Bpjeps apres 40 ans.

urbanlegend
Voilà.
Il y a la théorie.
Et la pratique.

C'est surement vrai, mais faire une formation de moniteur sans pousser un peu plus loin ne mènera pas bien loin. Avoir un projet professsionnel fait parti à part entière d'un plan de carrière. Sinon, tu seras salariée, point. Et ce sera où on aura besoin de toi ou bien, où que tu sera obligée d'aller pour payer ton loyer et tes factures. Hors, on peut aussi avoir d'autres motivations et d'autres perspectives pour enseigner et faire profiter de ses compétences. Les moniteurs indépendants sont un exemple. Et on peut aussi avoir deux emplois: un plus " alimentaire", l'autre par pure passion. Enfin, je pense. Le sujet à la base, est le bpjeps après 40 ans. Je n'ai pas rien fait depuis 20 ans... et je travaille actuellement et ma situation est plutôt bonne.

Le sujet n'est pas fermé:si des personnes veulent apporter des témoignages, je suis impatient d'entendre leur récit ! Bienvenue.

Je rajoute que vous pouvez aussi raconter votre expérience. Ne vous gênez pas!

ewing13
Madame
Premièrement je n’écœure pas l'auteur avec mon vécue , elle demande des avis et je lui en transmet
Deuxièmement j'ai certe écrit sans me relire sur le coup de l'impulsion et de la colère et je pense que cela peut s'expliquer sur mes fautes , votre commentaire est inapproprié a bon entendeur !!!
Cordialement

petitrot
Bonjour
Oui je sais le texte n'est pas parfait et bourré de fautes d'orthographes et je m'en excuse je l'ai redige sur le coup de l'impulsivité et l'écoeurement que j'ai eut du a cette formation et que je voulais transmettre dans mes écrits mais il y en a tellement a dire , de plus non je ne me considère pas comme une quiche a cheval et pour avoir eut de grands professeurs comme Pozzoli , la garde Republicaine , ect.... ) j'avais toute mais chance .
Cordialement

nanounee
mes chances et non mais pour ceux a cheval sur l'orthographe!!!!!lol

Merci pour votre témoignage. Pas écœuré pour un sous, je ne suis pas à cheval sur l'orthographe. On a senti l'émotion dans votre récit. Il était juste juste un peu " compact"...
Je n'ai pas dit que vous étiez une quiche à cheval! Non, mais sauter 80 et faire des déplacements latéraux ne me semble pas insurmontable. Surtout que, comme je le pense, pour réussir, il suffit d'apprendre ses cours et être d'accord avec le prof.... Des fois, la réussite tient dans le silence.
Encore merci.

Pas:... Je suis un homme...

petitrot
Ce n'est pas le mono de formation qui juge l'examen

philippatix, vous avez fait un BPJEPS à l'étranger ?

Bonjour,


Je ne vais pas vous avancer au sujet de la formation mais j'ai tout lu, et je voulais vous faire partager mon avis, en tant que potentielle "cliente" de centre équestre.


Au sujet du niveau équestre, oui on peut tout à fait atteindre en peu de temps un niveau G6-G7 en étant sérieux et régulier dans la pratique.
Néanmoins, je constate que pour acquérir une certaine maturité équestre, il faut un certain nombre d'années.
C'est un peu comme le piano, on peut très bien travailler 8 heures par jour, tous les jours, mais quelque part, le cerveau a besoin de travailler aussi un peu tout seul.
Il faut laisser le temps au temps. Je ne sais pas si je suis claire.


Un exemple concret, j'ai connu un jeune moniteur, qui avait passé ses 5 premiers galops en 1 an, puis le 6 l'année suivante ou celle d'après. Bref, en très peu de temps. Puis entrée en formation et Galop 7 validé pendant sa formation. Oui, il sait dérouler une reprise de dressage Galop 7 avec un cheval facile et dressé. Idem pour enchaîner un parcours. Mais alors sorti de ça, mon dieu ! Il y a un cruel manque d'expérience et de maturité équestre.

J'ai appris bien des choses au niveau sensibilité équestre, notamment en dressage/travail sur le plat, qui me semblent essentielles à connaître pour un moniteur, seulement dans les années qui ont suivi l'obtention de mon Galop 7. Et je peux vous assurer que je ne l'ai pas eu dans une pochette surprise.

Alors les moniteurs qui entrent en formation avec un niveau Galop 5 ou Galop 6, qui ne font que des déplacements latéraux et sautent 80 cm toute l'année (la personne qui en a parlé voulait dire que justement c'est un niveau de formation plutôt bas, mais il me semble que vous ne l'avez pas compris dans ce sens), moi je sais que je perdrai mon temps et mon argent à monter avec eux.
Pourtant je n'ai jamais été une cavalière qui monte 12 fois par semaine des supers chevaux avec des instructeurs de folie, mais clairement, ce genre de personne n'a rien à m'apprendre, à part me démontrer la faiblesse du niveau du BPJEPS comparé au BEES1.

Vous n'êtes pas responsable du niveau faible de ce diplôme, mais en tant que cliente, le conseil que je peux vous donner, c'est d'attendre quelques années d'avoir un vrai niveau équestre et une maturité équestre suffisante pour convaincre même des cavaliers amateurs Galop 7.
Si vous vous précipitez, vous obtiendrez peut-être votre diplôme, mais vous ne serez pas capable d'apprendre des choses justes à vos élèves après le Galop 5, et soit vous risquerez de vous ennuyer en n'ayant que des cavaliers de faible niveau (car les autres ne souhaiteront pas monter avec vous), soit vous leur apprendrez n'importe quoi sans vous en rendre compte (dans le cas où ils montent quand même avec vous).

Pour le niveau d'entrée, je connais un jeune (un autre que celui évoqué précédemment) qui est entré en formation avec un Galop 5, a validé son BPJEPS (avec difficulté quand même, ouf), et aujourd'hui est autorisé à enseigner. Gloups. Et il n'a pas passé ses Galop 6 et 7... Cherchez l'erreur. Comment veut-on qu'on lui fasse confiance pour nous préparer à un examen Galop 6 ou 7 alors que lui-même ne les a même pas ?

Je ne suis pas opposée à monter avec un "simple" BPJEPS, mais clairement je l'évalue avant de décider si je prends des cours avec ou non. Un BPJEPS qui a 4 ou 5 ans d'expérience équestre et un G7 tout frais, clairement pour moi c'est non. L'expérience m'a appris qu'ils sont mauvais pour enseigner à partir du Galop 5.


Pour terminer, pour la question de l'âge, moi un moniteur "tout frais" de 40 ans ou plus, ne me dérange absolument pas, s'il sait s'adapter à ses cavaliers et qu'il ne raconte pas n'importe quoi.
Enfin, les mêmes critères que pour un moniteur jeune quoi

C'est vrai, vous êtes hors sujet....Mais c'est tellement pertinent !!!! Merci de participer à ce sujet!

Ps: je pratique l'équitation 14 fois par semaine, environ...

Hors sujet, mince, désolée


Je n'ai pas du tout mis en doute vos compétences de cavalier et votre capacité à atteindre un bon niveau équestre rapidement. Au contraire, j'ai bien compris que vous vous donnez les moyens de bien progresser.


Du coup je crois que je me suis mal exprimée.

Ce que je voulais dire, c'est que à mon sens, en dehors de la technique, qui s'acquiert en effet avec le plus de pratique possible, comme vous le faites actuellement, il y a un quelque chose en plus qui ne s'acquiert qu'avec le temps, avec du recul. Ca mûrit quelque part dans le cerveau, même lorsqu'on n'est pas à cheval (quand on dort, etc). Et là, seul le TEMPS permet de prendre ce recul nécessaire, de "sentir" plus de choses, d'acquérir cette sensibilité, ce tact, qui permet d'aller au-delà d'un niveau Galop 7 lambda.

Toujours un peu dans le même sens, pour compléter : un cavalier A qui a 150 heures de pratique équestre dans les pattes en montant 1 fois par semaine, sera meilleur qu'un cavalier B qui a aussi 150 heures de pratique équestre mais en montant 3 heures par jour. Parce que le cavalier A, en montant 1 heure par semaine, son cerveau a plus le temps de digérer les informations reçues à chacun de ses cours, de les analyser, de revenir dessus.

D'où mes réticences à monter avec un moniteur tout frais qui a passé tous ses galops en 4 ou 5 ans, quel que soit son niveau de diplôme validé.

En tout cas, c'est ce que j'ai pu constater en 19 ans de cavalière de club. Mais ce n'est que mon avis, c'est mon ressenti personnel, peut-être que d'autres ne seront pas d'accord avec ça.

L'autre constat, c'est que la plupart des moniteurs, une fois diplômés, n'ont pas vraiment la possibilité de continuer à progresser. Tout seul dans leur structure ou manque de temps, ou plus envie de voir des canassons après des grosses journées.

D'où mon conseil de privilégier votre apprentissage équestre avant de passer le diplôme et de faire votre reconversion, mais je ne connais pas votre situation actuelle ni les éventuelles contraintes que vous avez.

En tout cas, c'est un beau projet, courageux, et je vous souhaite de le réussir, mais n'oubliez pas le fond de mes messages : obtenir le diplôme ne fait pas nécessairement de vous un bon enseignant.

Et j'imagine que vous ne vous reconvertissez pas pour être moyen/mauvais dans votre futur métier.

helas

Je suis d'accord avec vous, sur ce message. Vous avez raison sur la " digestion" du cerveau. Je l'ai moi même observé, sur les chevaux plus que sur les humains.

Ps: je n'ai pas dis que je montais à cheval tous les jours ( bien que je pourrais) mais je fais de l'équitation, plusieurs fois par jours, tous les jours....

Après, il faut quand même savoir que c'est après le G7 que l'on apprend le plus. Le G7, ça prouve qu'on sait la base parce que comme l'a dit Helas, au G7, on demande d'être capable de avec un cheval qui sait faire. Un moniteur, en plus de savoir enseigner, doit être capable de mettre sa cavalerie donc à méditer aussi parce que ce n'est pas non plus le rôle de la formation d'apprendre ça. Quand on présente le BPJEPS, c'est comme pour les galops, c'est avec un cheval qui sait. Le tout, ensuite, c'est de savoir le reproduire dans sa structure et pour ses élèves avec un cheval qui ne sait pas.

Je suis d'accord.