tiama 
que ça m'énerve les gens comme ça !
C'est le genre à qui je dirais "pardon, je n'ai pas encore reçu le recommandé... Parce que bon, dès que j'ai la demande écrite de rupture de contrat OK, à la fin du préavis je pars !"
Bon après, le problème c'est que quand t'as affaire à des gens comme ça, tu ne sais jamais trop si ils vont continuer à bien traiter ton animal jusqu'à ton départ...
De mon côté j'ai une assez grosse pension, et faut avouer que les potins au pansage, bah tu finis par en entendre pas mal. Mais bon, j'essaie de rester "un peu dans mon coin". En un an, j'ai des copines de balades, pas mal de gens avec qui j'aime bien papoter. Sinon, à part que tout le monde a toujours son avis à donner sur ton cheval (ce qu'il mange, ce qu'il mange pas, ce que tu lui mets sur le dos, ce que tu fais avec...), ça va à peu près.
Bon, y'a une ou deux petites bandes par contre... Genre le moniteur "principal" de la pension et ses ouailles. Parfois j'ai l'impression que ça parle un peu dans notre dos, que ça exclut les cavaliers "loisirs/extérieur". Mais on s'en remet. On se cotoie peu finalement, les installations sont grandes, il n'y a qu'en hiver pluvieux qu'on se coltine tous le manège...
Ah si, y'a une madame et sa fille assez imbuvables.
En gros, la scène : mon doudou (pur sang, 7 ans, DP) est assez raide et on ne monte jamais dessus sans l'avoir longé aux trois allures avant, histoire qu'il se détende et qu'il commence à se chauffer un peu.
En plus de ça, avec l'herbe de printemps, la grande forme qu'il a ces temps ci et le moral au top, il lui prend d'être assez chaud, il déborde d'énergie et il peut lui arriver de faire des bonds de joie, voir de tenter de m'embarquer en longe. Rien de méchant mais il faut quand même être assez ferme.
Forcément, c'est plus facile à tenir dans le manège fermé de partout que dans la carrière avec vue sur les pâtures et les champs (ça donne beaucoup plus envie de partir en vrille quoi

)
Donc bon, un soir, alors qu'il fait super beau, qu'il n'y a quasiment personne dans la carrière, je vais pour longer dans le manège, comme d'habitude.
Il y a une dame et sa fille ado/jeune adulte dedans, la demoiselle est à cheval et la dame au milieu du manège.
Moi: Bonjour !
- ...
pas de réponse, mais la dame se tourne vers moi sans rien dire. Je me dis qu'elles n'ont pas entendu alors je parle plus fort.
Moi: Bonjour, je peux rentrer ?
- ...
pas de réponse. Bon bah du coup vu que la demoiselle à cheval est à l'autre bout du manège, je rentre dedans tranquillement avec dans les mains le cheval sellé et prêt à être longé, la longe, la chambrière, le filet pour après, etc... Madame me fixe (littéralement) sans rien dire. Je me dis qu'elle est bizarre parce qu'en général quand on fixe les gens comme ça on répond au moins aux salutations non ?
Moi: Bon-jour !
(un peu plus fort encore)
- Bonjour.
(marmonné) Vous ne pouvez pas aller longer dehors ?
Moi: Ah, désolée ça va être compliqué, il est un peu excité en ce moment et je le maitrise mieux en manège. Vous avez besoin du manège quelques minutes ?
(je me dis que si ça se trouve, elle répète une reprise de dressage pour un concours ou un truc du genre.)
- ...
(pas de réponse, elle me tourne à moitié le dos)
Moi: Bon bah je prends juste un coin, et je ne prends pas la piste normalement.
- ...
(pas de réponse toujours, elle fait signe à sa fille de venir la voir)
Moi: Si ça vous va je le détends juste histoire qu'il lâche son jus et une fois qu'il sera un peu plus calme je vais dehors. Ca prendra 5-10 minutes je pense !
- ...
(toujours pas de réponse, décidément l'amabilité ça les étouffe...)
Bon bah du coup elles sont parties du manège sans rien dire.
(au moins je l'ai pour moi toute seule, c'est cool aussi)
Dix minutes après je suis rejointe par une copine et sa jument, elle me dit
"tu sais, elles ont débarqué dans la carrière en râlant contre toi parce que tu les avais chassées du manège !"
Moi super estomaquée forcément, surtout que j'avais l'impression d'avoir essayé de comprendre le problème et de trouver un arrangement... Puis ça va, ma copine m'a dit qu'en fait, ces deux là étaient tout le temps comme ça, que ça n'étonnait plus personne et qu'il fallait pas chercher.