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Probleme circulation sanguine ou crapaudine
Posté le 07/01/2016 à 15h02
Alors, pour la peau , selon quels pathogènes s'installent on â ou pas des croutes .
Quand une bactérie ou un champignon profite du terrain malade pour s'installer de façon opportuniste , on â en externe plus de signes visibles , car l'attaque arrive de l'extérieur .
Croutes qui démarrent au pli du paturon par exemple .
Mais sinon, le signe de la mauvaise vascularisation c'est les pellicules grisâtres sur la peau . En fait c'est la peau qui se sclérose car elle n'est plus irriguée correctement .
Selon les chevaux ça évolue différemment et c'est souvent moins " dramatique " sur les chevaux à peau noire, mais on ne peut pas faire de généralité .
J'ai vu un cheval qui qui avait la peau qui s'effritait , perte de poil, puis quand il allait mieux les poils arrivaient à repousser , et à chaque rechute pellicules et souvent perte de poils .
Un autre sa peau était comme brûlée , il ne supportait meme pas l'eau dessus , au moindre contact elle sautait comme une feuille de papier â cigarette brûlée et il saignait parfois . Celui là du coup à chopé un staphylocoque en prime .
Çe qu'il faut savoir c'est que la maladie ne montre pas tout le temps les mêmes symptômes car si à la base on a un pb infectieux dans tous les cas que j'ai pu répertorier ( faut fouiller la mémoire, souvent c'est un petit truc , on a eu un petit engorgement qui partait à l'exercice , mais revenait parfois , on a eu du mal à guérir la plaie souvent , puis comme ca va pas trop mal on laisse courir meme si c'est pas nickel on fait avec , ça peut durer des années sans trop s'aggraver ) .
Les différents symptômes , croutes , pellicules, pertes de poils, couronne molle, sabot déformé , abcès à répétition , engorgement etc , sont fonction des différentes saletés qui vont s'installer sur " le terrain" malade .
Çe qui fait que c'est difficile c'est qu'on ne fait pas toujours le lien entre les différents bobos au fil du temps .
Le vétérinaire ne peut pas le faire car il ne peut pas se souvenir de l'élément de départ , parfois on n'a même pas fait appel à lui à ce moment là .
Exemple:
Un bobo ( blessure Peu grave, gale de boue , crevasses ..) on soigne , le cheval engorge de temps en temps mais pas d'autres signes .
Quelques temps plus tard une autre blessure , ou une lymphangite .
 1 ère vue pas de raison de voir un lien .
Mais là du coup l'engorgement est plus marqué , devient +ou- chronique .
Le cheval ne boîte pas , on fait avec ...
Et ça peut durer longtemps , jusqu'au moment où quelque chose d'autre va faire basculer la situation .
Si le cheval n'est pas douloureux on se dit que c'est bizarre , mais bon puisqu'il ne boîte pas, que personne ne sait exactement quoi faire , ca traîne encore ...
Mais si on réfléchit on constate bien que c'est de pire en pire , tout doucement ca évolue . C'est cette lenteur qui est traitre.
Et le fait que par moment le cheval va mieux, qu'il n'y a presque plus de signe visible.
Je ne saurais vous dire si dans votre cas, au stade actuel, il faut associer corticoïdes et antibiothérapie.
Logiquement on peut penser que l'état vasculaire est très affecté , donc inflammatoire , donc que les corticoïdes seraient justifiés . Faut pas se louper sur le dosage et la durée , souvent c'est progressivement diminué à cause des risques associés .
Pour ce qui est de la lutte bactérienne , la biopsie ou d'autres analyses peuvent peut être permettre de dire si c'est nécessaire ou pas ?
Mais une chose est certaine, le système de régénération cellulaire est perturbé . Et lorsque au fil de la pousse tout ce qui reste de paroi saine aura disparu je m'inquiète des conséquences sur les structures internes dans une boîte cornée détériorée à ce point .
L'état de la sole ne pourra pas être mieux que celui de la paroi .
Je ne suis nullement vétérinaire mais j'ai cherché beaucoup d'infos sur de tels cas, trouvé pas mal de chevaux en rémission, aucun qui ne garde aucune séquelle à part si la
1ère lymphangite est traitée à fond des le départ, et hélas beaucoup chez qui la situation à évolué défavorablement , soit au niveau du ou des pieds , soit affectant l'état général .
Si au départ traiter la cause extérieure peut suffire pour que l'organisme du cheval reprenne le dessus, ensuite c'est vraiment une question de métabolisme à tenter de résoudre .