Dépression : arrêter le chimique, vos retours(svp)

briser courage à toi, c'est un vrai chemin de croix pour trouver LE bon thérapeute :/

goldy-jtm Coucou Goldy Je comprends ce que tu ressens, étrangement, j'aimerai avoir un copain, mais j'ai peur et ça me bloque totalement :/
Pour le sommeil, ce qui fonctionne bien pour moi c'est une goutte d'huile essentielle de Marjolaine et une goutte d'HE de Laurier noble avec un sucre ou une cuillère de miel. C'est très costaud, moi ça m'endort en moins de 10 min.
Sinon, plus doux, quelques gouttes d'HE de lavande sur le poignet et tu respires, ça détend, ou les fleurs de Bach. Le soucis de ces dernières, c'est que lorsque je lis les boîtes, je me dis que j'aurai besoin de TOUTE la gamme XD
Pour le copain, et bien il faudrait lui en parler, s'il comprend c'est cool, sinon, euuuh, comment dire, c'est un pas sympa :/
J'ai pas encore trouvé de solution miracle contre la peur de l'engagement ^^°

mouffu

Alors j'ai pu arriver a lui parler. Je me suis mise a fondre en larme. Il a tout de suite compris, il a su me réconforter et on prendra le temps que j'ai besoin.
Je suis a la fois soulagée mais angoissée ... Il est en coloc avec une fille qui le harcèle car il ne veut pas sortir avec elle, mais des qu'il pourra il changera d'habitation.

Je vais voir pour ta première solution pour dormir :) ! C'est vrai que la fleur de Bach, son problème, c'est que l'on devrait tout prendre et que la sélection est très dure !

mouffu
Courage a toi aussi.

Bon, en ce moment, c'est un peu l'enfer.
Je dois être assez résistante, mais sincèrement, c'est une période compliquée à gérer: épuisement, manque de concentration, boule au ventre constante, ras le bol général. Le pire? c'est que je me vois me traîner en me disant "ouais, ça craint, j'ai pas de raisons de réagir comme ça, je vais pas si mal que cela" XD C'est comme si ma personne était divisée en deux: mon esprit qui analyse les choses froidement et finalement regarde tout cela tranquillement, mon corps qui fait n'importe quoi

J'espère que tu vas un peu mieux tout de même en ce moment, je viens de tomber sur ton post je sais pas comment...

Je ne peux dire quoi que se soit car j'y connaît rien...juste bon courage à tous et à toutes

Merci Anokilie
J'ai passé des jours difficiles, mais finalement, mon médecin a réduit les doses de médocs, retiré les anxios et a rajouté des plantes à la place, l'effet est assez surprenant, je me sens mieux :)
Bon, euh, finalement, dans mon cas c'était pas une idée terrible d'éliminer le chimique, à cause de ma pathologie, donc, je vais continuer mais à doses réduites en couplant avec des plantes et un suivi strict de mon osthéo chelou (qui travaille en énergétique aussi), et d'un nouveau psy.

Petit à petit, on devient moins petit ^^°

mouffu je n'en reviens pas quelqu'un qui s'analyse aussi bien! des bipolaires j'en ai connu et généralement ils ne se voient pas malade ils pensent que ce sont les autres!il faut arrêter de tout reprocher aux parents !!l'education est très difficile!et certains trimbales des casseroles!!! il faut savoir couper le cordon ,effacer le passé et refaire sa vie ...je sais c'est dure !!!les médocs et psy ne sont pas la solution (je pense) il faut se tourner vers les autres et voir qu'il y a plus malheureux que toi sur terre(adhérer a des organismes humanitaires)!! les bipolaires sont les répercutions de nos sociétés!!!(vies surmènagées loin de notre horloge biologique et dirigées par un monde des finances,de la concurrence...c'est comme nos chevaux fermés dans des boxes:déshumanisés!!!) voilà c'est triste mais des personnes comme toi il y en a de plus en plus...c'est sure l'animal est un bon médoc car plus prés de nos racines!

loubes

Heu... Ce genre de réponse me laisse dubitative.
Je suis maniaco-dépressive (ou bipolaire si tu préfères). Tous se croient pas "sains". On contraire, on sent bien qu'il y a un truc qui cloche. En période de dépression/période "normale", on sait que c'est nous les fautifs. C'est en période maniaque que l'on peut décrocher de la réalité et avoir de la paranoïa ou avoir l'impression que c'est les autres qui pigent rien.
Effectivement, mes parents sont des gens formidables. Leur éducation a été sans accout et je les remercierais jamais assez. Mais il y a aussi une part génétique. Certains naissent comme ça (je faisais de la dépression très grave avec des idées noires même enfant alors que je n'avais pas encore eu d'éléments traumatisants. Oui c'est possible). Il y a certes un facteur environnementale lié à l'enfance, l'éducation. Mais aussi la société comme tu dis je suis parfaitement d'accord . Et également une part de générique.

En revanche, dire à un bipolaire que pour se soigner il faut regarder le malheur des autres et adhérer à des aides humanitaires bof hein...
Déjà parce qu'effectivement il y a toujours plus malheur qu'un autre. Mais chacun a sa propre sensibilité, chacun à son seuil de bonheur/malheur. Donc si on se met à regarder les autres... Bonjour la culpabilité ! Et ça c'est jamais bon quand on a un coup de mou.
Là dépressif c'est pas juste "allez bouge toi le cul, il y a plus malheureux". Ouais il y a plus malheureux, mais là quand quelqu'un est en dépression, il faut qu'il se soucie de son profond malheur à lui déjà, qu'il s'entoure de bonnes personnes et qu'il demande de l'aide !

Et en période maniaque on fait comment ? On regarde le bonheur des autres pour nous freiner ?

se tourner vers les autres c'est bien. En baser sa "guérison", pas sûre du résultat.. On risque vite de porter sur nos épaules le malheur des autres en plus du malheur que l'on ne sait déjà pas gérer !

En sachant que la dépression a une origine chimique, je serai quand même curieuse de savoir comment le simple fait de regarder le malheur des autres peut changer qqch....

Attention à l'utilisation des multiples "!", cela passe pour agressif ^^°

Merci à Anecodte et Chrysnono d'avoir résumé ce que j'ai pensé en lisant cette réponse.
Soyons clairs, certes tous les parents ne sont pas responsables du malheur de leurs enfants, mais n'oublions pas qu'ils sont un peu le socle de notre vie/éducation/construction... j'ai une mère formidable, mais un père destructeur, et oui. Au moment où j'aurai dû avoir tout son soutien et son amour, il m'a enfoncée, détruite petit à petit, si on couple cela au soucis chimique de mon cerveau, et bien on a un cocktail explosif.
Le malheur des autres, je le connais, je l'ai côtoyé....j'ai côtoyé une misère sans nom, ce qui n'est sans doutes pas le cas de tout le monde ici. J'ai vu des camarades de jeux disparaître du jour au lendemain, car au Brésil, les gosses des favelas ne sont pas aussi chanceux que les enfants des citées ici...
J'ai vécu dans des pays qui n'ont rien à voir avec la France et nos pays occidentaux bien propres, donc qu'on me sorte la tirade sur "la misère des autres", je trouve cela un petit peu gonflé.
Les personnes qui disent cela n'ont jamais connu la dépression. Les personnes qui pensent que donner un coup de pied aux fesses des gens dépressifs ne savent pas ce que c'est, en réalité. Nous le vivons comme une agression, ou dans certains cas, comme une preuve de notre dysfonctionnement, de notre faiblesse.

Nous avons bien conscience qu'il y a plus malheureux que nous, mais nous ne pouvons pas contrôler ce sentiment de tristesse infinie qui nous assaille... nous avons conscience d'être chanceux, mais nous n'arrivons pas à être heureux, tout simplement. Nous n'arrivons pas à contrôler le trop plein d'émotions qui nous tyrannise, alors que notre raison nous hurle que non... ce n'est pas grave, ce n'est pas la peine de réagir ainsi. C'est un réel handicap que ne peuvent pas comprendre les personnes en bonne santé.

Je conclurai en disant, que la plupart d'entre nous présentent des petites bribes d'autismes, ou sont tout simplement plus intelligents que la moyenne voir surdoué, et forcément, les questionnements qui se font dans nos esprits ne sont pas ceux des personnes dites "normales".
Quelqu'un disait "Heureux les simples d'esprits", et il avait raison. (attention, je ne dis pas "simple" en pensant "idiot", mais simple dans son fonctionnement émotionnel, cela n'a rien à voir) :)

Ceci dit, je perçois tout de même de la bienveillance et une volonté d'aider dans la réponse de la demoiselle, aussi, j'apprécie le geste pour ce qu'il est, et te remercie pour ton message

Coucou,

Je n'ai pas le temps de tout lire mais je vais te répondre pour mon cas.

Depuis que je suis au collège, les infirmières scolaires (et mon médecin de l'époque une fois que le problème commençait réellement à dégénérer) m'ont proposé quelques fois d'aller chez un psychiatre ou au moins un psychologue. Refus de ma part : je ne suis que agoraphobique (auto diagnostic) et les psy sont mal vus dans ma famille. Donc, il y a deux ans, j'ai vu une psychologue pour la première fois et un psychiatre dans la foulée : anxiolytique léger pour les crises d'angoisses qu'il a fallut rapidement augmenter. Puis, on a commencé les antidépresseurs légers mais au bout d'un moment, j'ai refusé de les prendre : je me sentais vide, je ne me reconnaissais plus.

On a recommencé l'année dernière, ce n'était plus possible autrement mais les médecins me disaient que c'était pour "gérer les angoisses, qu'elles soient moins fortes". Le premier n'a pas marché donc on m'a passé au paroxétine. Et là, avec d'autres problèmes de santé, ça a été l'enfer ! Déjà que j'avais du mal à sortir (phobie sociale) je ne pouvais plus du tout, j'étais au bord de l'évanouissement, je dormais énormément, j'étais une coquille vide mais je me forçai à jouer un peu de la guitare, sinon je restais à lire couchée et à dormir. En juin, ça a été le début des vacances, le médecin traitant qui ne juge pas le dossier important : 2 semaines minimum pour avoir un RDV, le psychiatre et la psychologue en vacance prolongé, j'ai craqué et comme ma mère n'avait pas le temps d'aller me chercher mon paroxetine à la pharmacie, je l'ai arrêté, du jour au lendemain.

Pendant une semaine, j'ai eu une pseudo grippe/mononucléose mais à la fin, je me suis sentie revivre. Le prochain RDV que j'ai eu, ça a été plus d'un mois et demi après. Le psychiatre m'a un peu remonté les bretelles (et il a raison) mais il a aussi été d'accord que j'étais mieux sans anti dépresseur. Résultat, je vais enfin pouvoir recommencer mes études (bon à distance) !

Personnellement (mais ça dépend des cas, ici ce n'était pas vraiment une dépression en tant que telle, car j'ai également une maladie endocrinienne qui joue dans la dépression), je pense que si on peut être traité sans anti dépresseur, c'est le mieux. Je n'en ai pas parlé mais mon psychiatre me faisait des séances d'acuponcture, ce n'est pas agréable et j'espère n'avoir jamais à en refaire (les premières fois j'ai du y aller sous l'effet d'anxiolytique) mais il est possible que ça m'ait aidé. J'avais aussi des séances de relaxation avec une infirmière qui, je pense, peuvent aussi aider pour les dépressions (légères ou plus importantes).