camillemartin, je plussoie les avis précédents.
Sur le constat d'huissier et les relevés hydros.
L'huissier constatera que, tel jour à telle heure, la (les) parcelle(s) examinée(s) étai(en)t enherbée(s). Mais ça ne prouve pas que c'était déjà le cas deux semaines ou un mois en arrière. Quant à la production de relevés hydrométriques, le gérant de la pension pourra se défende en alléguant, documents techniques à l'appui, que de fortes pluies sont aussi néfastes pour l'herbe que de fortes sécheresses.
Que gagneras-tu alors ? Le droit de prétendre au remboursement d'un mois de foin ? C'est un peu ridicule.
Sur la rupture du contrat de pension.
A la différence des baux d'habitation, la jurisprudence ne consacre pas une forme particulière pour donner congé de sa pension d'équidé. Dans le silence du contrat à ce propos, tu es libre de donner ton congé par tout moyen à ta convenance ; le téléphone peut s'accepter mais à la condition que tu puisses démontrer que tu as réellement appelé les gérants pour leur indiquer ton intention de mettre un terme à ta pension. C'est là que l'huissier aurait été utile...
Actuellement, il n'y a que ton courrier de rupture qui fait foi.
Le contrat prévoit un mois de préavis et stipule que tout mois commencé est dû. Comme tu as envoyé ta lettre de rupture le 15/10, la cessation des relations contractuelles sera effective le 15/11 (voire même le 16/11 à 0 heures si on veut chipoter). A ce moment, le mois de novembre sera commencé, donc tu dois payer la totalité du mois, même si tu prends la poudre d'escampette avant cette date. Sur le plan de la jurisprudence, c'est bien l'effectivité des actes qui est prise en compte, pas le bon vouloir d'une seule partie.
Après, si tu l'avais pris différemment, je t'aurais conseillé de négocier avec le gérant de la pension. Mais là, je devine que ça ne va pas pouvoir se faire. Quand on dit qu'il faut prendre le temps de réfléchir ses actes...
Bon courage pour le déménagement.