Alors pour ma part, je suis assez d'accord avec ce que dises les autres sur le faite de prendre un cheval revenant du "mauvais camion". Déjà pour avoir un cheval, il faut de l'expérience, certains étant plus facile que d'autre et quand on est jeune, on dit souvent vieux cheval. Car il a de la bouteille, il connait son boulot, il te fera progresser. Donc, comment te dire, je pense que le cheval qui te conviendra n'est pas dans ce type de situation. Peut être dans quelque année, si le projet se fait et que tu as de l'expérience avec ton premier cheval etc... on parle d'autre chose.
La situation que tu décrit je la connais bien. J'ai eu ma jument Baccara quand j'avais 13 ans, pas mal d'expérience derrière, mais attention, mes parents étaient éleveurs de chevaux, mon beau père instructeur-moniteur, Baccara était à ce moment la pouliche de ma jument préférée. Les chevaux, je connaissais, et 3 ans plus tard je débourrais ma jument, mais j'étais encadrer en cas de problème. Jusque là, ça parait idyllique et ça le fut plus ou moins, Baccara étant chez moi, j'avais du temps, mais j'ai parfois galéré quand, j'ai passé mon brevet, puis mon bac, et j'ai même dû à certain moment vivre chez ma grand mère car mon lycée était loin. Je ne voyais donc ma jument que le mercredi après midi et le week and. Alors dit comme cela, ça parait pas si difficile, mais maintenant je vais te dépeindre un autre portrait. Il est vrai que économiquement Baccara ne m'a jamais rien coûter (quand elle était chez mes parents) et t'en mieux pour moi. Mais aujourd'hui ou j'en suis, j'ai 23 ans, et j'ai fini mes études, pendant mes études, j'ai fais venir ma jument avec moi à Nice, 300 euros de pension, je travaillais pendant les week and pour juste payer la pension, les frais divers et l'alimentation et ainsi soulager mes parents qui voulait que j'assume entièrement ma jument (mais qui ne me le disait pas de manière très claire), mais il avait raison, un cheval il faut l'assumer. Là encore, heureusement que l'université me donnait du temps pour aller la voir, par ce que mes samedi et dimanche matin était pour travailler sur les marchés. C'est toujours jouable bien sûre, puis j'ai re-déménager, ma jument est retourner un peu chez mes parents le temps de la fin de mes études, puis ils ont divorcé et j'ai donc du prendre en charge mes deux chevaux. Puisque entre temps, j'avais acheter un autre cheval. Je loue actuellement une parcelle, tout va pour le mieux (mais j'ai galéré à trouver) et j'ai même fais saillir ma jument qui a eu une pouliche. Tout va pour le mieux et tu ne dois pas vraiment comprendre ou je veux en venir. Et bien, tout d'abord, un cheval bien qu'économiquement ce sont tes parents qui en prennent soin au début, c'est ton cheval, c'est ta responsabilité, il faudra donc à un moment ou un autre en prendre soin avec ton argent, tes week and et faire des sacrifices quand certaine facture arriveront (surtout quand tu travaille en étant jeune et que tu gagne 300 euros ou 400 euros). De plus, tu ne sais jamais de quoi sera fait demain, pour ma part, je n'avais jamais imaginer que mes parents divorce et que je me retrouve chevaux à la rue (ou presque). Attention, je n'ai aucun regret, mais si c'était à refaire, j'aurais voulu être prévenu des contraintes que les chevaux on sur notre vie (ou notre vie de jeune) et j'en aurais eu plus tard. Peut être une demi pension pendant mes études quand j'aurais été loin puis un cheval une fois en tant qu'adulte assumé (financièrement et sédentaire). Après, tu es avec tes parents, la seule qui pourra choisir la vie que tu souhaite (avec ou sans cheval maintenant), le projet est réalisable, j'ai réussi de mon côté, j'ai assumé intégralement, à partir de mes 17 ans, ma jument. Mais, c'était Baccara d'abord, je travaillais pour ma passion et heureusement j'étais passionné, par ce que quand c'est dur, c'est la seule chose qui me faisait dire que c'était pour la bonne cause. Et ma jument a une santé d'acier, la seule grosse facture vétérinaire qu'elle m'est faite, c'est pour un vilain abcès sur l'épaule qui l'a faisait énormément boité (je te parle par du stresse que cela procure quand ça va mal) et on parle de 150 euros (ce qui n'est rien pour un cheval quand le vétérinaire vient). Donc en conclusion, réfléchit bien à si tu es capable de pouvoir faire, ce que l'on a tous fait. Assumer, parfois sacrifier, mais avec de magnifique côté aussi. Une aventure époustouflante, qui dure encore aujourd'hui et dont je suis tellement fière