Métier du cheval = pas d'avenir ?

oui vous les voyez plus que leurs proprios, mais faut pas s'emballer non plus. le temps de faire le boxe, de nourrir, parfois de soigner... Tout ça ne fait pas de toi "le confident d'un cheval" même si tu deviens une "présence familière" au quotidien.




hum non pas du tout, heureusement que tout le monde ne gagne pas que le SMIG... c'est un minimum légal, heureusement que beaucoup de métiers te permettent de gagner plus!

Oui, je me suis mal exprimée, c'est le minimum. Heureusement que certains gagnent plus que ça, oui.

domipad19 je trouve toujours tes avis pertinents mais là pour le coup je te trouve à côté de la plaque, heureusement que tous les salaires ne sont pas le SMIC ! Même mon job d'été était au dessus du smic, qui n'est pas la norme, juste un minimum.
Si c'est votre objectif d'avoir le smic je trouve ça plutôt triste !

Ton Papa est un homme sage.

L'élevage de mon poney avait une apprentie palefreniere quand j'y suis allée.

Sa journée c'était : nourrir, les sortir au pré, faire les box ou les curer, ranger le club house, rentrer ceux dont les pré ont peu d'ombre quand il fait trop chaud, faire les cuirs, faire les pieds, vérifier les clôtures...

Une semaine ok, mais plus je crois que je peterais un cable

Visiblement non, si on en croit ta propre citation : "Je bosse 200h/mois payées 169"
C'est autant interdit dans le monde du transport que dans celui du cheval ;) Mais si vous l'acceptez dans ta boite ... d'autres l'acceptent surement en CE ;)

Ben oui comme quoi, ce n'est pas réservé qu'au milieu du cheval comme le croient/en sont persuadés certains.

Oui, j'ai dit que je m'étais mal exprimée. C'est le smig au minimum. Après, il y a aussi des vendeuses qui touchent moins qu'un palefrenier donc voilà. On peut jouer sur les mots longtemps, tout ça pour dire que le milieu du cheval n'est pas forcément le plus mal payé.

oui et non : dans le CE où mes enfants ont appris à monter je n'ai jamais vu un "vrai" palefrenier. J'ai vu des stagiaires, des apprentis, des ados qui curaient les boxes en échange d'une heure de poney. Mais je n'ai jamais vu un seul salarié ;)

Je bosse dans une boite de logistique (transport, stockage) ben, ce genre de cas, je ne l'ai jamais vu chez nous ;)

Je vais rebondir sur la question du métier d'ostéopathe pour animaux.
(pour un mec qui fait du trampoline, c'est bien de rebondir...)

C'est un métier saturé par la faute de guignols qui se lancent sans aucune formation préalable (du moins sans formation sérieuse) et proposent des services dignes des plus grands tours de magie ; mais aussi d'un nombre croissant d'écoles qui vendent leurs formations comme des steaks hachés. Cette donne est par ailleurs renforcée par la volonté du SFOAE de faire reconnaître un titre au RNCP. L'intention est plus que louable mais, en l'état actuel du droit, il est absolument impossible de contrôler chaque praticien sur la qualité et l'effectivité de son travail. De cette situation complexe, les marioles font des choux gras et ferment malheureusement des opportunités aux gens sérieux.

Pour moi, le métier d'ostéopathe est appelé à évoluer sous tous ses aspects et cette évolution aura pour effet d'évincer les charlots une bonne fois pour toute. Il reste néanmoins beaucoup de route à faire, et il va sans dire que ce n'est pas un métier que l'on exerce pour devenir riche (ce à quoi croient d'ailleurs la totalité des rigolos), et que ça ne le sera jamais.

Les ostéopathes à visée médicale ont connu les mêmes problèmes.
Nous pouvons voir aujourd'hui que, sans rouler sur l'or, ces praticiens s'en sortent bien.

J'ai un ostéo qui a fait cinq ans d'études en Angleterre et qui est une vraie flèche. Limite, il regarde la jument dans les yeux, elle n'a plus mal au dos pendant un an. Il me prend 75 euros TTC, déplacement de 40 km compris, pour au moins 45 minutes de boulot et compte-rendu écrit. Quand je lui dis que je ne serais pas choqué qu'il me demande deux fois plus, il rigole et il me dit que s'il faisait ça, il n'aurait plus un seul client en trois mois, et que même les haras qui élèvent des PS et les écuries de concours qui le vénèrent autant que moi partiraient.

J'ai sous les yeux (véridique !) trois contrats de travail de vétos équins salariés : une débutante en médecine générale, une intermédiaire anesthésiste et un chirurgien surdiplômé. Salaires ? 2.500 euros, 3.600 euros et 4.500 euros, hors astreintes, mais brut. Oui, oui, pour des temps pleins...Alors, là, je dis bravo les gars pour toutes ces merveilleuses études qui ont duré tellement longtemps, qui vous font aujourd'hui vous lever au milieu de la nuit, passer des heures en salle d'op ou à regarder des chevaux dormir (ou mourir), vous faire irradier chaque jour qui passe, respirer ces merveilleux gaz anesthésiant ou stérilisant, etc, etc. Non, vraiment, ça valait le coût.

Et puis, j'ai mon maréchal, qui change de camion tous les deux mois. Faites de la maréchalerie, et faites le bien. Vous roulerez sur l'or (dans des camion neufs).

EDIT : ortho

Perso, depuis que j'ai l'âge de 10 ans je voulais passer mon DEJEPS et passer le BFEE 1 & 2 puis voyager à droite à gauche et vivre pleinement de ma passion et pourquoi pas faire des spectacles.

Mais aujourd'hui, je ne sais pas, je suis perdue, pendant 4 p*t**n d'années j'étais sûre et certaine de ce que je voulais faire, la je suis perdue, j'ai une vague idée comme l'astrophysique mais je pense en être incapable et puis je suis perdue de chez perdue, et ça me soûle...

D'un autre côté je me dis que je ne pourrais plus profiter de ma passion pleinement...

Alors j'attends.

ibaia

relax, à 15 ans c'est normal de douter ou pas savoir!

madstripes, la qualité de l'école fait beaucoup mais pas tout. Il y a des types très bons par leurs expériences de stages. D'ailleurs, l'école anglaise (aujourd'hui déménagée en France) n'est pas totalement mauvaise. Il y a carrément pire et domicilié en France depuis toujours...

Ostéopathe faut s'en méfier je dirais, autant ça marchait bien y a quelques années, mais maintenant ce n'est plus ça.
C'est un peux comme les ostéopathes chez les humains, 90% de la promotion qui ne bosseront pas pendant plusieurs année, et la moitié qui ne serra jamais ostéopathe et je tiens ces chiffres d'un ami qui a réussi lui à trouver un job par chance.

Après le cheval ça nous a tous fait rêver ado, moi je me voyais entraineuse de chevaux de course, vétérinaire et bah la vie te rattrape vite. Quand tu découvre que les maths et toi ça fait 2 tu peux déjà laissé tomber le métier de vétérinaire, et puis tu te rends compte que le monde du cheval c'est donner beaucoup de sa personne pour peu en retour au final.

Du coup je suis finalement en droit et je souhaite faire huissier de justice (oui aller y lynché moi j'ai l'habitude) et je conserve le cheval comme une simple passion.
Mais tout ça pour dire qui y a souvent un fossé entre ce qu'on rêve et la réalité, et que bien souvent en grandissant, en arrivant au lycée en général, on se rend compte que la chose est pas aussi bien qu'on l'avait imaginé et on se réoriente vers autre chose. Après tout y a plein d'autre métier qu'on peut faire et exercer avec passion.