Dépression : arrêter le chimique, vos retours(svp)

Bonsoir,

déjà bon courage car ce n'est pas évident comme maladie !

je ne suis pas dépressive et n'est jamais pris ce genre de traitements mais j'ai pas mal de personnes dans mon entourage qui le sont...de ce que je sais sur la phytothérapie certaines plantes peuvent aider à soigner la dépression légère à priori je n'en vois aucune que je connaisse qui puisse soigner une grave dépression je pense qu'il faut surtout demander l'avis d'un spécialiste .

je pense aussi que la dépression dépends beaucoup de chaque personne pour le traitement qui convient (dans mon entourage aucun n'a le même traitement).

qu'en penses ton médecin ? ne peut-t'il pas t'orienter vers un autre spécialiste qui te convienne plus ?

Je suis maniaco-dépressive alors les dépressions j'en ai mangé et j'en mangerais toute ma vie je crois...

J'ai toujours refusé les traitements lourds (type lithium et compagnie) en accord avec mon psychiatre qui me laisse le choix : peur de l'addiction, peur d'être "sans vie" comme tu le décris.
Honnêtement c'est très dur quand je suis en dépression. Je pense que si je tiens le coup c'est grâce : à mon entourage (le plus important !!), à un suivis en thérapie par un psychiatre régulier et une hygiène de vie le plus proche de l'irréprochable pendant ces mauvaises périodes (pour m'écarter des addictions, des comportements à risques également).
Il n'y a pas de recettes miracles c'est ton corps, ton esprit. Il faut mieux en parler à ton psychiatre/psychologue/médecin traitant. Il te fera diminuer les doses petit à petit. Être sans "gros traitement" c'est un gros travail sur soi et il ne surtout pas hésiter à demander de l'aide ou à nouveau des traitements

Pour mon témoignage j'ai essayé la médecine douce :
- les plantes peuvent calmer une anxiété légère (avant la véritable crise d'angoisse en prévention). Si la crise d'angoisse ne passe pas j'ai toujours des cachets d'anxiolytiques au cas où
- l'homéopathie ne fonctionne pas pour moi malheureusement
- j'ai essayé l'acupuncture. Les résultats sont mitigés. J'ai développé des symptômes la 1ère fois : crise d'angoisse, de larmes, nausées. J'ai donc arrêté. J'ai réessayé quelques mois après avec le même praticien et j'ai eu de bons résultats pour mes insomnies.

Le meilleur conseil que je puisse te donner si tu souhaites arrêter les lourds traitements c'est d'être bien suivi en thérapie ! Un bon psychiatre peut faire la différence

Suite au décès de mon fiancé j'ai fais une grosse dépression avec arrêt total de l'alimentation,rien ne passait,dans un premier temps j'ai été voir un médecin qui m'a filé 2 anti dépresseur au bout de 4 jours de traitements j'ai arrêté ça me filait nausées,vomissements,etc...
Alors j'ai été chez un naturopathe phytothérapeute,il m'a donné plusieurs médicaments pour la dépression et un pour retrouvé l'appétit.Au bout de 2 semaines j'ai vu une net amélioration,je mangeais et sortais enfin de mon lit,6 mois après ça allait encore mieux et la je suis en fin de traitement je pense(14 mois),je vais voir avec lui au prochain rendez vous.

Les plantes fonctionnent avec moi mais c'est au cas par cas ça aussi.

mouffu

Est-ce que tu as feu vert de ton médecin pour ce sevrage? Comment tu organises ce sevrage?

Quels sont tes antidépresseurs et leur dosage?

Le médecin m'a diagnostiqué une dépression due au travail (harcèlement moral) il y a 10 ans... et m'a prescrit un anti-dépresseur... j-en ai pris 1 et me suis retrouvée dans les vapes.. le cacheton ne faisant plus effet, un incident m'a fait sortir de mes gonds ; j'ai donc pris un autre cachet... et là je me suis vue droguée, dévalant la pente à grande vitesse... alors j'ai pratiqué l'auto coup de pieds au cul... et je me suis jurée de ne plus jamais reprendre ces merdes ! ...
Pas facile de comparer, pour moi c'était ponctuel, et je n'avait jamais connu cela avant et la cause m'était connue...
Tu n'as pas moyen de trouver la.cause de ce.désordre.émotionnel ?

mouffu : toute tentative de modification de traitement allopathique doit être discutée avec ton médecin traitant ou ton psychiatre.

Pour moi c'est traitement à vie depuis l'âge de 22 ans.

Je ne lâche pas mon traitement car j'ai envie de me préserver du pire.

Par contre chaque individu est unique et les molécules peuvent avoir des effets tellement différents même pour une pathologie identique.

Bon courage et bonne mise au point avec ton thérapeute.

J'ai eu une très grosse période de dépression y'a 2 ans.
Mon médecin m'avait laissé le choix entre anti-depresseurs et hôpital.
J'avais moyennement envie de me retrouver à l'hôpital, je pense que je me serais sentie encore plus mal dans cet environnement. J'ai donc pris l'option anti-depresseurs.

Au bout de 6 mois j'ai décidé que je ne voulais plus etre assistée par ce genre de médicament qui reste malgré tout de sacrées merdes même si ca m'a vraiment sortie de quelque chose de pas joli.

Avec mon médecin on a donc programmé un sevrage très progressif. Et tout est allé comme sur des roulettes. Ca a pris plusieurs mois mais ca en valait le coup.
Je pense qu'il faut que tu sois prête dans ta tête pour le faire, sinon ça ne marchera pas et tu te sentiras faible sans les AD.

En tous cas courage à toi, et si tu as besoin de parler de tout ça, ma boîte à mp est grande ouverte !

J'ai fais une bêtise et tout mon message a disparut!

Tout d'abord, merci à tous d'avoir pris la peine de me répondre, et de me faire partager vos expériences
Je vais essayer de répondre à toutes les questions et à tous, aussi, si j'oublie quelqu'un, d'avance mes excuses!

Donc, je suis bi-polaire à tendance sociopathe (ce qui fait peur à mes toubibs, d'où les doses un peu fortes de mes médocs). Je ne suis pas suicidaire, je survis pour mes animaux.
Mon dosage:
- Paroxétine: 2 par jour (d'après ma pharmacienne, c'est une dose de poney)
- Xanax : entre 0.5 et 2 par jour (youhou!)

Pour m'aider, je teste en ce moment des extraits de bourgeons, et la spiruline. Cette dernière fonctionne bien, mais j'ai une semaine de carence toutes les trois semaines d'après la posologie.
Pour les bourgeons, ça aide plutôt bien, j'ai des moments d'euphorie et des moments de tristesse, mais au moins les moments d'euphorie existent, ce qui n'était plus le cas avec les médocs chimiques.

Mon médecin? il est dépassé apparemment, il me dit qu'il faut continuer à les prendre, mais j'ai juste l'impression que c'est une solution de facilité. Mon psy je ne le vois plus depuis mars, tout simplement parce qu'il a eu la bêtise de me laisser en crise d'angoisse poireauter dans sa salle d'attente pendant une heure... sans compter qu'il n'a pas été capable de m'aider outre mesure. Bref, je dois me mettre en quête d'un autre spécialiste, mais spécialisé en thérapie courte (j'ai pas essayé ça encore), je voulais essayer l'acuponcture ou le shiatsu aussi.

Concernant les causes de ma maladie, et bien je les connais, d'après mes psys, j'ai un bon esprit d'auto analyse et critique (mais peut être un peu trop en fait)
Je suis née mélancolique (vous en connaissez beaucoup des enfants de 3 ans qui rêvassent en visitant les châteaux ou qui disent aux parents de ne surtout pas le réveiller car ses rêves sont trop biens même mieux que la réalité ? ba c'était moi petite ^^° j'ai dû compenser cela en m'intéressant à tout et en étant sur-active) , mais ça ne s'est pas arrangé avec un père destructeur, misogyne et manipulateur (" de toutes les façons, tu ne seras jamais que la deuxième" ou "T'es aussi belle que Catherine de Medicis" j'ai gardé en mémoire toutes les phrases assassines de mon père) .
Les blessures provoquées par les parents sont les plus douloureuses selon moi.

Le chemin est long, la solution, selon moi: c'est d'apprendre à m'aimer et m'accepter des qualités, me reconstruire en éliminant mon père des équations, faire ce que je voulais faire (reprendre la danse par exemple), être moins dure envers moi et les autres.
Pour le moment, j'ai réussis à me stabiliser professionnellement parlant, un effort énorme que de me lever pour aller travailler (moi qui n'ait aucun goût pour le travail), mais je suis fière d'avoir réussis à trouver ma place dans mon entreprise (bon, j'ai la chance d'avoir un chef très compréhensif, et des collègues à l'écoute qui me soutiennent et qui adaptent mon travail en fonction de mes baisses ou hausses de moral).
En fait, je prends sur moi pour avancer petit à petit, en éliminant les personnes nocives, et en me fixant des buts.
(Je suis en phase euphorique là par exemple)

Bref, j'avoue que j'ai du mal à faire confiance au corps médical, à force d'être trimballée et gavée de médocs, on finit par se dire "mais pourquoi je les paye moi?" .
Il faudrait que je change de médecin peut être, et de trouver le bon thérapeute qui puisse m'aider sans essayer de me formater comme un robot

Merci encore à tous pour vos retours
Je vous souhaite du bonheur et de vaincre votre vilain chien noir vous aussi!

Cela dépend aussi à quoi est due cette dépression. Est-ce une cause environnementale qui peut être réglée, améliorée et dans ce cas, cela aura une incidence sur ta santé qui est une dépression passagère?
Si c'est une dépression à long terme sans cause connue, il faut bien penser que c'est un déséquilibre chimique dans le cerveau. Rien à voir avec une question de "volonté", de "se prendre en main". C'est un vrai dysfonctionnement. Si tu à une jambe coupée, tu ne vas pas prendre des plantes à la place de la prothèse, ça ne fera pas repousser la jambe. Là, c'est un peu pareil: s'il y a des fonctions chimiques qui se font mal, il faut de la chimie pour les régler (n'oublions pas que la chimie est un processus tout à fait naturel, ce qu'on fait en labo est uniquement synthétiser des molécules existantes). N'arrête ou ne diminue surtout pas un traitement sans suivi d'un médecin ni sans son accord. Un certain nombre de suicides (ce n'est pas agréable d'en parler, mais il ne faut pas se voiler la face) ont lieu quand les gens, se sentant mieux, décident d'eux-mêmes de stopper leur traitement alors qu'ils ne sont pas guéris.

Euuuh, chez moi c'est un mélange des deux, causes environnementales et déséquilibre du cerveau
sauf qu'avec les médicaments, je déprime autant, car je me rends compte que je suis vide.
En gros, j'ai le sentiment désagréable d'avoir le choix entre la peste et le choléra :(

mouffu alors si tu es bi-polaire c'est différent ce n'est pas "qu'une dépression" si je peux dire ainsi...
Une collègue de travail est bi-polaire, je l'ai vue en bas et en haut... jusqu'à ce qu'un élément change sa vie... elle a rencontré un copain qui lui équilibre le quotidien, qui l'aide avec ses enfants dont l'un est skyso... depuis elle n'est plus la même, elle prends sans doute un traitement à vie, mais n'est plus 'éteinte'... pour l'avoir connue autrement, je pourrais dire qu'elle rayonne... Le principal pour toi est de trouver le bon thérapeute dans un premier temps, et de changer quelque chose (ce qui te pourrit la vie) de manière radicale... il s'agit en partie de ton père, est-il toujours présent au quotidien ?

J'ai fais une très grosse dépression après mon accident, j'étais de nature dépressive avant. J'ai pris ce que le médecin m'a prescrit (je sais plus les noms) et j'ai convulsé dans mon sommeil. Je n'ai jamais retouché à un truc chimique.

J'ai préféré me battre, faire des recherches sur les plantes, les huiles essentielles et végétales. Je me suis aussi essayé à la méditation, j'ai consulté en shiatsu et médecines alternatives.

Je vais beaucoup mieux et je commence à lâcher prise. Bien sûr c'est pas tous les jours roses, mais à choisir, je préfère cette méthode là.

Et je reviens de loin (2 tentatives de suicides)

crinsdorphee31 Ha oui, c'est compliqué la bi-polarité, car on peut aller très bien, puis un évènement anodin peut enclencher une phase de chute assez vertigineuse. Le pire, c'est qu'on a souvent conscience que ce n'est pas si grave que cela, mais non, rien n'y fait! (merci pour ton retour d'expérience :))
J'ai essayé de couper les ponts avec mon paternel, mais il continue à m'appeler, à m'inviter, à essayer de me voir. Il ne comprend pas ce que je lui reproche, pour lui, il n'a rien fait de mal, je psychothe.
Je ne suis pas aidée par ma famille qui me sort des "mais c'est ton père quand même... pardonne lui", sauf que je n'y arrive pas. Il n'y a que ma tante paternelle qui comprenne ma position :/
En général, lorsqu'il m'appelle, même s'il est gentil, attentionné (enfin, à sa façon) au téléphone, derrière je déprime pendant une semaine XD
(la famille? cette purge terrible XD)
en fait, je voudrai un autre papa s'il vous plait :3
J'ai des tendances boulimiques, mais c'est assez courant quand on a eu une carence affective lourde. Le soucis, c'est que les médocs amplifient cela, j'ai jamais été aussi grosse de ma vie! XD (un vrai petit baleineau)

undomiel alors la méditation me rend barge, tout simplement car j'ai le cerveau qui ne supporte pas le vide :/ j'ai essayé pendant un an pourtant, mais rien n'y a fait, ça m'a mise dans des états anxieux assez fort, donc, je vais essayer d'autres choses je pense :D Le shiatsu, acuponcture, naturopathe :3
Justement, concernant les plantes, je suis intéressée par tes recherches, je sais que tu es très dans le naturel

mouffu La méditation c'est pas forcément faire le vide ^^

Tu peux méditer pour positiver, dans ce cas là c'est en effet vider ton esprit de tout ce qui est négatif, pour le remplir de positif. Plutôt que de broyer du noir, le remplir d'une image qui te fait du bien.

Hier soir, j'étais pas en forme, je me suis couchée avec de la musique dans le noir, j'ai pris conscience de ma respiration, une belle image de mes chevaux en tête et POUF j'ai passé une super nuit.