Proche alcoolique... comment réagir ?

le problème c'est que vouloir aider quelqu'un d'alcoolique qui ne se définit pas comme tel n'est pas évident.
Même si il y répond favorablement, si il se voit comme un "bon vivant" et rien de plus "dramatique", il ne fera pas forcément l'effort de suivre le truc sur du long terme.
Pourquoi ne pas en parler avec d'autres personnes de son entourage, histoire d'être plusieurs à lui amener une autre vision que la sienne ? ou quelqu'un d'extérieur comme un toubib ?

Après...y a ceux qui se complaisent dans le truc...et n'ont aucune bonne raison de changer...même si l'entourage insiste...
Quoi qu'il en soit, attention de ne pas se faire bouffer par le truc...

Je plussoie.

J'ai un proche qui est en train de tout perdre, même la garde de ses enfants, à cause de l'alcool. Et bien, on a beau lui dire, pour lui, ce n'est pas de sa faute, c'est celle des autres. C'est parce que son ex lui disait de se calmer sur l'alcool qu'il se rattrape maintenant, par exemple.

Et ben, mine de rien, depuis que leur séparation est lancée, j'ai perdu 5kg, je dors très mal, c'est le sujet de conversation n°1, on en entend tous les jours. C'est trop.

Quand ça prend trop de place dans ta vie c'est pas bon, c'est toi qui souffre après. Donc fais attention à toi, en priorité

Deja quel sorte d'alcoolique ?

Tu as l'alcoolique qui a besoin de son verre par jour, et l'autre qui s'ennivre à en tomber par terre.

Le premier est plus facile a gerer que le deuxieme a mon avis ..

Ma mere a eu se probleme, c'etait le premier cas. Avec la voisine sa tournait au porto et rose pamplemousse. Je suis retournee chez ma mere, j'ai crier sur la voisine, j'en avait marre de voir ma mere grossir et etre rouge comme un coq apres le travail. La voisine vient 1 fois par mois a la maison, boit sa biere et se casse et ma mere s'en ai tres bien sorti..

Le fait qu'elle aime enormement son travail, a bien jouer aussi. Elle pouvait pas se permettre de faire 30borne et avoir de l'alcool dans le sang..


Moi j'aime pas sa du tout, meme en famille ou soiree. Rien que l'odeur sa me degoute donc je ne peux pas "comprendre" ou cautionner de se perdre et oublier ces problemes dans un verre.

Rien qu'à lire ça , ça devrait en ralentir plus d'un ou d'une sur l'alcool régulier ....

http://www.alcoweb.com/alcool//fr/alcoweb/consequences_physiques/58/80.html

non , les 2 peuvent être difficile à gérer, car si le 1er peut sembler anodin car il n'y a pas de répercussions "visibles " de l'extérieur (les proches voient, mais pas forcément les autres), le 2ème peut prétexter des circonstances, c'est normal c'est le week end, y a des potes, y a une fête, y a la fin de mois....y a toujours une bonne raison de se mettre une murge, donc pourquoi ne pas le faire ?

et rouler par terre sous un banc ce n'est rien pour l'entourage, c'est embarrassant mais ça s'arrête là...mais tous n'ont pas ce genre de comportement une fois torcher...on peut tomber dans des trucs extrêmement violents où l'entourage ne peut tout simplement plus gérer...en sachant qu'une fois sobre, la personne n'a pas forcément souvenir que ça se soit passer comme on lui raconte, trouve une autre cause que l'alcool pour se faits et gestes et trouve que l'entourage...exagère.

Pourquoi vouloir se faire soigner pour quelque chose dont l'élément déclencheur ne lui semble pas être l'alcool mais un fait extérieur ?
En sachant d'autre part que là, pour l'alcoolique, l'entourage devient l'ennemi...comment veux tu que ça soit plus simple de le faire soigner ?

Je viens vous apporter ma petite expérience.
Chez moi c'est mon père qui est alcoolique depuis que je suis toute petite. C'est un alcoolisme quotidien ET il se murge à se rouler sous la table...
ça a occasionné beaucoup de disputes entre nous car les week end où ma soeur et moi étions chez lui je devais garder ma soeur et aller ramasser mon père au bar ou en plein milieu de la rue à pas d'heure le soir... Pas évident quand on est enfant ou ado...
Pour sa part, le déclic premier a eu lieu le jour où je lui ai dit que je ne viendrais plus le voir à cause de ça, il a donc fait maintes et maintes cures, consulté des psy, etc... Mais rien à faire, dès qu'il rentrait chez lui, il se braquait avec sa copine et ça repartait.
Le second déclic a eu lieu pu printemps de cette année car son frère (qui est comme lui) a fait un AVC et là il a pris conscience que ça pouvait le tuer et depuis il se soigne, et a quitté la femme avec qui il était et avec qui il se fâchait tout le temps et ça va mieux. Avec ma soeur on l'encourage mais j'ai peur que ça ne tienne pas bien longtemps.

Il va te falloir beaucoup de patience et surtout un gros déclic de la part du malade pour pouvoir l'aider, courage!

Sujet difficile.

Je n'ai aucune solution à t'apporter : mon père est alcoolique dans les 2 sens : il boit chaque jour bien une bouteille, et se met minable plusieurs fois par semaine (ou chaque jour pendant plusieurs semaines, c'est selon l'humeur).

Je n'ai rien trouvé à faire et franchement ça se voit que personne ne pourra changer ça, il est très content à faire ça et ça lui convient bien, depuis plus de 35 ans.

Étant petite j'ai souvent été traînée jusqu'à pas d'heure dans les bars avec pleins d'alcoolos, ou à la maison quand mon père se battait violement avec un autre mec tout aussi bourré.. Parfois aussi j'attendais seule à la maison qu'il rentre mais les voisins venaient me chercher parce que non, il ne rentrerait pas ce soir car il a eu un accident. C'était devenu une routine, mais à 7 ans c'est quand même très moyen.

En bref, j'ai coupé les ponts Dimanche après un énième "incident", et un gros gros gros dépassement des bornes. J'ai hurlé et l'ai envoyé valser, lui et son collègue, mais je ne pense pas que ça va changer grand chose. Quand ça veut pas, ça veut pas. Depuis il fait le mort, silence radio. Je me demande si il a la honte (parce que j'ai fait fort quand même, mais il le méritait amplement), ou si c'est moi qui l'ai énervé. En tout cas, aucune excuse à attendre de sa part, il n'y en aura jamais. Et pas de premier pas non plus, mais cette fois je ne le ferais pas, j'ai assez donné.

loutrée, tu te protèges ainsi, c'est déjà une bonne chose

de toute façon la personne a aidé, ce n'est pas l'alcoolique qui n'est pas concernée (rien à voir avec quelqu'un qui boit mais veut s'en sortir) mais c'est l'entourage qu'il faut aider pour les sortir de ça !
y a un moment où il faut arrêter d'avoir pitié des gens qui se détruisent tout seuls ,les laisser faire et se protéger soi-même en priorité

loutree

Je suis d'accord avec geriko tu te protéges et tu as bien raison.


C'est une addiction légale qui fait beaucoup de dégât dans les familles.


geriko42

C'est le 2ème mec de ma mere qui nous a fait subir ca  lÂ,maison et franchement j'ai pris la fuite  18 ans je ne pouvais plus le supporter
En tout cas bravo d'avoir soutenue ton homme

j'ai eut mon père d'abord, et certains pourrait dire que j'aurai du fuir en voyant mon homme........ j'ai tenu, ça n'a pas été simple tout les jours..... mais le médecin lui disant à 28 ans qu'il n'avait plus que 10 ans à vivre, ça a fait l'électrochoc. Je t'avouerai que j'étais sur le point de partir......... tant c'est dur de voir les gens se détruire et détruire ceux qui les aiment

Whaouu, à cause de la boisson

Pour celle qui disent que leurs proches est dans le caniveau ou autres et qu'elles vont les chercher,pourquoi aller les ramasser?Pourquoi ne pas les laisser dans le caniveau?
C'est des questions comme ça,j'ai pas de proche alcoolique donc je connais pas le sujet mais si jamais ça m'arrivait je laisserai la personne ou elle est je pense.

Effectivement le plus dur c'est de faire prendre conscience à la personne ... Surtout quand c'est le fameux alcoolique "journalier" ... J'entend souvent " ça va c'est juste un verre" ....

Après j'ai même pas envie d'argumenter face à ce genre de trucs quoi ... Surtout que j'ai le droit à des remarques par rapport à mon boulot ( ça m'arrive professionnellement de devoir gouter jusqu'à 45 vins en une journée ... Et de cracher évidemment ...)

Mais voilà, vu mon boulot c'est encore plus dur d'avoir un minimum de crédibilité ....

J'imagine très bien
C'est le probleme de l'addiction, ca peut entraîner toute la famille dans la dépression si on ne se protège pas un minimum.

L'amour nous fait supporter des choses ... Mais quand l'amour triomphe apres c'est pour la vie