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Projet réalisable ou irréalisable ?
Posté le 27/04/2017 à 19h49
Bonsoir,
Pour être tout à fait honnête, j'avais le même projet que toi à ton âge. Et aujourd'hui, je me dis HEUREUSEMENT que je ne me suis pas lancée là dedans et que mes parents ont tenu bon !
Tu as bien réfléchis au problème mais pour moi, tu devrais attendre d'avoir terminé tes études, prends des cours et/ou une dp en attendant et payes toi le dada de tes rêves (sauver de l'abattoir ou non) dans quelques années. Un cheval de club ou une dp peuvent encore t'apporter énormément jusqu'à la fin de tes études en t'évitant de devoir gérer tous les inconvénients liés à la vie de propriétaire.
Pour répondre à tes questions:
- Le sauvetage d'un cheval venant de l'abattoir est souvent risqué. J'ai eu deux cas de figure. Pour le premier, c'est un croisé Camargue qui a croisé la route d'une de mes amies par hasard. Gros coup de cœur pour mon amie, pourtant il était pas beau à voir. Elle a mis des années à le retaper autant physiquement que mentalement mais aujourd'hui ce cheval se porte très bien, ils ont une fusion tous les deux assez extraordinaire. Ils font du spectacle équestre où elle et son cheval évoluent en liberté, les yeux bandés. Bref, pour eux, c'est une histoire digne d'un beau roman. A l'inverse, une autre connaissance a sauvé un dada de l'abattoir. Elle est revenue avec un cheval complètement sauvage, agressif, et je dirais même dangereux. Elle a fait appel à un bon nombre de professionnels pour tenter de rattraper le carnage qu'avait fait l'homme sur cette pauvre bête. Elle n'a jamais réussi à le monter, même l'approcher ça reste compliqué. Aujourd'hui, elle a racheté un autre cheval, et celui-ci termine tranquillement sa vie en tant que tondeuse. C'est pas faute pourtant d'avoir entendu certains lui dire: vend le, tu n'en fera rien, ça fait une bouche à nourrir en plus ! Elle l'a gardé car elle ne veut pas qu'il reparte dans le mauvais camion. D'autant plus, qu'elle est l'une des rares à pouvoir lui passer un simple licol...
- Voir un cheval uniquement deux fois/semaine, c'est très "light" pour ma part. Sauf si évidemment les gérants de la pension s'en occupe comme il faut. Faut voir le cadre je dirais et avoir "une roue de secours" au cas où c'est-à-dire quelqu'un de confiance et de compétent niveau dada, qui puisse venir sans occuper si il y a un pépin.
- J'en reviens à ce que j'ai dit au départ mais pour moi, il vaut mieux attendre. Après certaines personnes arrivent très bien à gérer dada/étude/vie sociale à ton âge.