'ai fait des changements de poids un peu dans tous les sens, et des contraction des muscles fessiers/ cuisses, bougé, sautillé, se pencher, ça l'a inquiété, pas longtemps et je suis ensuite descendue.
Je lui ai massé le dos... Pour 10 min me direz-vous... Ben comme à chaque fois, il était fatigué "mentalement", il a étiré son dos, ensuite bâillé ! bâillé !
Ca m'épate toujours comme un petit "travail insignifiant" vu de l'extérieur, pour lui qui est si concentré, appliqué, facilement stressé, c'est un gros gros boulot de prise sur soi... !
Ensuite picotin bien mérité et retour au pré.