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Ration idéale pour un cheval après un bouchon oesophagien
Posté le 30/07/2016 à 16h41
kaskade
Posté le 30/07/2016 à 16h41
damien63
Question pertinente…
1. de l’herbe, de l’herbe, de l’herbe….
2. Réfréner sa goinfrerie, éviter l’excitation, petites rations, les diviser (nourrir au sol, placer obstacle dans sa mangeoire, gros caillou qu’il soit gêné)
3. Au niveau aliment : à l’heure actuelle on n’est pas d’accord sur la grosseur des pellets, par le passé les petites tailles ont été incriminées, maintenant on en sait trop rien.
Je n’ai pas lu d’études statistiques, mais il me semble qu’avant les pellets (aliments comprimés) les engouements étaient plutôt rares. Les chevaux, la majorité en stalles, côte à côte, ils mangeaient avec véhémence en ruant sur les bat-flancs leurs grosses rations d’avoine, entière ou concassée. Tout cela avec des tables dentaires peu surveillées. Il fallait d’énormes « crochets » pour que vétérinaire ou le maréchal-ferrant donnent un coup de râpe !
En relisant « Les Maladies du Cheval » du Dr G.Pommier (1952) que mon père m’avait offert pour me faire patienter jusqu’aux études. Voici un extrait : « les causes peuvent être les aliments avalés rapidement, des racines, des morceaux de betteraves, de pommes de terre ou des tumeurs. Une piqûre d’un extrait du lobe postérieur de l’hypophyse, on fera avaler une petite quantité de liquide mucilagineux tiède (1/4 de verre) de temps en temps et bientôt la déglutition se fera et le malade cherchera à manger. Si c’est un corps étranger, on pourra essayer le refoulement à l’aide d’une sonde œsophagienne maniée avec précaution. Quant à l’extraction elle est possible en théorie, mais pratiquement dangereuse ».
A l’époque passer une sonde chez un cheval était un acte rare, autant chez le bétail passer une sonde stomacale pour chercher des corps étrangers dans le bonnet était pratique courante.
Désolé pour cette longue tirade pour n’apporter que peu de réponse.