Orientation/métier du cheval: vos expériences

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Lilice34000

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Orientation/métier du cheval: vos expériences
Posté le 09/11/2016 à 02h23

Bonjour/Bonsoir à tous,

Je me présente, je m'appelle Alice, j'ai 18 ans, ancienne bachelière de L, 12 ans d'équitation dans les pattes et actuellement étudiante en faculté de droit.
Bref, mon orientation actuelle ne me plait guère et malgré tout ce qu'on a pu me dire, l'envie du cheval est la plus forte... Pourquoi pas moi ? Pourquoi ne pas tenter de travailler dans le monde du cheval ?

Je veux tout d'abord, vous posez clairement le contexte. Passionnée par les chevaux depuis le plus jeune âge, j'ai commencé par monter dans différents clubs de mon département (3 en tout).
Le premier club dans lequel j'ai était m'a laissé un amer sentiment quant au passage des galops. J'ai obtenu mon galop1 après de nombreux soucis et un manque d'encadrement pour la petite fille que j'étais. Cela reste pour moi, un très mauvais souvenir.
Dans le deuxième club, j'ai pas mal évolué, enfin j'en avais l'impression jusqu'au jour une chute m'a remis les idées en place. J'avais un petit niveau, un peu trop d'ambition sûrement.
Le troisième club a était une bouffée d'oxygène malgré de nombreuses chutes, des découragements suite au passage de poney/cheval... Mais c'est ce club qui m'a permise de découvrir une véritable passion pour les concours, le complet et la vie équestre. Je me retrouve aujourd'hui à n'avoir que mon galop1 en ayant un niveau correct (galop5 selon ma monitrice).
En parallèle, j'ai eu mes études et j'ai abandonné le passage de mes galops. Niveau équitation malgré l'approche du BAC, j'ai eu en charge deux DP en abandonnant les cours au club à cause des horaires et de ma situation familiale. La première avec un étalon PSA a remettre au boulot (expérience très enrichissante mais j'en ai beaucoup "chier") et la deuxième avec un gentil papy hongre de 14 ans (il m'a tellement appris, c'était incroyable).
A coté de ça, j'ai eu la chance de rencontrer un pilier équestre, un moniteur exceptionnel qui m'a toujours poussé à aller plus loin que tout, à croire en moi et en mon équitation. Seulement voilà, ce monsieur m'a très clairement déconseillé de faire mon métier dans le monde cheval.

Mais à l'heure d'aujourd'hui, je n'ai qu'une envie c'est de pouvoir être H24 au contact des chevaux. En étant étudiante, je ne peux même plus monter à cheval et c'est très pesant.

Que faire ? Tout abandonner et vivre pleinement ma passion quitte à ne pas avoir le salaire d'une juriste ? Ou garder cette envie du cheval comme passion ? Je suis complètement perdue...

Ma mère n'arrête pas de me dire qu'il faut croire en ses rêves mais j'ai un minimum les pieds sur terre, je sais qu'il y a peu d'élus qui vivent aisément grâce au cheval.

Je viens donc vers vous pour connaître vos expériences, ceux qui travaillent au contact du cheval ou en parallèle:
- Que faites vous ?
- Comment y êtes vous arrivés ?
- Avez vous des regrets ?
- Quelles ont été vos formations ?
- Avez vous des conseils ?

Je suis prête à repartir de zéro, passer mes galops, changer totalement de voie, à faire des concessions. Après, comme je dis à mes parents: pas d'argent, pas de cheval, pas de "nom équestre", c'est comme devenir danseuse étoile, mais totalement différent de professeur de danse (petite comparaison assez subtile ^^).

Merci à ceux qui auront eu l’amabilité de lire jusqu'au bout et de me répondre.
Cordialement.
Alice

Miliwatt

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Posté le 09/11/2016 à 14h15

lilice34000 Trouver sa voie n'est pas facile. Je fais un métier qui correspond à mes capacités intellectuelles et non pas à mon inspiration.
Pourquoi ?
Pour moi, le travail, par définition, c'est barbant mais quitte à travailler autant gagner des sous pour mes passions.
J'ai beaucoup discuté avec ma coach de son travail, elle m'a dit que quand tu fais de ta passion ton travail, au final c'est le travail qui bouffe ta passion : les proprios relous, les difficultés financières...tu ne peux pas t'échapper de ça car justement ta passion c'est ton travail.
Continue ta licence et ne pars pas défaitiste sur cette année (on est qu'en novembre, non?)

Bbdg

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Posté le 09/11/2016 à 14h28

Apres il n'y a pas que groom, mono ou cavalier pro dans ce domaine, il y a aussi garde monté, cavalier d'écurie, soigneur, maréchal ferrant, ostéo, dentiste,..
perso je suis qu'en terminale mais je sais deja que je ne veux pas d'un métier ou les etudes sont longues et chiante, je veux travailler et tant pis si les revenus ne sont pas les meilleurs je prefere vivre ma vie en faisant ce que je veux que de regreter

Elegancepure

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Posté le 09/11/2016 à 14h52

[quote j=09/11/2016 h=14h28] je prefere vivre ma vie en faisant ce que je veux que de regreter[/quote]
Je me permets de rebondir là dessus.
Et si le pb était vu à l'envers?
Vivre de sa passion c'est super, mais c'est aussi un travail, et comme n'importe quel travail, il y a aura des moments "chiants", des moments où on en a marre, où les fins de mois vont devenir difficiles (les rêves ne nous nourrissent pas malheureusement), donc je pense qu'il vaut mieux un métier où l'on gagne bien sa vie, pour se faire plaisir à côté (poney, voyages, etc...) qu'un métier passion qui finit par vous bouffer car au final, c'est un travail et le bonheur du début devient corvée au final...

Envisager une reconversion, dentiste équin, ostéo, assistant veto, etc... C'est une bonne solution, si tant est que cela soit possible.
Groom? Certains l'ont fait? J'aimerais bien qu'ils viennent parler de leur expérience, car ils n'ont pas le temps de monter dans 99% des cas, ils chouchoutent les chevaux des autres ça oui.
Cavalier pro? Faut déjà tourner sur 130 minimum avec un piquet de chevaux pour espérer se faire remarquer et attirer des clients.
Eleveur? C'est à la mode, mais tout le monde ne sait pas faire des "mariages", le marché est inondé, c'est très aléatoire comme source de revenus.

D'un point de vue pragmatique, à moins d'avoir de la famille, un don, de l'argent, garder sa passion en passion afin de ne profiter que du ++, sans avoir à se soucier du reste, c'est bien plus sur.

Avec des études de droit, pourquoi ne pas envisager une spécialité dans le milieu équin (courses et autre), juriste, etc... Allier son travail à ce que l'on aime afin de le rendre plus agréable par ex

Enfin, nous sommes sur un forum, chacun va donner son point de vue "vas y fonce" ou "oulà attention", mais nous ne connaissons rien de ta vie, et un dicton dit "qui ne tente rien... n'a rien"...
Alors essaye, au pire tu te casses les dents, au mieux ça marche

Mais avoir un bagage reste un ++ non négligeable, de mon avis.

Lilice34000

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Posté le 09/11/2016 à 21h07

lavande26

Merci beaucoup pour ta réponse.

En France, c'est pareil quand Belgique, une licence en 3 ans puis un master en 2 ans pour après intégrer un stage au barreau pour devenir avocat.

Bon au moins tu as conscience de ça et c'est déjà pas mal !

Cela revient à ce que les autres m'ont conseillé, à savoir faire des études (même si ça ne me plait pas plus que cela) pour avoir un minimum de bagage en cas de pépin. Après j'ai le temps de voir, peut être qu'un jour je vais faire comme toi, tout lâcher pour repartir dans le monde du cheval ou simplement travailler correctement, avec assez de moyens pour me faire réellement plaisir dans ma passion (une structure, des dadas, et de la compet).

Je te souhaite en tout cas de réussir à monter ton projet !

Lilice34000

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Posté le 09/11/2016 à 21h23

miliwatt

Merci de ta réponse. Oui, je te l'accorde c'est vraiment pas facile, il y a tellement de choix et de possibilités aujourd'hui que j'ai du mal à mis retrouver.

Après je suis pas entièrement d'accord, oui le travail peut être barbant mais j'entends mon père tous les matins me dire "j'ai plus l'impression de partir travailler, c'est plus du plaisir malgré parfois des contraintes". Alors pour moi, un métier se choisit, je suis prête à faire des concessions mais me lever le matin en ayant pas l'envie d'aller bosser, c'est même pas la peine (alors oui il faut gagner sa vie mais je suis pas certaine que les femmes qui travaillent dans les supermarchés ou à la déchetterie soient toujours super heureuse d'aller bosser).

C'est vrai qu'on a du mal à peut être se rendre compte de la partie caché de l'iceberg...
Merci, c'est vrai, après tout on verra bien.

Lilice34000

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Posté le 09/11/2016 à 21h48

elegancepure

Merci de ta réponse.

Il vrai quand tant que cavalier, on ne voit pas le revers de la médaille. On croit que tout es beau, tout est facile mais dans n'importe quel métier on retrouve des avantages et des inconvénients.
Ma maman par exemple a toujours voulu être enseignante en maternelle. Elle exerce ce boulot depuis 20 ans, elle ne s'en lasse pas mais reconnait qu'elle n'avait pas vu certains désavantages comme des parents difficiles, le bruit des enfants toute la journée, le handicap de certains enfants... En bref, elle regrette parfois de pas avoir choisit d'être orthophoniste.

Oui après il existe pas mal de métier dans le domaine équestre mais comme toujours les places sont chères, il faut avoir un peu de chance aussi.
Je suis d'accord avec toi, c'est ce que je n'arrête pas de répéter à ma mère... Pour travailler dans ce domaine, il faut soit avoir de la famille (comme toujours quoi...), soit de très bons contacts, soit un belle somme d'argent, soit des résultats en concours impressionnant. Tout ce que je n'ai pas.
Donc, je vais me résigner à m'accrocher cette année, espérer l'avoir tant bien que mal et on verra l'année prochaine si je continue ou pas dans cette filière.

Après je n'y avais pas pensé, mais c'est une très bonne idée que tu as eu là. Je peux peut être réussir à raccrocher mon boulot à ma passion sans forcément que l'un et l'autre interfère.

Cherchour

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Posté le 09/11/2016 à 22h16

Salut,

Pour ma part j'ai longtemps rêvé d'être véto. Mais étant nulle en math je me suis fait une raison. C'est pas un regret, mais je pense que j'aurai adoré ce métier. Ne trouvant rien d'autre dans les chevaux qui me plaisais, j'ai fais le choix de garder l'équitation comme loisir.

Après un bac ES, j'ai fais une licence de géographie et aménagement du territoire. La licence c'était un choix un peu "par hasard", mais j'ai littéralement adoré et j'ai continué en master. Alors qu'à la base je voulais faire une L1 puis repartir sur un CAP ... Moi qui avais toujours tourné à 10/11 de moyenne j'ai vu mes notes s'envoler. On faisait beaucoup de pratique, on avait des exercices appliqués sur de vraies choses. C'était intéressant.
Du coup j'ai un travail que j'adore !!! Et qui m'a permis d'acheter un cheval. Je suis sur une base de 35h mais j'ai parfois des réunions ou des semaines plus chargées. J'arrive quand même à voir mon cheval régulièrement (en principe mini 2 fois dans les pires semaines).

Avec du recul je ne regrette pas car j'ai vraiment réussi à trouver un domaine dans lequel je m'éclate. A coté de ça les chevaux ça reste ma passion, mon passe temps ... Ca me permet de sortir du taf. Et oui, c'est possible de trouver des "ponts" entre la filière équine et d'autres domaines.
Le must c'est quand dans le cadre de mon travail on vient me voir pour un projet de développement d'une structure équestre ou pour développer une politique tourisme équestre. Là je touche les deux en même temps (et les visites de terrain deviennent beaucoup plus sympa)

A toi de trouver ce qui te plait Et j'ai envie de dire que si tu continues dans ta voie, tu auras toujours le temps de te recycler plus tard, si vraiment tu en ressent le besoin !

Édité par cherchour le 09-11-2016 à 22h19



Rubyx3

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Posté le 09/11/2016 à 22h31

Alors je vais te faire part de mon expérience.

En 2015 j'ai eu mon bac et je suis rentrée en BTS MUC en septembre.
Passionnée d'équitation et amoureuse inconditionnée des chevaux depuis plus de 10 ans, galop 6 en poche, grande addicte aux concours, j'ai déjà eu une DP pendant 1 an et demi.

Bref, on est en septembre 2015, je suis en BTS MUC et cela ne me plait pas du tout, j'essaye de passer le plus de temps possible au club, et je rentre en larmes des concours le dimanche soir tellement j'étais déprimée de retourner en cours le lundi. C'est là que j'ai eu le déclic: je veux travailler dans les chevaux, je me vois pas autre part ! Ça me trottait dans la tête depuis toujours. Mais je voulais le faire en alternance pour me rendre compte de ce que c'était.

Me voilà donc en novembre 2015 à débarquer dans une MFR en première bac pro CGEH et en alternance dans une écurie de propriétaires. Je commence mes semaines dans l'écurie, et clairement j'en ai chié au début pourtant je suis assez sportive et ce n'est pas une écurie "dure". Je mettais 6 ans à mettre du foin, et pour pailler j'étais au bout de ma vie et je prenais des petites fourches, bref j'avais l'impression d'être un boulet. Je me suis habituée au fil des semaines et mon patron était très content de mon travail. J'ai pu monter pleins de chevaux différents et j'ai beaucoup appris avec mon patron.

Début mai 2016, je change pour aller dans un élevage/écurie de proprietaires (j'étais pas payée et on peut pas faire plus de 13 semaines sur le même lieu de stage si on est pas payé). Clairement c'était pas DU TOUT le même rythme de travail. Plus de chevaux, donc plus d'aller-retours à faire entre les écuries et paddocks, plus de boxes à pailler, écurie plus grande et moins bien aménagée donc plus difficile et plus long à nettoyer, et ils paillaient beaucouuuuup plus et mettraient beaucoup plus de foin, tout en sachant qu'il fallait quand même etre un minimum rapide. Et je montais jamais. Mais j'ai pu faire un débourrage par contre, mon premier. Et puis j'avais des patrons supers. J'ai vraiment eu de la chance de tomber sur des patrons, que ce soit dans cette écurie là que dans l'autre.

Bon passons aux inconvénients, le froid l'hiver (même si je l'ai plutot bien supporté alors que je suis frileuse), les abreuvoirs gelés (donc il faut faire des allers retours avec des seaux), les bacs d'eau des champs gelés qu'il faut casser, la boue où tu galères à marcher et tu en perds tes bottes, marcher les chevaux 40 minutes chacun dans le froid car la carrière est gelée et qu'il faut qu'ils sortent, faire des allers-retours entre les paddocks avec les couvertures à changer et à remettre à chaque fois + les protections (bah oui ça peut être lassant à force), curer et pailler les boxes 2 fois par semaine et avoir mal au dos et aux genoux, longer et monter les chevaux sous la pluie puis aller nourrir les chevaux au champs à l'autre bout avec trois seaux hyper chargés à bout de bras toujours sous la pluie, puis faut pas oublier que les chevaux de proprietaires et d'élevage ce sont pas les doux agneaux du club! Sur mon premier lieu de stage, il y a une jument la première semaine qui s'est mise droite debout et m'a arraché la longe des mains quand je l'emmenais au paddock, il y en avait une qui était un vrai tracteur qui m'a traîné deux fois en sortant du paddock puis qui s'est barrée, après je l'emmenais au paddock avec la longe sur le nez, et trois autres qui petaient en l'air des qu'ils sentaient qu'on était au paddock donc fallait faire vite pour enlever le licol sinon tu vas rester 15 minutes à leur courir après, avec le risque qu'ils marchent sur la longe et se fassent très mal, et puis ne jamais oublier ses gants quand on longe ! Une fois il y en a un qui m'a déchiré la peau du petit doigt, j'ai souffert pendant une semaine !

Je regrette pas du tout cette année, je regrette pas d'avoir vu ce que c'était car je me dirai pas plus tard "pourquoi j'ai jamais essayé?" Mais je sais que je pourrai pas faire ma vie dedans. Dans mon premier lieu de stage, je montais souvent, et le vendredi soir quand j'allais monter à mon club j'étais presque blasée de remonter un autre cheval. Mes amies me proposaient de nourrir les chevaux du club car elles adoraient faire ça et ça aidé les monos, mais moi aussi j'adorais faire ça mais là clairement j'étais plutot "je nourris trois fois par jour des chevaux, j'ai pas vraiment envie de le faire là", à la fin je voyais tellement de chevaux dans la semaine que j'en avais marre, car des fois j'étais en stage du lundi au vendredi, puis samedi préparation de mon cheval et dimanche concours. J'avais envie de voir autre chose un peu quoi. Et puis j'ai eu de la chance de commencer dans une écurie avec un patron très pédagogue ! Il m'a vraiment beaucoup appris et il m'a toujours dit que j'étais trop intelligente pour travailler dans les chevaux et que si il pouvait tout recommencer, il travaillerait pas dans les chevaux. Ça a été une vraie leçon de vie de travailler à ses côtés. Mais voilà faut être réaliste, tous les patrons dans le monde du cheval ne sont pas comme ça. De pius, à la fin j'avais très envie de péter un cable contre les chevaux car quand tu sors + de 20 chevaux au paddock tous les jours, sachant que tu les sors par deux et qu'ils peuvent être très très chiants (un jour ils m'avaient tapés trois fois dans le talon en marchant derrière moi, youpii).

Aujourd'hui, je suis à la fac dans le but de devenir professeur des écoles et honnêtement je regrette pas d'avoir changé d'orientation. Je me plais dans ce que je fais, et je continue à aller en concours le week end et à monter le mercredi, et depuis que j'ai arrêté de travailler dans les chevaux, je profite vraiment de ces moments passés au club, je me fais plaisir à cheval, je suis pas blasée et je suis très contente de pouponner mon cheval alors que le vendredi soir après ma journée de taff à pouponner des chevaux toute la journée, je faisais ça à la râche!

Voilà, voici mon avis, désolée pour le pavé ! ^^ Mais réfléchis bien, après tu peux faire une année comme moi, pour essayer et ne jamais regretter plus tard et se dire "j'aurai dû essayer!" J'espère que tu trouveras ta voie, bon courage :)

Amarelys17

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Posté le 09/11/2016 à 22h33

Salut, je pense que tout cavalier passe à un moment ou un autre par la période "je veut travailler dans le monde du cheval", je suis moi même passée par cette période, je me voyais pas continuer mes études en lycée général, moi je voulait passer un bac pro CGEH, passer mon BPJEPS, partir quelques années en Angleterre faire groom (c'est beau de rêver) et revenir en France m'installer à mon compte en tant que monitrice indépendante et gérante d'une écurie de propriétaire ( à côté de ça je suis aussi passée par la période je veut être maréchal ferrant, véto équin, osthéo équin ...)
La question que je me pose c'est qu'est ce que tu te voit faire dans le monde du cheval ?
Parce que il y a plein de métier dans le monde du cheval qui paraissent "tout rose" mais qui en fait ne le sont pas forcément, comme par exemple :

Monitrice d'équitation : A moins de pouvoir s'installer à son compte, souvent les moniteurs sont exploités par les centres équestre qui les emplois, en plus si tu veut faire ce métier pour être à cheval ce n'est souvent le cas, un moniteur passe plus de temps à faire les box et donner des cours que être à cheval.

Groom : Une amie à ma monitrice a était groom en Irlande puis en Angleterre pour des cavaliers de CCE internationaux, elle a l'air d'avoir vécue une super expérience et elle a des connaissances impressionnantes sur les chevaux mais elle a eu beaucoup de chance d'être tombée sur des cavaliers géniaux. En plus c'est un métier ou tu bouge beaucoup et les week end sont souvent prit.

Voila, c'est les exemples qui me viennent à l'esprit.
Ensuite il me semble avoir vu que tu parlait de police montée/Gendarmerie à cheval, il faut que tu sache qu'avant d'arrivée à ce stade il faut passer le concours pour rentrer en école, ensuite endurer toute la formation, et si tu réussi l'examen de fin de formation tu n'est pas sûre d'être affectée au post que tu demande, de plus les places sont rares.

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Posté le 09/11/2016 à 22h36

cherchour

Merci de ta réponse.

C'est vrai que ça me rassure un peu de savoir qu'il y "des gens comme moi"
Bon après, pour moi c'est un peu pareil, ostéo équin ça me faisait de l’œil mais j'étais très loin d'être une élève "matheuse" comme on dit. Donc avec un bac L, difficile de poursuivre cette voie mais pas impossible (dans un futur lointain peut être... )
Bref on verra si le droit n'est pas incompatible avec ma passion et pourquoi pas concilier les deux si je décide de poursuivre dans cette voie.

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Posté le 09/11/2016 à 23h08

rubyx3

Merci beaucoup de ta réponse et de m'avoir fait partager ton expérience.

Effectivement, tu as fait une année pour ne pas regretter, c'est peut être ce que je vais tenter de faire.
Après je peux prendre ça comme un expérience, positive ou négative. Mais je veux surtout éviter de me dire à ma retraite "je regrette de ne pas avoir tenter ça ou ça" quoi.
Bon pour toi, ça t'a permis de comprendre que tu ne te voyais pas faire ça, se sera peut être l'inverse pour une autre personne.

Lilice34000

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Posté le 09/11/2016 à 23h21

amarelys17

Merci de ta réponse.

Oui, je pense que chaque sportif passionné et même n'importe quel passionné d'ailleurs, envisage un jour où l'autre de faire carrière dans sa passion. Après il y a des domaines où c'est plus facile que d'autre.

Mais ce qui m'embête le plus c'est quand on dit "les places sont chères". Oui, c'est vrai mais a un moment donné il faut aussi se dire qu'on a une chance, car aujourd'hui si on veut être sûr d'avoir un salaire qui tombe tous les mois, il faut être fonctionnaire.
Dans chaque boulot, les places sont chères. Pourtant, un jour le président de la république c'est bien dit "pourquoi pas moi" ? Et c'est pareil pour tout. Si je commence à me dire que les places sont chères partout, je ne vais jamais trouver un métier.
J'avais regardé à un période une école de soigneur animalier, il y a environ six places/ans dans les zoos pour recruter de nouveaux soigneurs, pour presque 1000 candidats/ans, il faut aussi croire en soi et se dire que même si les places sont chères, je vais tout faire pour avoir la mienne.

Ritajolie

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Orientation/métier du cheval: vos expériences
Posté le 10/11/2016 à 12h42

Comme quelqu'un l'a évoqué avant moi, il est plus facile de se reconvertir dans le monde du cheval quand on a déjà un bagage que l'inverse.

Comme toi en étant plus jeune, je voulais travailler dans les chevaux. Je voulais devenir jockey et donc faire une formation pour. Mes parents n'ont pas voulu prétextant que "j'étais plus intelligente que ça"... Je leur en ai voulu, mais j'ai finalement passé un bac scientifique. Suite à ça, pour faire plaisir à mes parents en faisant des études, mais également pour conforter ma passion, je suis partie en BTS productions animales option élevage du cheval.
J'ai repris goût aux études grâce à la formation et ai donc poursuivi en Master, orienté dans le commerce et la communication. J'ai réalisé tous mes stages dans la filière équine, ça va de soi !

J'adorais la com, je voulais organiser des événements équestres, mais "les places sont chères". Pour assouvir ma passion pour l'élevage, j'ai donc passé ma licence d'inséminateur équin. J'ai travaillé dans des haras et certains étaient extraordinaires ! Je me demandais pourquoi je n'avais pas fait ce métier avant !
Et puis, je suis tombée sur LE haras, celui qui te dégoûte du monde du cheval : je passais plus la débroussailleuse que je n'inséminais de juments, j'étais payée une misère, j'étais prise pour une grosse c*nne. J'ai claqué la porte en pleine saison de monte.

Il fallait alors que je retrouve un travail. J'avais beau avoir un bagage général et des formations complémentaires, je voulais rester dans les chevaux. Idéalement, j'aurais monté mon haras, mais je n'avais pas l'argent pour.
Un établissement scolaire cherchait un enseignant en hippologie avec de l'expérience dans le monde du cheval. J'ai postulé, j'ai été prise et j'ai commencé l'enseignement.
Aujourd'hui, je suis toujours prof d'hippologie et j'adore ça ! Je parle de chevaux toute la journée avec des élèves plutôt passionnés. J'ai un rythme de vie confortable et un salaire correct. J'ai donc pu développer, parallèlement à mon activité, un petit élevage de chevaux de courses.

Je ne regrette rien de mon parcours et pourtant j'ai souvent douté ! Mais il faut se dire que rien n'est figé, on peut toujours se reconvertir.

Louiz

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Posté le 11/11/2016 à 00h28


lilice34000 a écrit le 09/11/2016 à 02h23:
ancienne bachelière de L

Pourquoi ? Ils t'ont repris ton diplôme ces salauds ?

Tysha09

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Posté le 11/11/2016 à 00h39

Je rebondis juste sur une petite chose : un cheval de 14 ans n'est PAS un papy ! Nom de nom
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