| | Il est évident que nous voyons l'éducation de mon cheval différemment que l'on soit un homme ou une femme.
Nos attentes, nos limites et nos perceptions ne sont pas du tout les mêmes.
Quand ils se grattent sur nous, quand ils s'inquiètent en carrière...
Nous avons nos trois chevaux à la maison, nous connaissons donc très bien les caractères de chacun d'eux. Mais lorsque l'on en parle, on est que très rarement d'accord.
En équitation, je pense qu'il est bien de confronter les deux.
Il est évident que personne n'a tort ou raison. Selon moi, on se complète.
Je suis plus patiente que lui, il est plus ferme... Ce sont de réels clichés mais c'est ce cas là chez nous.
Peut être qu'un cheval aurait été plus performant avec un homme plutôt qu'un femme. Idem pour l'inverse.
Peut être qu'il y a vraiment des chevaux d'homme et des chevaux de fille.
Comme le dit le passager, toutes les cavalières que j'ai cotoyé, même celle tournant à très bon niveau (pro et amateur), sont gaga de leur cheval. Il y a toujours une petite marque d'affection (la petite brosse accroché à la porte du box pour occuper le cheval, des séances de gratouille...)
Chez les hommes, je le voir rarement. Et, à vrai dire, ceux qui montre de l'affection, ça me plaît beaucoup |
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Je suis assez peu d'accord avec toi.
Déjà, c'est ton expérience avec ton homme, donc on ne peut en faire une généralité. Peut-être aurait-il été plus "performant" avec ton homme, mais pour moi c'est une affaire d'individus pas de ce qu'on a entre les jambes.
Nos attentes, limites et perceptions en tant qu'homme ou femme ne sont que le résultat d'un contexte social, d'une éducation, d'un environnement. Rien n'explique, d'un point de vue scientifique ( neurologie, physiologie...) la différence de "caractère" entre un homme et une femme. Le cerveau d'un homme et d'une femme fonctionnent de la même manière, sur la base de mêmes échanges entre les neurones... Donc nos perceptions sont les mêmes!
Nos attentes et nos limites nous sont propres, homme ou femme, et est le résultat de tout un parcours psychologique. Et, on ne peut le nier, tout autour des femmes les incites à être douces et les hommes à être fort. Ce sont des clichés véhiculés par nos sociétés qui, il n'y a pas si longtemps, reléguaient la femme au rang de pilier du ménage, éduquant les gosses, préparant le repas pour monsieur, rêvant d'appareil Moulinex...
Ce n'est pas le fait d'avoir un p... ou un v... entre les jambes qui influent notre cerveau. Ces organes ne produisent pas de neurones et ne crée pas d'échanges d'informations autre que tactiles ( instinctifs) avec le cerveau... Si ce que vous avez à cet endroit là discute avec votre cerveau ( je parle bien d'autres choses que de simples informations instinctives, mais de circuit neurologique induisant une psychologie), foncez à l'Hôpital, vos organes génitaux sont intelligents
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Mais je peux me tromper. Si notre équitation était vraiment conditionnée par notre sexe, nous ne pourrions qu'en tirer des conclusions hâtives, et non-représentatives...
Pour la raison que 70% des cavaliers français sont... Des cavalières! Notre milieu n'est donc pas du tout paritaire!
A partir de là, comment peut-on faire des généralités, des moyennes sur l'équitation homme/femme puisque, de toute façon, les statistiques seraient faussées
?