acave a écrit le 25/11/2015 à 13h19:
Selon l'assurance de mon association (qui fait ce genre de chose) :
- soit il faut un encadrant diplomé (sur place, ce n'est pas obligatoirement lui qui tient le poney)
- soit il faut que se soit les parents qui tiennent
Voilà qui me pose un problème.
Première info : seuls peuvent, contre rémunération, enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entraîner ses pratiquants, à titre d'occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle, les titulaires d'un diplôme, titre à finalité professionnelle ou certificat de qualification garantissant la compétence de son titulaire en matière de sécurité des pratiquants et des tiers dans l'activité considérée et enregistré au répertoire national des certifications professionnelles (art. L212-1 et R322-5,1° C. Sport).
Seconde info : Les associations, les sociétés et les fédérations sportives souscrivent pour l'exercice de leur activité des garanties d'assurance couvrant leur responsabilité civile, celle de leurs préposés salariés ou bénévoles et celle des pratiquants du sport. Les licenciés et les pratiquants sont considérés comme des tiers entre eux. Ces garanties couvrent également les arbitres et juges, dans l'exercice de leurs activités (art. L321-1 C. Sport).
Je précise ici qu'il s'agit d'une police d'asurance spécifique, délivrée par certaines compagnies qui sont agréées pour le faire. Il ne s'agit en aucune manière d'une assurance "responsabilité civile" banale, celle qu'a toute association qui intervient dans un autre domaine que celui visé par le Code du sport.
Donc voilà, comme ça je n'ai pas
la solution, mais je me dis que, si d'aventure il y a avait un accident dans ce type d'activité et que l'on s'aperçoive qu'il n'y avait ni BP JEPS ou autre diplômé habilité, ni assurance conforme à celle rendue obligatoire par le Code du sport, l'assureur qui a fourni une garantie lambda serait-il tenu de payer ? Peut-être pas, parce que doit se balader quelque part dans ses conditions générales une clause qui dit que les activités de l'asso doivent être réalisée dans le respect de la règlementation en vigueur, et qu'il serait alors tenté de soutenir qu'il fallait respecter les mêmes obligations que n'importe quel centre équestre qui fait de la promenade à poney.
A méditer par toutes les asso qui utilisent des poneys ou des chevaux dans des situations un petit peu "limites" du point de vue de la législation, ni assimilables à de la location d'équidés, ni à totalement à de l'enseignement sportif proprement dit.
Si quelqu'un à une réponse ferme et définitive (et argumentée d'un point de vue juridique), je suis preneur.