Quand une pause s'impose.

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Janemagdalen

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Quand une pause s'impose.
Posté le 08/09/2016 à 08h39

Voilà. J'ai 20 ans, mon galop 7 en poche depuis mes 16 ans, propriétaire depuis mes 12 ans, et cavalière depuis mes 4 ans. L'équitation, ça a toujours été. Ma mère avait été l'élève du premier coach que j'ai eu lorsque j'ai commencé a monter. Ma cousine, ma tante, enfin toutes les femmes de ma famille montaient a cheval. Les chevaux m'ont sauvés la vie, plus d'une fois d'ailleurs, et dans tout les sens du terme. J'ai vu beaucoup de chevaux passer dans ma vie. Certains n'ont fait qu'une séance, d'autres se sont arrêtés pour plus longtemps et certains n'en sont jamais sortis. Ils m'en ont fait voir de toutes les couleurs. Combien de fois ai-je ris, mais pleurer aussi a cause d'eux ? Ils m'en ont fait baver. Les chevaux m'ont aider aussi. J'ai grandi avec eux, j'ai appris avec eux, j'ai compris avec eux. 3/4 de ma vie correspond a des moments parmis eux. Mais les chevaux m'ont cassés. Ils m'ont usés. Ils m'ont bouffés jusqu'à mon moindre souffle, ma moindre petite zone où il me restait de l'énergie. Ils m'ont battu, chaque jour a leur côté. Et je me prenais des claques monumentales a chaque avancé que je faisais.

Il m'est même arrivé, d'arriver a des moments où je ne savais plus trop si je devais être joyeuse ou pas, parce que je savais qu'une vérité allait arriver et que j'allais en prendre pour mon grade de cavalière. Comme je l'ai dis, j'ai appris, j'ai compris, j'ai grandis. Mais pas toujours simple a accepter, et les chevaux n'arrondissent pas les angles en matière d'apprentissage.

J'ai vu beaucoup de coachs passer aussi. Des bons, des moins bons. Des chouettes, d'autres moins. Des personnes a qui je me retrouvais a donner des cours, et d'autres qui m'en donnaient. J'admet avoir un caractère très fort, et ne pas accepter beaucoup de choses. J'admet être difficile a cernes, et difficile a manier comme on le souhaite, surtout en équitation. J'ai toujours eu une idée bien précise de l'équitation que je souhaite, et c'était tout ou rien. Ca te convient très bien, t'es pas content chacun sa m**de.

Sauf qu'aujourd'hui, je n'en pouvais plus. Enfaite, depuis qu'un dernier cheval m'a mit une dernière fois par terre. Après de multiples fractures, de multiples disputes avec mes médecins, de multiples interdictions de remonter (qui a dit qu'il fallait obéir aux règles ?) , de multiples mises en garde, ça a été la fois de trop. De trop, pour moi. Je sais que j'en verrais d'autres, mais celle là m'avait vraiment fait du mal. Physiquement et psychologiquement. C'est ça, quand je dis que les chevaux m'ont bouffés. Je me suis tellement retrouvée face a moi même sans accepter la vérité. Après une énième chute, et un séjour a l'hôpital, j'ai dis stop. J'ai dis stop quand mon médecin m'a annoncé que si je tombais encore une fois, j'avais 85% de chances de paralysie. J'avais le débourrage de ma jument qui venait de commencer, à ce moment là.

Et je me suis posée des questions. Je me suis rendue compte que monter était devenu un automatisme. Que je n'avais plus cette fougue du début. Il me manquait cette odeur d'écurie, cette sensation d'être à un groupe de cavalier, où même juste de ressentir a nouveau des sensations a cheval. J'avais pris l'habitude, et je ne faisais plus attention. Et pourtant, dieu sait que ma coach est géniale. J'ai certainement ( et de loin) la meilleure des coachs a mes côtés. Beaucoup de personnes ont essayés de nous séparer, mais elle a toujours été là. A écouter mes doutes, mes peurs, mes angoisses, mes questions, mes remises en questions. Elle a vu toutes les étapes importantes de ma vie, connait chaque recoins de ma personne et sait me dire stop quand il faut.

Ca fait 3 ans que je ne suis pas remontée "vraiment" a cheval, tout en restant a leurs côtés. Ca fait 4 mois que je n'ai plus aucuns contacts avec les chevaux. (Pour ceux qui ne savent pas, j'ai ma petite Louve en pension chez ma coach, et je fais un séjour prolongé dans les caraïbes) Et ce soir (ce matin pour vous) j'ai pris a nouveau une claque. J'en étais a un point où j'avais besoin de cette pause. J'avais besoin de me remettre au clair avec moi même, avec mes envies, et savoir exactement où je souhaitais mettre les pieds en matière équestre. Savoir ce que je voulais. J'ai souvent vu des cavaliers être critiquer par rapport à ça. J'en ai moi même critiqué quelques-uns, parce que ça me paraissait impossible. Et pourtant aujourd'hui j'en ai fais les frais. Je remercie particulièrement ma mère qui fût très compréhensive, et ma coach, qui m'a conseillé de m'éloigner du monde équestre pour remettre de l'ordre dans ma vie et me remettre au clair ... Je sais que je rentrerais que mieux de mon voyage, je retrouverais une jument plus sereine, et je retrouverai ce plaisir qui m'étais si précieux et que j'avais oublié au fil des années...

(Et je m'excuse auprès de vous, c'est sûrement un pavé que j'ai écris.)

Et vous, ça vous ai déjà arriver, de penser a faire une pause équitation ? Qu'est-ce que ça vous a apporté ?

Cherchour

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Posté le 09/09/2016 à 10h52

Mon cas est un peu différent. Je ne suis pas issue d'une famille de cavalier. J'ai longtemps attendu de monter, jusqu'à 8 ans car avant ma mère avait peur que je monte.
Puis je me suis longtemps contentée d'un cours par semaine. Mes parents ont gentiment accepté que je sorte en concours, pas toujours simple avec les poneys du club. Je n'ai jamais pu avoir de demi pension, ou un deuxième cours. On va dire que comparé à certains les concours c'était déjà pas mal
Vers mes 18 ans j'en ai eu ma claque du cheval. Je n'avais plus envie, et je ne m’amusais plus. je ne sais pas si c'est la formule club qui ne m'allait plus, probablement, mais j'avais aussi besoin de voir autre chose. j'ai arrêté les concours, puis tout arrêté complètement.

J'ai passé 2 ans à faire autre chose. Moi qui rêvait de passer toutes mes journées avec les chevaux, ça ne me disait plus rien du tout. La première année je n’ai pas vu un seul cheval. Puis j’ai commencé à retourner voir ma soeur en concours, mais sans ressentir l’envie de monter. Et au bout de 2 ans c'est revenu ... Aussi fort qu'avant. Je me souviens exactement de la sensation que j'ai eu quand j'ai reposé mes fesses sur un cheval, et je ne sais pas trop comment la décrire. C'était un peu une "renaissance équestre", vraiment une sensation incroyable et je me souviens avoir pensé "enfin"

Cette pose m'a amené à réfléchir énormément sur moi, mon passé équestre, mes envies, mes doutes ... Ca m'a permis de m'intéresser à d'autres choses et de voir plus de monde hors cheval. Je pense que ça a été très bénéfique, même si mon niveau en a pris un coup.
parallèlement, à partir du moment où j'ai remonté je me suis sentie "mieux" dans ma vie, plus détendue, apaisée (c'est une période où je cumulais pas mal de problèmes physiques et persos).

Il y a une semaine exactement j'ai pu accueillir MON cheval J'ai décidé de vraiment prendre mon temps, maintenant que j'en ai un pour toute la vie. Et je de me faire plaisir. Et je ne sais pas si ma vision des choses aurait été pareille sans cette pause.

Prends les choses comme elles viennent, si tu n'as pas besoin des chevaux, ça sert à rien de te forcer. Et si ça revient, tu prendra d'autant plus plaisir à monter. Sinon il y a des millions de gens qui ont d'autres passions et le vivent très bien

Édité par cherchour le 09-09-2016 à 10h54



Azure84

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Posté le 09/09/2016 à 12h14

Toi seule peut savoir ce qui est réellement bon pour toi !

Personnellement je me suis arrêtée pendant deux mois là (oui je sais c'est rien par rapport aux autres récits) parce que émotionnellement j'étais à bout. Pourtant le cheval me manque, partir en ballade me manque, mais le cheval dont je m'étais corps et âme a été donné et ça m'a foutu un sacré coup au moral.

Rien que d'y penser j'ai encore envie de pleurer. Parce que même si je sais qu'il est bien là où il est, moi ça me tue de pas avoir pu le récupérer faute de moyen (vive les études pour ça). J'ai vu 10 ans de relation partir en fumé en trois secondes, s'était 10 ans de ma vie qui s'écroulait. Ce cheval je m'en étais toujours occupé comme si s'était le miens, parce que les propriétaires ne s'en occupaient pas, ils étaient riches et s'étaient offert ça en guise de lubie. Il ne venait jamais le voir, ni s'en occuper, s'est moi qui est dû tout lui apprendre. Je suis passée par des phases de doutes énorme où j'arrivais à rien avec lui, il me fuyait même quand j'arrivais au paddock, à un cheval qui hennit en me voyant arriver, avec qui je pouvais tout faire sans peur.

Quand il est partie j'ai eu droit à t'en fais pas il t'oubliera jamais, sauf que même si je peux toujours aller le voir il est à 40min de chez moi et avec la reprise de l'université il serra à 3h de route, donc je ne pourrais presque jamais le voir, donc je me fais pas d'illusion en ce qui concerne "notre" relation. Je ne suis déjà plus sa référente et ça me fait mal de le constater.
Puis j'ai aussi droit à tous ces gentils amis propriétaire qui ne comprennent pas mon manque de motivation, qui m'ont trainé de force au club au début, alors que la simple vu d'un cheval m'insupportait.
J'ai aussi eu droit au fameux pourquoi tu l'as pas récupéré des propriétaire âgés de 14 ans qui ne se rende pas compte de ce que c'est de faire des études. J'en devenais limite méchante en leur répondant "quand tes parents de demanderont de choisir entre tes études et ton cheval on en reparlera".

Je me reconnaissais plus, jamais je n'avais envier ceux qui avaient la chance que je n'avais pas et là je me mettais à devenir jalouse, alors que c'est pas dans ma nature de base. Au contraire je suis plus du genre à penser tant mieux pour lui si il réussi ou s'il le peut.

Du coup j'ai préféré m'éloigner coupant tout contacte avec le club où je montais. Là je vais essayer de remonter à Montpellier, car il s'agit d'un changement de ville, d'université. C'est un peu comme un nouveau départ pour moi. Puis les chevaux me manquent, plus que l'équitation en soit, bien que ça me manque aussi. Mais j'ai peur aussi de pas arriver à gérer émotionnellement. Car je ne veux plus m'attacher à un cheval comme je l'ai fais, je ne veux plus m'investir avec un cheval de propriétaire, pour n'avoir aucune reconnaissance à la fin. Je n'ai jamais autant ressentie le besoin d'être propriétaire, d'avoir mon propre cheval à moi, un cheval qui je sais on ne m’enlèvera jamais contre mon grès.

Je vais donc essayer de m'y remettre, j'ai déjà trouver une petite jument à sortir en ballade avec sa propriétaire. Mais je vais aussi commencer un autre sport, car j'en ai besoin et si jamais je n'arrive pas à gérer le fait de monter à nouveau le cheval de quelqu'un d'autre, j'arrêterais surement l'équitation, le temps de mes études et reprendrait à nouveau quand j'aurais les moyens d'avoir un propre cheval. Les cours en club ne me satisfaisant pas non plus à la longue à cause de ce manque de relation avec le cheval, ce qui quand t'on y pense est tout à fait illogique vu ma situation actuelle.

Janemagdalen

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Posté le 09/09/2016 à 21h21

lilyetlesdadous c'est très souvent le cas sur CA ! Puis ça permet de voir que l'on est pas tout seul, et ça c'est chouette. Après c'et à toi de faire le chemin aussi, de prendre le temps de te poser les bonnes questions et de comprendre ton être et ton âme.

choubichougirl C'est exactement ça. Loonda est tombé malade cet été alors que je n'étais pas là, et je m'en suis tellement voulu ... Après, je sais qu'elle est entre de bonnes mains et j'ai une confiance aveugle en ma coach là dessus, donc bon. Je respire un grand coup et me dit qu'elle est bien.

ptitebailey Et pourtant ma mère ça n'a pas été simple tous les jours, alors j'ai fais ma tête de cochon et aujourd'hui elle me comprend. C'est ça, ça permet une remise en question de soit et de son équitation. Celle que je pratiquais il y a 5 ans n'est plus la même qu'aujourd'hui, et grand bien m'en fasse.

cherchour Déjà, félicitations pour ton achat ! J'ai besoin des chevaux, j'en aurais toujours besoin. Mais là, j'avais besoin d'appuyer sur pause quelques temps car je ne gérais plus les événements ni la situation en elle même. Tout allait trop vite, et j'avais pas le temps de me remettre d'une chose qu'une autre me tombait dessus.

azure84 j'espère que ton départ a Montpellier te fera du bien. C'est une très belle ville, tu es dans quelle université ?

Chika18

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Posté le 09/09/2016 à 23h03

janemagdalen Je suis contente que ce poste existe car l'on voit beaucoup d'intervenant sur CA crier aux loups aux moindres pète de travers du cheval sans jamais prendre en considération le côté cavalier du couple (sauf pour la peur).

J'ai moi aussi connu il y a peu un passage à vide, j'en avais marre de tout, j'avais limite envie de revendre mon cheval qui me prenais énormément d'énergie. Et puis une amie cavalière m'a dit la phrase qui tue... "ok tu fais beaucoup de choses pour Baroudeur, mais concrètement tu fais quoi pour toi ?"
... Et bien rien du tout ! Et c'était bien là que se situait le problème. À partir du moment où j'ai décidé de m'accorder du temps pour moi, autant pour me détendre et voir autre chose que pour réfléchir à ma vie, j'ai eu envie de remonter à cheval, et SURTOUT de me réinvestir avec mon loulou et MIRACLE le tuyau d'eau qui n'avait jamais été accepté (cheval qui ne tient pas en place) a été validé en 1 séance de 10-15 minutes (cheval méfiant tout de même mais qui ne bouge pas même s'il est détaché) !

Donc oui prendre une pause est plus que bénéfique de temps en temps, et parfois pour un problème au lieu de chercher de tout les côtés du cheval, commencer par chercher de notre côté et s'occuper un peu plus de soi peut-être une bonne idée

Miriana

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Posté le 10/09/2016 à 00h50

Je suis tellement soulagée de voir tous vos récits. Je me sens beaucoup moins seule.
Voilà plus d'un an que j'ai arrêté de monter à cheval. J'ai été toute ma vie dans le même club, plus de dix ans, je connaissais tout le monde, c'était une deuxième famille. Je voulais faire les championnats de France, j'adorais le CSO etc. Mais, après un concours où j'ai fini troisième, je me suis complètement retiré de mon club, j'y suis retourné une fois pour monter le cheval que j'ai toujours aimé ; Opium. D'ailleurs, c'était le seul de tous les chevaux de ce club que j'aimais monter. Je n'avais aucune peur avec lui.
Et au début, je ne savais pas ce qui m'arrivait, mais je me sentais plus à ma place, je ne me sentais plus proche des gens, des chevaux. Je me suis demandé si ma passion était partie, simplement.
Et aujourd'hui, je suis passé devant mon ancien club, et j'ai vu justement, Opium dans son pré. Et j'étais tellement heureuse de le revoir, j'ai dû rester une bonne heure avec lui à le caresser et le regarder brouter, simplement. À ce moment, je me suis rendu que le seul qui me manquait, c'était lui. Puis, j'ai envie de remonter à cheval, je le sais. Mais plus de la même façon, j'ai envie de partir en balade, me faire plaisir, juste du loisir alors qu'avant.. c'était compétition, cso, cce.. Pourtant, la dernière année où je suis monté à cheval, je commençais à réellement appréhender l'obstacle, et je pense que c'est pour ça que je ne progressais pas en même temps que les autres.
Alors ce soir, je me demande ce que je dois faire, ce qui est clair c'est que je vais attendre de terminer le lycée et rentrer BTS avant d'envisager de remonter à cheval. Je serai sur Lyon à ce moment là, même si je pense que trois ans sans monter c'est long, je ne me vois pas me remettre en selle. Je ne veux plus avoir autant de pression par les coachs, le stress et tout ça. La seule chose dont j'ai envie c'est d'essayer autre chose que les CSO, j'ai pratiquement vu que ça, dans ma vie de cavalière.
J'aurais voulu acheter Opium aussi, pour sa retraite, mais en étant étudiante, je n'aurais pas le temps et l'argent nécessaire à lui consacrer, ça m'attriste beaucoup car c'est vraiment un cheval que j'aime énormément.
Mais, je me dis qu'acheter mon propre cheval m'aiderait sûrement à me remettre en selle, à savoir que c'est mon cheval et qu'il n'y a que moi qui le monte et qui m'occupe de lui ? Après, il y a les études, j'aimerais partir à l'étranger et avec un cheval c'est impossible.
Donc voilà, je me pose beaucoup de questions, moi aussi. Et je suis bien contente de voir que je suis pas la seule, à me remettre en question et À etre plus ou moins lassée de l'équitation.
Tout ce que je peux te dire, c'est que si tu ne sens plus cette envie de monter, ne le fais surtout pas. D'après ce que j'ai lu, tu prendrais des risques de rester paralysée pour quelque chose qui ne te passionne plus ? Ce n'est pas vraiment la peine. C'est normal, apres tant d'années de se lasser, de ne plus avoir la même sensation à cheval. Ça reviendra sûrement, il faut laisser le temps faite les choses.

Édité par miriana le 10-09-2016 à 00h57



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Posté le 10/09/2016 à 10h08

janemagdalen je vais aller étudier le droit à l'université de Montpellier, dès que j'aurais repasser les matières de droit qu'il me manque dans mon ancien fac. En gros dès que j'ai fini de valider ma L2 dans mon ancienne fac, je vais en L3 à Montpellier car les matières proposés me plaisent plus.

Aussi non hier, je suis retournée dans le club où je montais pour donner mes bonbons à une amie propriétaire et en partant je me suis effondrée. Je me pensais prête à reprendre, mais j'ai un gros doute. En arrivant là bas j'étais heureuse de voir les chevaux, mais aucune envie de monter ou même de m'en occuper. Je me refuse tout contacte qui serait susceptible de crée un attachement et toujours cette même jalousie vis à vis des propriétaires, même si elle est moins forte qu'avant, je me dis toujours pourquoi eux et pas moi ?
Mon seul contacte avec eux, ce résume désormais par des séance photos pour des amies ou lors de salon.

Du coup je vais quand même faire l'essai à Montpellier, avec un peu de chance le changement d'air me ferra du bien, mais je doute fort que j'arrive à supporter le fait de m'occuper à nouveau d'un cheval qui est pas à moi.
Peut être que je me remettrais vraiment à l'équitation que quand la plaie serra entièrement refermé ou peut être vais-je attendre d'avoir les moyens, je ne sais pas encore.

Je vais donc commencer la danse si je peux cette année et surement me concentré là dessus en attendant d'avoir les finances nécessaires pour acheter mon propre cheval.

Janemagdalen

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Posté le 29/10/2016 à 17h22

(Je remonte un peu le post)

Voilà. Aujourd'hui je me suis pris une autre claque, ça fait 7 mois que je n'ai pas approché un cheval, et ça me manque quand même . Enfin, j'ai approché deux fois les chevaux durant ces 7 mois, mais pas a monter dessus. Juste une caresse. La première fois c'était début mai, sur un concours. Et la seconde il y a 3 semaines environ, sur un hippodrome. Et encore, cette deuxième, aucunes caresses. Juste le plaisir des yeux.

Tout m'avait manqué . Dans peu de temps, je vais retrouver ma jument, pour 11 jours seulement, je repars après pour le travail. J'avoue avoir hâte, mais également avoir peur . Je ne sais pas comment elle va réagir, ni comment moi je vais réagir non plus ...

Rainbow2a

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Posté le 29/10/2016 à 19h25

Bonjour,

Personnellement je vis et ai vécu une pause foncé. Passionnée d'équitation, j'ai commencée à mes 6 avant de devoir m'arreter vers mes 10 ans et demi. J'ai maintenant 13 ans, cette année le médecin m'a dit que je pouvais reprendre l'équitation. Si vous savez ce.que j'ai pu pleurer durant ces années d'être privé de cheval. Je continuais à me documenter sur les méthodes douce, les races, d'autres disciplines, des conseils pour mieux enchainer des verticaux etc... Et bizarrement je n'ai plus envie du club de tout ca. Malheureusement je n'ai pas les moyens d'avoir un cheval, même si je pense que c'est qu'il me conviendrait le mieux: des promenades, une complicité, des câlins, du travail à pied et pourquoi pas m'essayer à l'endurance. Donc j'attends... J'ai trouvée un quart de pension mais j'ai un peu peur de demander (surtout pour des raisons financières) et parce que comme je l'ai déjà dit je souhaiterais avoir mon cheval.

Certains sont ils dans le même cas que moi (longue pause pour des raisons de maladies) ?

Voilà ;)

Janemagdalen

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Posté le 29/10/2016 à 21h50

rainbow2a Pour avoir été propriétaire très jeune ... Je déconseille de l'être aussi tôt. J'ai eu ma première jument a 12 ans, j'étais heureuse comme tout. Mais je ne me rendais pas compte de l'impacte que ça avait sur ma vie, mais également celle de ma mère. Elle prenait tous les frais en charge, et devait également faire taxi tous les jours. Un conseil, attend d'être plus grande avant d'acquérir ton propre équidé. C'est du temps , mais surtout beaucoup d'argent. En attendant, tu devrais peut-etre commencer par le quart de pension dont tu as parlé justement, c'est un bon tremplin vers la vie de propriétaire. Tu devrais osé demandé. Au moins en discuter avec les personnes a qui tu comptes demander des sous pour ça.

Rainbow2a

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Posté le 29/10/2016 à 21h57

C'est car c'est cher que je n'en ai pas, je comprends très bien les frais engagés et je sais que c'est beaucoup de sacrifice. Mais si je venais à avoir un terrain de quelques hectares et les moyens je pense que je le ferais en étant encadrée tout de même.

C'est mes parents qui devront payer mais pour une raison inconnue je stresse de devoir leur en parler... C'est stupide je sais mais pourtant ca me bloque de devoir le demander... :( Pourtant il faut que j'y arrive !)
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