Trou sous le sabot suite abcès (photos page 3)

Merci Kaskade pour cette explication

Ce n'est pas jolie, la paroi est très fine et va surement casser, le risque c'est la fourmilière si trop de saleté se mettent dedans.


Par rapport a ce qu'a dit Kaskade, déjà beaucoup d'abcès (environ 90%) sont aseptiques et donc ont une cause "interne", ça peut être une bleime mais le plus souvent des zones de compression dans le pied et donc des chaires nécroser a évacuer, il n'y a pas de réel infection.


Pour le fait d'abimer les lamelles en remontant et de créer une seime, je ne pense pas que se soit pire que de creuser (rien qu'a voir les photo au dessus), et pareil pour l'infection, le fait de creuser, c'est une porte ouverte aux infections dont la fourmilière.

C'est ça qui me fait peur et j'aimerai trouver une solution pour éviter que ça casse et les saletés....
Une solution qui permettrait de le laisser au pré.

Pour le travail, je me demande si ça serait utile d'investir dans des hipposandales ?

kaskade
le "risque" auquel je pensais c'est un abcés qui justement cherche une sortie haute mais ne va pas trouver de passage pour aller percer en couronne et migrer plus haut que le pied .

J'en ai un connu 1 qui a mis des semaines à sortir , le vétérinaire ne l'avait pas trouvé ni soupçonné , boiterie très forte mais aucun des signes habituels ! quand ça a coulé c'était une horreur ... Il a fallu curer très profond , ouvrir vraiment et il en a suivi des mois de galère .
Suite à ça des mois après les radios montraient un remodelage osseux.

A l'époque le vétérinaire m'avait parlé de cas où l'infection remontait dans le membre.

pour Tineotvolcan

Il faut faire la différence entre une fourmilière : séparation des lamelles dermiques et les tubes cornés de la paroi et une paroi cassée.
La paroi cassée est à considérer comme un ongle cassé. Il faut faire en sorte qu'elle ne s'ébrèche pas davantage et la protéger.
Pour ma part, le fin morceau de paroi que l'on a laissé risque fort de se casser, je le râperais...du coup il y aura peu de chance que des cailloux viennent s'y infiltrer et causer des pressions.
Si la corne secondaire que l'on voit au fond du pertuis n'est pas assez solide, une protection serait utile : pansement sec ou chausson.
En 10 - 15 jours tout devrait être terminé.

Aucun problème pour aller en pâture avec !
Fait une petite cure de levure de bière pour stimuler la pousse du sabot

Je vais parler expérience personnelle, à retenir donc que ce ne sont pas des connaissances strictes comme Kaskade, qui semble particulièrement maitriser son sujet (et dont les conseils me semblent judicieux au plus haut point), mais juste un rapport d'expérience.

J'avais un ONC en pension, un papi de 24 ans, qui nous faisait un abcès tous les hivers, c'était son truc, il aimait bien... Conditions de vie : au pré, en troupeau. Et je n'avais pas à cette époque de box pour enfermer un malade (j'emmenais dans l'écurie d'une amie à côté lorsque besoin). Une année, la première, il nous a fait un truc... de fou. J'ai retrouvé le cheval immobile dans son pré, le postérieur maintenu en l'air, refusant qu'on lui touche la jambe, et refusant de prendre appui dessus. Donc cheval sur 3 pattes.... Là, sincèrement, je n'ai pas du tout pensé à l'abcès, j'étais plus sur une fracture quelconque vu la position...
Véto venu, cheval sédaté pour pouvoir toucher à la jambe (l'animal était assez... peu coopératif dans les soins...), diagnostic tombé : abcès. Tapette de cheval va^^

Il n'empêche que le véto a du creuser plus de la moitié de la sole pour le faire sortir... On lui a demandé une couverture antibiotique par sécurité, vu que les prés en hiver, chez moi, c'est boue d'argile qui te remonte jusqu'au genou à certains endroits, et que... pas de box... Sa proprio a fait 3 boutiques et quasi 200 bornes pour trouver une chaussures adaptées à la bestiole. Chaussure que la bestiole a perdu... 1h après dans la boue, jamais retrouvée...

Là, mon MF me rappelle enfin. Et nous conseille, après être venu en urgence sans retoucher quoique ce soit vu que le véto avait fait du bon travail, de le laisser comme ça, sans protection, marcher dans la boue. C'est de l'argile, ça soignera. On a juste changé pour un pré plus plat, et moins abimé par le passage des chevaux.

Malgré le scepticisme ambiant, on a rien fait (même les bains anti sceptique, fallait pas y penser, papi et les soins, c'est pas compatible très longtemps sans risque si pas sédaté...).
Ben 5 jours plus tard, la paroi se reformait.
10 jours après, le cheval galopait sans plus aucune gène.
1 mois après, on ne voyait plus rien.
Et l’abcès suivant est arrivé l'année suivante, sur un autre pied...

Depuis, j'avoue que je me prends vachement moins la tête pour les abcès... Je fais percer, et je regarde les conditions. Mais je crains plus les saisons chaudes que humides maintenant... Et depuis que mon pensionnaire est parti, je n'ai plus eu d'abcès... Ca aide aussi^^

Je vais parler expérience personnelle, à retenir donc que ce ne sont pas des connaissances strictes comme Kaskade, qui semble particulièrement maitriser son sujet (et dont les conseils me semblent judicieux au plus haut point), mais juste un rapport d'expérience.

J'avais un ONC en pension, un papi de 24 ans, qui nous faisait un abcès tous les hivers, c'était son truc, il aimait bien... Conditions de vie : au pré, en troupeau. Et je n'avais pas à cette époque de box pour enfermer un malade (j'emmenais dans l'écurie d'une amie à côté lorsque besoin). Une année, la première, il nous a fait un truc... de fou. J'ai retrouvé le cheval immobile dans son pré, le postérieur maintenu en l'air, refusant qu'on lui touche la jambe, et refusant de prendre appui dessus. Donc cheval sur 3 pattes.... Là, sincèrement, je n'ai pas du tout pensé à l'abcès, j'étais plus sur une fracture quelconque vu la position...
Véto venu, cheval sédaté pour pouvoir toucher à la jambe (l'animal était assez... peu coopératif dans les soins...), diagnostic tombé : abcès. Tapette de cheval va^^

Il n'empêche que le véto a du creuser plus de la moitié de la sole pour le faire sortir... On lui a demandé une couverture antibiotique par sécurité, vu que les prés en hiver, chez moi, c'est boue d'argile qui te remonte jusqu'au genou à certains endroits, et que... pas de box... Sa proprio a fait 3 boutiques et quasi 200 bornes pour trouver une chaussures adaptées à la bestiole. Chaussure que la bestiole a perdu... 1h après dans la boue, jamais retrouvée...

Là, mon MF me rappelle enfin. Et nous conseille, après être venu en urgence sans retoucher quoique ce soit vu que le véto avait fait du bon travail, de le laisser comme ça, sans protection, marcher dans la boue. C'est de l'argile, ça soignera. On a juste changé pour un pré plus plat, et moins abimé par le passage des chevaux.

Malgré le scepticisme ambiant, on a rien fait (même les bains anti sceptique, fallait pas y penser, papi et les soins, c'est pas compatible très longtemps sans risque si pas sédaté...).
Ben 5 jours plus tard, la paroi se reformait.
10 jours après, le cheval galopait sans plus aucune gène.
1 mois après, on ne voyait plus rien.
Et l’abcès suivant est arrivé l'année suivante, sur un autre pied...

Depuis, j'avoue que je me prends vachement moins la tête pour les abcès... Je fais percer, et je regarde les conditions. Mais je crains plus les saisons chaudes que humides maintenant... Et depuis que mon pensionnaire est parti, je n'ai plus eu d'abcès... Ca aide aussi^^

Ce que « zizouille » décrit se rencontre très souvent dans la nature dès que l’on s’écarte en tant soit peu des grands centres où tout est à portée de main voire de moyens
Beaucoup de maréchaux-ferrant, travaillant dans des régions moins gâtées que la mienne en tout cas, débrident et laisse ouvert… Effectivement la terre assèche le pertuis. Parfois ça récidivent, tout comme ça récidive avec nos gros moyens.
Il y a 20 ans un confrère sénégalais, maintenant distingué professeur en gynécologie équine à St Hyacinthe, me parlait du bienfait de la beuze de vache comme emplâtre sur les abcès…jeune sans expérience, je souriais. Bon dans ma région il me serait bien difficile de traiter de la sorte…
Nostalgie du « bon vieux temps ».