Et si les chasseurs de Côte d'or arrêtaient de balancer du maïs partout sur les chemins de forêt, en sillonnant les dites forêts avec leurs gros 4X4 pick-up pour ce faire - z'aiment tellement la nature-. Les mecs assis à l'arrière qui jettent le grain en long en large et en travers sur des km de pistes pour garder les sangliers sur leurs zones de chasse à eux, peut-être que les sangliers en proliféreraient pas comme ça ?
Résultat : les chemins sont défoncés par les 4X4, les sangliers attirés sur les chemins en rajoutent une couche en retournant tout, ils croissent et se multiplient. Un bel exemple d'une gestion tout en respect de l'animal et de l'écologie. De vrais pros.
Ne parlons pas des marcassins récupérés, élevés dans le fond du terrain qui finissent soit direct dans la marmite, soit "rendus" à la nature au moment de l'ouverture... ils ont peur de personne ceux-là, ils nous mangeraient presque dans la main. Y'a qu'à les siffler pour qu'ils rappliquent, tu parles d'une chasse...
Idem pour les faisans, les perdrix qui font de l'auto-stop le long des routes qui traversent les champs tellement ils sont habitués à la civilisation humaine. Mais ça fera joli dans la gamelle du chasseur : il n'a qu'à jeter la bestiole un peu en l'air avant de lui tirer dessus pour se donner l'illusion qu'il est un grand chasseur.
Et ça n'a rien d'anecdotique, c'est comme ça tous les ans, depuis des décennies dans ma belle campagne Côte d'Orienne
A force, on s'habitue...mais bon, accepter, j'y arrive pas encore
Ah c'est beau la vie à la campagne, la communion avec la nature et ses belles traditions