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Dépression : arrêter le chimique, vos retours(svp)
Posté le 19/08/2016 à 11h38
mo56
Posté le 19/08/2016 à 11h38
Je suis à mon troisième épisode dépressif depuis 2014, et du coup sous traitement à la paroxétine depuis cette année là.
Effectivement, tu as un dosage de poney !
Même quand j'étais au plus mal, je n'avais qu'un comprimé par jour.
J'ai eu du chimique lors de tous mes épisode, malgré mes grandes réticences.
La première fois, j'avais 18 ans, je ne voulais pas qu'on me mette sous anti dépresseur à mon âge. Je trouvais ça trop jeune, je ne voulais pas qu'on me crée de dépendance.
On m'a mis sous anxyolitique : lysanxia. a me shoutait complètement ! J'ai fini par arrêter de moi même le jour où je me suis endormie dans le bus... Je ne voulais pas vivre shoutéer et m'endormir n'importe où en présence de n'importe qui. J'ai dans la foulée également arrêter de voir la psy qui me les avait prescris (et qui disait que dans mon état le lysanxia ne suffisait pas donc elle m'avait fait une ordonnance d'anti-dépresseur à ajouter au lysanxia. L'ordonnance n'a jamais atteint la pharmacie...)
Je me portais mieux sans médoc et sans séance à parler aux murs (ah pardon... sans séance de psy...)
Six ans après, deuxième épisode dépressif. Rupture accompagnée de harcèlement. J'avais quand même tenu le coup un certain temps, mais nerveusement je ne pouvais plus me gérer seule. Mon médecin m'a donc mis sous le générique du lexomil, puis un anti-dépresseur dont je ne me rappelle plus le nom...
Le lexomil, c'était génial ! Ca me détendait en quelques minutes ! Sauf que c'était trop génial qu'il a fallu arrêter parceque j'en était dépendante. J'ai eu de alpazolam (générique du Xanax) pour compenser le lexomil.
J'ai fini par me sevrer progressivement de tous ces médicaments une fois que le harcèlement de mon ex s'est calmé.
Quatre ans après cette histoire, de nouveau un épisode dépressif. Grosse pression des études, et une rupture qui a fait déborder le vase. Mon médecin avait commencé par me prescrire de nouveau l'anti dépresseur que j'avais à l'épisode précédent, plus un anxiolitique. Les résultats ne se faisant pas trop sentir, elle avait fait la transitions pour que je sois sous paroxétine.
Depuis, je suis toujours sous paroxétine. D'abord pour bien me stabiliser. Et maintenant, pour éviter une rechute étant donné que j'ai été mutée et que je me retrouve dans une toute autre région... Je pense que un petit fond de paroxétine m'a bien aidée cette année à supporter le changement.
Ce que je retiens de mon expérience avec ces médicaments, c'est que chaque traitement est propre à chaque personne, et qu'il est important que le médecin sache ajuster les molécules et les posologies, analyser les réactions.
Pour les deux derniers épisode, je faisais également une thérapie avec une thérapeute au top. Elle me convenait très bien et m'a bien aidée en discutant (je ne faisais pas que parler aux murs).
En dehors de la paroxétine, j'ai un petit roll-on d'huile essentielles de chez Pure Essentielle qui m'aide à calmer mes angoisses quand elles sont trop présentes.
Par contre, en cas de grosse crise d'angoisse, il ne fait pas le poids.
Tu as essayé la sophrologie ?