Perdue dans mes choix : police montée ?

Alors... koki est agent de sécurité à cheval et effectivement en CDI 35h. ( bon je ne connais pas le terme exact de son emploi)
Avant de vous jeter dessus de cette façon ^^, elle sait tout de même ce qu'elle fait comme boulot. ;)

Et euh Louiz, personne n'a la science infuse , moi même étant dans la nationale, je ne connais pas tous les emplois à cheval, donc je ne permettrais pas de juger les propos d'autres personnes occupant ces fonctions.

On va se calmer.

Le titre exact de mon poste est "Agent de surveillance équestre" et je suis employée à temps plein par les AEV. On a 2 sites dans le 95 chez les AEV et 1 dans de 94 avec l'ONF.
Donc merci mais moi aussi je sais de quoi je parle.

Mais bon, j'ai l'impression que ça va être peine perdu de vous parler de mon travail qui n'est ni un poste de police ni en gendarmerie.
Alors bonne continuation.

Et merci emeline9555

PS : On ne met pas de PV et en s'occupe de l'environnement avant les personnes, ce qui n'est pas le cas de la police ou la gendarmerie.

emeline9555, je me moque de ce qu'elle est ou n'est pas, son propos est outrageant. Si des gendarmes (et notamment des officiers) disent que cette formation est bidon, ce n'est sûrement pas pour rien.

Le soi-disant diplôme d'agent de sécurité n'existe pas. L'école de Bordeaux elle-même n"en fait d'ailleurs pas mention. Par ailleurs, la question a été posée quant à la plus-value d'embaucher un diplômé de ces écoles, par rapport à un ancien policier (adjoint de sécurité par exemple) ou un ancien gendarme adjoint, ou plus simplement un agent de sécurité diplômé (CQP, CAP ou BP). Il n'y a eu aucune réponse.

Bref et re-bref quoi...

Ce qui est le plus outrageant ce sont tes propos.

Commence par t'appliquer tes bonnes paroles, parce que tu es limite sur ça.




En effet, tu es typiquement le genre de personne avec laquelle je ne parle pas. C'est un problème de barrière linguistique (entre autres).

Bonne continuation.

Porte plainte.

Je ne vois pas en quoi des officiers peuvent se permettre de rabaisser un emploi. C'est vraiment une mentalité. .. enfin bref.
C'est comme si je disais que les agents de sécurité dans les centres commerciaux étaient bidons... en attendant ça crée des emplois et sécurise des locaux même s'ils n'ont pas de "pouvoir ".

C'est dingue d'être condescendant comme ça. ..

On a au moins une chose en commun

Bon bah en tout cas j'ai des réponses ahah :')

Je remercie toutes les personnes qui prennent le temps de s'intéresser à ce sujet :) Je suis actuellement très peu disponible, mais je reviendrais surement vers vous si j'ai des questions :)

emeline9555, si tu lis bien, ils ne rabaissent pas l'emploi (qui est absolument officiel et reconnu) mais la formation (qui n'est absolument pas officielle et loin d'être reconnue/reconnaissable comme le prétendent les écoles en question).

Personnellement, je ne suis pas officier de gendarmerie, mais je considère aussi que toutes ces formations sont bidons.

En effet, j'ai du mal à saisir comment il est possible de prétendre former des agents de sécurité au travers d'une formation non officielle/non reconnue, ne serait-ce que pour son aspect sécuritaire (nous sommes tous d'accord que le cheval est secondaire). D'autant diraient même que c'est inconcevable tant le métier d'agent de sécurité est technique. Il est essentiel que l'état ait la main sur la formation d'agents amenés à intervenir auprès des populations, dans un objectif de sûreté publique et privée.

Par ailleurs, je suis surpris que le programme de ces formations n'enseignent que les techniques de police, alors qu'un agent de sécurité est par définition amené à traiter aussi bien des problématiques d'ordre que des questions de sécurité incendie. Ce point rejoint le précédent. C'est assez improbable d'insinuer que l'on forme des agents de sécurité (ou tout autre terme équivalent) sans leur apporter les connaissances utiles en matière de prévention et de lutte contre le feu.

A noter qu'aucune de ces écoles ne dispensent de cours de secourisme public. J'ai vu sur le site de l'une d'entre elles, qu'il était de premiers secours vétérinaires et (au même endroit ou ailleurs) de formation au sauvetage et secourisme du travail (SST). Cette dernière formation est adaptée au monde du travail, à des situations d'accidents professionnels ; le secourisme public est différent. Or les agents de sécurité sont tout de même largement confrontés à des situations d'accident de la vie courante, pouvant aller du malaise vagal à la chute d'objets lourds, en passant par l'accident de la voie publique et les dommages d'une rixe.

Quant à la formation aux premiers secours vétérinaires je serai curieux de connaître ce qu'elle renferme. S'il est un vaste sujet, à la fois complexe et objectif, c'est bien celui-ci.

Donc voilà, pour tout ça, ces formations me semblent bidon.
En tout cas, ça me semble léger pour larguer un type au contact du grand public.

greenhorse merci de prendre le temps et les mots (non condescendants pour le coup) afin d'expliquer ton opinion.
J'avais discuté avec des personnes d'une certaine école au salon du cheval ( pas Soissons c'est sûr, une autre mais je ne me souviens plus laquelle) qui affirmait délivrer un diplôme reconnu par l'Etat. Peut être une histoire de CQP ou je ne sais plus. (Ma mémoire me joue des tours en ce moment...)
Une formation où oui ils inculquaient des techniques de police justement, à pied et à cheval. D'ailleurs ça m'avait surprise et on avait bien discuté (bon y a 2 ans).
Il me.semble qu'ils faisaient passer anciennement l'AFPS avec des moniteurs extérieurs.

A propos de sécurité incendie.

Les chevaux et leurs cavaliers sont très intéressants en matière de prévention des risques d'incendie, car ils peuvent accéder à des zones complexes, inaccessibles par l'homme. Ceci permet de visiter des zones à risque ou plus simplement de constituer des postes d'observation plus avancés, avec une capacité de réaction accrue.

Depuis quelques années, certains services départementaux d'incendie ont recours à des contrats saisonniers ou aidés pour assurer des rondes à cheval dans les zones forestières. Il y a toutefois une limite du fait que ces patrouilleurs ne sont pas pompiers et qu'ils vont donc rencontrer des difficultés sur les tâches techniques (notamment en cas de départ de feu => il faut savoir réagir vite) ou pour clarifier certains points auprès du public (consignes, postures à adopter, etc).

Il s'est d'abord posée la question d'avoir recours à des pompiers confirmés, sachant bien monter à cheval et capables d'encadrer un déplacement sur un territoire donné (mine de rien ça fait beaucoup de savoirs-être et savoirs-faire en terme d'emploi de forces incendie). Toutefois, ce type de profil est très rare chez les soldats du feu. De plus, même en acceptant de revoir les exigences équestres à la baisse, détacher un pompier confirmé (donc souvent un gradé) sur un poste à cheval, c'est se priver d'un élément essentiel en cas de coup dur, en tout cas prendre le risque de retarder son arrivée sur le sinistre.

Il a donc été imaginé d'avoir recours à des auxiliaires, formés aux techniques élémentaires de lutte contre l'incendie et spécialisés dans les interventions à cheval. Or, où peut-on trouver des éléments de cette valeur, avec ces compétences là ?

La réponse est simple : il n'y en a pas sur le marché.

Cette problématique rejoint celle des secours en milieux forestiers profonds ; tâche pour laquelle les chevaux seraient d'une grande utilité, dès lors qu'ils seraient associés à des types formés en conséquence.

Alors voilà, en passant outre mes états d'âme, il est une certitude que le métier de garde à cheval revêt de nombreuses facettes, allant bien au-delà des seules questions relevant du maintien de l'ordre et de la surveillance des espaces verts, semblant pourtant constituer l'unique préoccupation pédagogique de ces écoles.

A la limite, je n'ai aucune inimitié pour ces établissements mais, lorsque l'on fait le constat qui précède, c'est surprenant que ces enjeux aient échappé aux fondateurs de ces établissements.

Ce propos n'élève pas beaucoup le débat.

Non c'est sûr mais ça m'embête qu'on dénigre un métier.

Les éboueurs beaucoup dénigre le métier pourtant on est bien content qu'ils ramassent nos poubelles


Niveau formation j'étais un peu scéptique aussi au début. Finalement, ma formation m'a apporté beaucoup de chose.
Le diplôme d'agent de sécurité ( le CQP-APS) dispensé par un professeur tout à fait compétent.
On a vu tout ce qui était incendie et nous avons eu une sorte d'initiation au SSIAP 1.
En fait la formation reste une formation d'agent de sécurité avant tout pour moi. Nous avons passé plus de temps au sol a faire des cours théoriques et beaucoup beaucoup de mises en situations débriefée derrières.
Nous avons effectivement passé le SST ( certes pas assez approfondi pour moi)
et quelques cours vétérinaires théoriques pour avoir les bonnes réaction en attendant le véto si besoin ( ce cours m'ont vraiment été utiles pour le coup) On a aussi appris a faire des IM et des IV.

Après voilà, chacun pense ce qu'il veut sur les formation mais voilà, pour moi l'expérience aura été positive !

Je ne fais que répéter ce que j'ai entendu et qui dénigre effectivement la formation et juste ça. Cette critique ne rend pas les diplômés moins que rien. Il y a sûrement plus de bons que de mauvais dans ce métier.

Après, oui, chez moi ça ne jure que par la gendarmerie et, dans unemoindre mesure, par la police. Les corps constitués ont effectivement la côte à la maison.

Ceci dit, j'aime bien les éboueurs.

Merci pour ce programme détaillé.