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C'est quoi cette "discipline"? ....
Posté le 01/07/2017 à 12h50
Poloche
oui, objectivement les chevaux encaissent dur.
Mais tant que le cheval sera un gagne-pain pour des gens qui n'arrivent pas à nourrir leur famille ça restera ainsi...
les conditions matérielles défavorables et les coutumes "piègent" les gens dans des modes de fonctionnement qui nous semblent nonsensiques mais qui, si on était à leur place, élevés dans leur culture, qu'on avait toujours vu ça, vécu comme ça... on ne s'en rendrait même pas compte.
une autre chance qu'on a, c'est d'avoir internet, une curiosité et un recul pour observer et tenter de comprendre ces peuples si différents de nous. Eux je doute qu'ils en aient la possibilité.
Chez nous les poneys ont été utilisés dans les mines à partir du moment où le travail des enfants a commencé à être réglementé. Ca devenait trop coûteux d'employer des gamins dans les galeries, les industriels ont pensé que des poneys seraient mieux... l'argent reste partout et de tout temps le nerf de la guerre...
sinon je vous livre un extrait du livre de l'explorateur Sven Hedin en 1886 au Pamir :
"Un grand mouvement parmi les cavaliers annonce le commencement de la Baïga. On lâche un bouc, aussitôt un indigène se jette sur lui et lui arrache la tête. Une fois la pauvre bête étendue sans mouvement sur le sol, du bout de la plaine arrive à fond de train toute la troupe des Kirghiz. Dans un nuage de poussière quatre-vingt cavaliers se précipitent sur le cadavre et, cramponnés à leur selle, essayent de le ramasser par terre. La mêlée est effroyable.
Profitant d'une bousculade qui a écarté les compétiteurs les plus ardents, un combattant parvient à se saisir de la dépouille, mais au même instant il est culbuté. Il va être écrasé, lorsque au même instant il réussit à sauter sur sa monture. Afin de se frayer un passage, les Kirghiz restés aux derniers rangs tirent en arrière les chevaux de leurs rivaux, les frappent sur le front avec le manche de leur fouet, et en même temps tentent de désarçonner leurs voisins.
Tout à coup, survient une nouvelle troupe de concurrents, celle-là montée sur des yacks. Piqués par les cornes de ces animaux, les chevaux se cabrent et se rejettent en arrière. Après un combat terrible, les nouveaux assaillants sont repoussés et la lutte reprend de plus belle entre les cavaliers.
Enfin un Kirghiz parvient à fendre le rempart de chevaux et d'hommes qui se bousculent autour de la peau de bouc, se penche rapidement vers le sol et enlève l'enjeu de la lutte. Aussitôt il pique des deux, parcourt ventre à terre la plaine, et suivi de tous ses camarades, charge au galop droit sur la troupe des spectateurs. Arrivé à quelques pas de notre groupe, l'escadron fait une conversion, tandis que le vainqueur jette à nos pieds le trophée de la victoire."
(j'ai fait des paragraphes le pavé était dur à lire.)