Enfant en précocité intellectuelle

Apresn c'est clair que comme AM y a pire, même pire que se tailler les bras.

Je pense qu'on peut classer dans l'AM la drogue, l'alcool et même la clope, si on reflechit bien.

Et je trouve cela bien plus grave...

Je ne suis pas sujette a tout cela, même si j'ai tout essaye, je pense ne pas y avoir trouve "satisfaction" dans ma lutte face a l'angoisse/anxiete/stress.

Et en plus ca me stresse encore plus de penser aux consequences que cela peut avoir.

Tandis que se tailler les bras ou se bouffer les doigts, bah ca fait mal puis voilà.

Après je cicatrise mal, ou plutot je cicatrise moche, donc me tailler les bras c'est no way, puis jsuis pas fan du "pisse le sang".

Ma drogue c'est monter seule avec ma ponette a cru en licol en balade sans tel et sans bombe. Ca, ca me fait ma dose d'endorphine, d'adrenaline, de tout bien quoi.

Et qu'on me fasse pas la morale!

J'aimerai savoir si vous arrivez à en parler dans votre entourage, amis, parents, docteur ...

Car je ne sais pas si on peut gérer tout ça seul.

Je m'inquiète de ce que je lis dans les dernières pages.

Les filles prenez soin de vous, on a qu'un corps pour toute sa vie.

ypke07 a écrit le 14/01/2014 à 23h49: J'aimerai savoir si vous arrivez à en parler dans votre entourage, amis, parents, docteur ... Car je ne sais pas si on peut gérer tout ça seul. Je m'inquiète de ce que je lis dans les dernières pages. Les filles prenez soin de vous, on a qu'un corps pour toute sa vie.

Pour ma part je suis en mauvais terme avec mes parents donc je refuse qu'ils soient au courant. En revanche mes amis d'enfance sont au courant, ainsi qu'un ami que je me suis fait cette année pendant les études, et avec qui je passe énormément de temps (encore ce soir, on a passé des h à discuter)

rirou27 a écrit le 14/01/2014 à 23h54: Pour ma part je suis en mauvais terme avec mes parents donc je refuse qu'ils soient au courant. En revanche mes amis d'enfance sont au courant, ainsi qu'un ami que je me suis fait cette année pendant les études, et avec qui je passe énormément de temps (encore ce soir, on a passé des h à discuter)

Si tu peux déjà en parler cela me rassure. L'isolement aggrave l'anxiété. Parler c'est aussi un moyen d'extérioriser un peu.

ypke07 a écrit le 15/01/2014 à 00h11: Si tu peux déjà en parler cela me rassure. L'isolement aggrave l'anxiété. Parler c'est aussi un moyen d'extérioriser un peu.

Oui, c'est vrai qu'au début c'était difficile car avec mes amis on est un peu tous partis au 4 coins de la france (et même à l'étranger pour certains ^^). Mais j'ai vraiment eu de la chance de tomber sur ce gars à l'école, il est vraiment gentil !

ypke07 a écrit le 14/01/2014 à 23h49: J'aimerai savoir si vous arrivez à en parler dans votre entourage, amis, parents, docteur ... Car je ne sais pas si on peut gérer tout ça seul. Je m'inquiète de ce que je lis dans les dernières pages. Les filles prenez soin de vous, on a qu'un corps pour toute sa vie.

Nan, en fait y a rien a dire...

L'entourage ne pourra ou ne voudra pas forcement faire quoi que ce soit.
La famille va etre plus dans l'inquietude, et les amis/collegues, nan je me vois pas leur dire quoi que ce soit.

Et puis pourquoi, dans quel but...
Y a des fois ou t as envie de te justifier a tout prix, mais tu vois vite qu'en face on te prends pour une personne sois qui veut toujours avoir raison, soit pour une personne un peu pretentieuse, ou fiere, ce n'est pas pris pour un comportement de quelqu un qui a l'impression de ne pas arriver a se faire comprendre et qui essaye de trouver d'autres facons de s'exprimer ou qui tente d'expliquer ses actes.

Actes qui paraissent "debiles" vus de l'exterieur alors qu'perso, j'ai souvent une vraie raison de faire, agir et penser de tel ou tel facon.

Je ne cache a personne mon emotivite et mon anxiete, mais je sais qu'en face ce n'est pas du tout vu comme ca devrait l'etre.

Parfois j'ai l'impression qu'on me prend pour une fille limite bete, une chochotte.

C'est tres desagreable.

Parce que (je vais encore passer pour la pretentieuse) quand j'affirme quelque chose, j'ai tres rarement tord, sinon j'utilise le conditionnel ou des "je crois" "je pense" "peut etre" et quand je me trompe je l'assume. De toutes facons je generalement on me crois pas (evidemment cela concerne des sujets precis, je parle pas de trivial poursuit ou quoi).

On en revient sur le theme du "personne ne me croit" et je rajouterai "pourquoi???"
Je supporte pas qu'on ne me fasse pas confiance.

En fait, le comportement anxieux et les actes qui en decoulent sont plutot pris et traités par les autres comme un comportement infantile.... C'est même vexant.

Et tu sais pas comment sortir de la, comment ne plus te faire voir ainsi. Alors t as envie de hurler que t as une "maladie mentale", juste pour qu'on te foute la paix. Mais tu dis rien, a la place t essayes de te justifier avec des explications tordues (aux yeux de ton interlocuteur du moins), et c'est reparti.

manana a écrit le 15/01/2014 à 01h33: En fait, le comportement anxieux et les actes qui en decoulent sont plutot pris et traités par les autres comme un comportement infantile.... C'est même vexant. Et tu sais pas comment sortir de la, comment ne plus te faire voir ainsi. Alors t as envie de hurler que t as une "maladie mentale", juste pour qu'on te foute la paix. Mais tu dis rien, a la place t essayes de te justifier avec des explications tordues (aux yeux de ton interlocuteur du moins), et c'est reparti.

Je me rends compte que j'ai de la chance d'avoir trouvé un ami qui ne comprend pas forcément, mais qui me supporte comme il peut et essaie de me rassurer ..

ypke07 a écrit le 14/01/2014 à 23h49: J'aimerai savoir si vous arrivez à en parler dans votre entourage, amis, parents, docteur ... Car je ne sais pas si on peut gérer tout ça seul. Je m'inquiète de ce que je lis dans les dernières pages. Les filles prenez soin de vous, on a qu'un corps pour toute sa vie.

C'est pas facile d'en parler parce que les gens nous prennent pour des prétentieux donc faut trouver le bon filon !

ypke07 a écrit le 14/01/2014 à 23h49: J'aimerai savoir si vous arrivez à en parler dans votre entourage, amis, parents, docteur ... Car je ne sais pas si on peut gérer tout ça seul. Je m'inquiète de ce que je lis dans les dernières pages. Les filles prenez soin de vous, on a qu'un corps pour toute sa vie.

C'est pas facile d'en parler parce que les gens nous prennent pour des prétentieux donc faut trouver le bon filon !

manana a écrit le 14/01/2014 à 23h31: Apresn c'est clair que comme AM y a pire, même pire que se tailler les bras. Je pense qu'on peut classer dans l'AM la drogue, l'alcool et même la clope, si on reflechit bien. Et je trouve cela bien plus grave... Je ne suis pas sujette a tout cela, même si j'ai tout essaye, je pense ne pas y avoir trouve "satisfaction" dans ma lutte face a l'angoisse/anxiete/stress. Et en plus ca me stresse encore plus de penser aux consequences que cela peut avoir. Tandis que se tailler les bras ou se bouffer les doigts, bah ca fait mal puis voilà. Après je cicatrise mal, ou plutot je cicatrise moche, donc me tailler les bras c'est no way, puis jsuis pas fan du "pisse le sang". Ma drogue c'est monter seule avec ma ponette a cru en licol en balade sans tel et sans bombe. Ca, ca me fait ma dose d'endorphine, d'adrenaline, de tout bien quoi. Et qu'on me fasse pas la morale!

Bien sur qu'il y a pire que de se taillader les bras, c'est clair !

Mais de là à carrément faire entrer la clope ? Mmmh, quand je me tailladais les bras, déjà, c'était pas une décision réfléchi, j'étais prise limite de convulsions et si jamais je n'avais pas mes lames à côté, je devais aller hurler, c'était vraiment pas "Tiens, j'ai envie de voir du sang !". Je le regrette désormais car je ne peux pas me mettre en tee-shirt et comme personne ou presque n'est au courant, ça me pourrit réellement la vie.
Dans ce cas, si on rentre la clope, on peut rentrer la boulimie dans le l'AM, vu qu'on se soulage en mangeant beaucoup alors que ça flingue le corps, puisque tu vois a priori l'AM comme ça ?

L'AM, je le prends au pied de la lettre en effet, c'est se fait du mal (physiquement) a soi-meme.

Pour moi avant même la 1ere clope, tu SAIS que c'est mauvais pour la sante. Tu le fais quand même, et tu continue parce que cette "mutilation" ben au final elle te fait du bien (anti-stress, etc), même si c'est bcp a cause de la nicotine bien sur.

Donc oui, tu sais que c'est mauvais pour ton corps mais tu le fais quand même.

Donc oui, c'est quelque part de l'AM

Toi quand tu te taillais, au depart tu t es dit "ca va me soulager, exterioriser mon mal etre" (en gros), et tu savais quand même que ben c'était pas sans douleur, et qu'en plus ca allait forcement laisser des traces. Tu l'as fait quand même. Et ensuite t as continue plus par "habitude soulageante". T en avais besoin pour etre bien en fait.

Même principe en gros.

Au passage, je connaissais une fille qui se taillait pas que les bras, mais aussi les jambes et le ventre. C'est pas beau :/

La difference entre les trucs genre drogue et la scarification, c'est que le 2eme est plus un appel au secours que le 1er

Euh sinon moi à part m'attaquer de temps en temps aux petites peaux de mes doigts et un peu à mes lèvres quand un truc me gonfle (c'est souvent en voiture, quand je suis passagère, j'ai pas les mains occupées !), bah non ça va !

Pour ce qui est d'en parler, de comment je fonctionne, j'en parle énormément avec ma maman. Elle est au courant, d'ailleurs c'est elle qui a envoyé bouler les psys, les tests QI, les remarques des profs à ce sujet... non pas parce qu'elle n'y croyait pas (elle allait aux réunions d'une assoc' de parents ayant des enfants "surdoués") mais plutôt parce qu'elle ne voulait pas nous mettre dans une case (je dis nous parce que mon frangin fonctionne comme moi XD).

En gros elle prenait tout ce qui était bon à prendre dans les réunions, les conseils qu'on lui donnait et jetait tout le reste. Elle nous a offert la possibilité de nous épanouïr autant qu'elle le pouvait sans nous juger. Et ça fait vraiment du bien. :)

Je discute énormément de ça avec elle, elle a rencontré le petit neveu (8 ans et dépisté, lui) du coté de mon mari et effectivement elle m'a dit ensuite: "J'adore discuter avec lui et lui montrer les choses, ça me rappelle vous quand vous étiez petits !". Elle lui a offert des cadeaux pour son annif, il était trop content.

Pareil mon père en est conscient aussi. Mais du coup il est habitué à avoir ce type d'enfants autour de lui. Et avec un de mes neveux, il m'a fait la réflexion un jour: "Il n'est pas comme vous, il a une très bonne oreille musicale, c'est impressionnant, mais il n'est pas comme vous..." Il avait l'air presque déçu, dans le sens où il avait l'habitude de nous très speeds, très réactifs, bombardant de questions...

Donc je n'ai pas de manque de ce côté, j'en discute ouvertement avec mes parents, sans jamais dire le mot (ça c'est très drôle), de toute façon on sait de quoi on parle!

Sinon question entourage, mon chéri a ce tique aussi des doigts, très anxieux, beaucoup de facilités aussi, un besoin presque vital de tout prévoir, tout organiser, impossible de mettre son cerveau en pause, bref il a pas mal de caractéristiques lui aussi. Il l'est. Pour moi il n'y a pas de doute. De toute façon je les repère à des kms et on fonctionne pareil. Sauf qu'il n'aime pas qu'on le lui dise. Il n'aime pas qu'on le mette dans une case. Même s'il est conscient de cette réalité. Quand on parle de la puce (mon inquiétude n'est pas qu'elle le soit aussi, ça on connaît XD, mais plutôt d'avoir en face des profs/encadrants qui nous forceraient à faire des choses que l'on estime mauvais pour la petite... ) et bien il me répond qu'on saura gérer, on s'en est bien sorti nous ! Si on lui apprend à bien se servir de sa tête, elle pourra conquérir le monde ! (humour à la minus et cortex XD).

Réflexion faite mon directeur de thèse était pareil. Il bouffait tout le temps ses doigts (un jour en réunion, j'ai du lui passer un mouchoir, il avait réussi à se faire saigner...), très speed, besoin d'être débordé tout le temps et un mec très doué dans la recherche. Je m'entends hyper bien avec.

En fait, j'en cotoies beaucoup, des dépistés aussi. Une amie qui a eut une fille en même temps que moi, un ex aussi, que j'ai pas mal aidé à se bouger et à se servir de son cerveau pour s'en sortir, lui a été jusqu'en école spécialisée pour surdoués.

Donc au final, pour ma part, je ne me sens plus différente ou exclue !!!!

(Voilà pour le pavé du matin !)

Manana, je suis désolée pour toi que tu n arrives pas a discuter autour de toi. Et juste dire la confiance c'est aussi dans les deux sens. Peut être aussi que le fait de "voir" les autres avec leur défauts et faiblesses (on en a tous fait) que tu ne peux leur faire confiance.

Quand tu observes les autres qui prennent ça pour un côté asocial et se sentent mal a l aise. C'est aussi parce que toi tu te ne leur fais pas confiance. Résultat la pression monte.

Au delà des mots, il y'a le paraverbal est lui semblerait il universel.

Je m aperçoit que contrairement a toi je mets des peut être et des possible, un parce que je me dis que je ne suis pas a la place de l autre et de deux les connaissances mêmes scientifiques sont toujours remises en questions et il y a aussi toujours des exceptions aux règles. Et tout petit 3 j ai un tout petit peu plus d expérience. Mais je me souviens de cette époque ou je n étais pas bien. Je ne dis pas que tout est rose simplement qu il est possible de le vivre un peu mieux.

J espère sincèrement que tu puisses trouver autour de toi une écoute sincère, tes réactions et ta relation aux autres ne me semblent pas infantiles mais empreinte de défiances et au vue de ce que je lis je ne te sens pas très bien avec toi même et donc forcément avec les autres.

Tu dois te dire qui c'est celle la qui intervient, ce n'est même pas une zèbre. Pour être honnête, je ne sais pas pour moi même car je n ai pas été testée et je m'en balance. J ai des amies, et j ai du le faire pour mes enfants qui l,on fait et franchement si derrière il n y a personne pour gérer les émotions et les ressentis, le savoir cela n'aide pas.

J'interviens juste parce que la souffrance que je ressents en vous lisant me touche.

Personnellement la psychologie sociale (cursus par le CNED) m a bien aide a avoir quelques clés. Je fais partie des personnes qui ne peuvent s'empêcher d étudier en plus de son/ses boulots. Pourtant je n étais pas brillante a l école. Et je ne peux rester longtemps dans le même boulot salarié, je m ennuie très vite.

ypke07 a écrit le 15/01/2014 à 08h56: Tu dois te dire qui c'est celle la qui intervient, ce n'est même pas une zèbre. Pour être honnête, je ne sais pas pour moi même car je n ai pas été testée et je m'en balance. J ai des amies, et j ai du le faire pour mes enfants qui l,on fait et franchement si derrière il n y a personne pour gérer les émotions et les ressentis, le savoir cela n'aide pas.

Ils le sont ?
Ce n'est pas perso mais par curiosité dans le sens où une hypothèse scientifique, en partie vérifiée, suggère que ça serait génétique !